« Dernièrement, j’avais dit qu’un pays ne peut pas être gouverné par deux présidents. Ça a créé des polémiques. Tu peux refuser de participer aux élections, mais tu ne peux pas refuser d’être gouverné », a déclaré Gaston Sindimwo, 1er vice-président lors de la célébration de la fête communale dans la commune Mukaza. Il a indiqué que les jeunes ont été manipulés pour la destruction des biens publics. Pour lui, 2015 devrait servir de leçon aux citadins.
Cette édition de la fête communale a été célébrée sous le thème : « L’unité et l’amour entre les natifs, une clé pour le développement durable.» Se rappeler du passé et élaborer des projets durables de développement, tels sont les objectifs de la fête communale, célébrée dans toutes les communes du pays depuis 5 ans.
« Nous avions un projet des construire des maisons en étages dans les quartiers Buyenzi, Nyakabiga et Bwiza, en vain », a-t-il déploré. Zephyrin Maniratunga, chef protocole du président, a indiqué que tous les projets vont être exécutés par les natifs. « La balle est dans notre camp. Nous devons travailler en synergie pour atteindre nos objectifs. »
Certains participants disent ignorer l’objectif de ces festivités. « On nous a intimé l’ordre de participer à ces festivités. Nous attendons le message qu’on va nous transmettre », se lamente un commerçant ambulant.
Danses modernes, principalement exécutées par des femmes de Buyenzi, et traditionnelles ainsi que des tambours ont agrémenté ces festivités. Un bloc de maternité a été inauguré au centre de santé de Jabe. Des prix ont été décernés à des personnes qui se sont illustrées dans le développement cette commune.
@Buryo code
Ntiwigire umunyambwenge rwose ivyo ntawutabizi. Abantu banka des slogans politike zinyegeje inyuma ya rencontres nkizo. Urumva !!
On appelle cela: tricherie
Nous avions un projet pour construire des étages : aviez-vous les fonds nécessaires à l expropriation et la construction ? Si oui qu en avez vous fait ? Sinon sans moyens vous pouvez projeter aller sur mars aussi.
Trop de manifestations, trop de discours, trop de déclarations, trop de slogans … Et malheureusement de moins en moins de haricots dans les assiettes.
@Jereve:Hummm,bien dit cher compatriote.Trop de manifestations pour fatiguer ce peuple avec estomac vide.
Erega ni ibisanzwe imvukira nizo zikwiye kumenya iyo ziva n’iyo zija gurtyo iterambere rizobungabungwa. Mu 1996 hari umuburamatari twese tuzi yagenwe gutwara intara ya Ngozi yavuze ijambo nkoramutima ati : » Kuva ubu, umuvuka Ngozi niwe azobanza kuronka parasera yo kwubakamwo imbere y’uwuva mu zindi ntara. » Yari ahejeje kumena igihute cahiye kera kikabura uwurinda ngo akimene kuko muri ico gihe amagorofa yose yari kuwa Ngozi yari ay’abavuka ahandi. Arongera ati: » Kuva ubu, ntuzoze kumbarira ngo grenade yaturikiye aha naha, uzonzanira uwayiteye ahandi ho ntuzongere imbere. Ntuzoze umbarira ngo inkoho yarashwe uzonzanira ahubwo uwayirashe. Abanyeshure bo mu Burengo yababariye ati nta n’umwe ngishaka kubona mu gisagara ca Ngozi mukorana ishano na… » Ngozi yari ihejeje kugarukirwa n’uhavuka. Dukunde iyo tuva rero tuhateze imbere Benewacu. Urakoze Iwacu utangaje ivy’umunsi mukuru mu makomine.
@Buryo Ode
Je respecte votre point de vue mais je le trouve d’un autre âge. Je dirais même que le Burundi souffre des conséquences de ce genre de vision et est depuis des années freiné dans sa marche vers le développement.
Pour mémoire, je me rappelle de la fin des années 1990 lorsque furent créées des associations de « natifs ». Une bonne idée en soi mais une bien mauvaise mise en œuvre. Un usager de l’Administration était prioritaire juste parce qu’il était natif de la même commune que l’agent ou recommandé par un natif.
Pour revenir à votre exemple : vous louez le discours – que j’imagine avoir été traduit dans les faits – du Gouverneur de Ngozi. Non seulement ce genre de politique est indigne, mais il est il est aussi dangereux.
« Kuva ubu, ntuzoze kumbarira ngo grenade yaturikiye aha naha, uzonzanira uwayiteye ahandi ho ntuzongere imbere. Ntuzoze umbarira ngo inkoho yarashwe uzonzanira ahubwo uwayirashe.»
Je n’arrive pas à vous suivre : Je ne vous le souhaite aucunement, mais imaginez, Madame, qu’une grenade vous rate ou même moins grave, que vous soyez témoin de ce genre de situation. Pour le Gouverneur, tant que vous n’avez pas le coupable, point n’est besoin de le lui signaler ! Le contribuable paie le salaire aux policiers pour faire ce boulot, Madame.
Ce discours a le seul mérite d’être populiste et traduit dans les faits, n’apporte aucun bénéfice à la population, bien au contraire.
« Kuva ubu, umuvuka Ngozi niwe azobanza kuronka parasera yo kwubakamwo imbere y’uwuva mu zindi ntara. »
Vous semblez également approuver. Mais quel dommage !
Toute personne habitant dans province fait partie intégrante de son tissu social et partage avec tous les autres résidents les droits et les devoirs promus par la constitution.
Ce qui est vrai aujourd’hui, l’était tout autant en 1996. La loi n°1/16 du 25 mai 2015 portant modalités de transfert de compétences de l’État aux communes stipule en son article 6 que « la Commune adopte un ou plusieurs règlements communaux d’urbanisme en se référant au règlement national d’urbanisme. »
Il n’est nullement fait mention de critères de priorité d’accès à la propriété et quand bien même ceux-ci existeraient, leur définition ne serait pas dans les compétences du Gouverneur.
Ntiwigire umunyambwenge rwose ivyo ntawutabizi. Abantu banka des slogans politike zinyegeje inyuma ya rencontres nkizo. Urumva !!
On appelle cela: tricherie
Ce gouverneur est connu à Ngozi et ailleurs. Ces propos ont montré qu’il avait des tares en matière d’économie Internationales & Relations Internationales. Il était un régionaliste pur né. Au moment où le monde parle de la mondialisation, où chaque citoyen du monde a le droit d’acheter une parcelle à n’importe quel endroit sur la planète terre, lui il avait une vision qui ne dépasse pas Burengo. La suite a montré que le type n’avait rien de leader. Son ego et son régionalisme ont été stoppé à temps. Pour les cérémonies de Mukaza rehaussées par la présence d’un membre de la diaspora congolaise de Bujumbura , elles étaient riches en couleur mais on sent que le discours était vide.
Fête communale, qu’est-ce qu’on n’aura pas entendu? Construire des châteaux en Espagne? Là les Gaston et autres sont imbattables. Ils n’ont même pas peu rapatrier les réfugiés qui se sont fait inscrire après une séance de poudres pulvérisées par deux présidents aux yeux des réfugiés Burundais en Tanzanie. Tout ce qu’ils font, c’est la distraction mais on comprend bien, c’est ce dont ils sont capables.
Merci au groupe de presse Iwacu pour ce reportage .C’est vrai,les citadins ne se reconnaissent dans cette fête communale ,alors qu’ils survivent difficelement dans Bujumbura où le taux de chômage depasse le 50% parmi les jeunes.Manger à sa faim,s’offrir au moins un repas par jour est vraiment l’oeuvre du vrai combatant.
C’est bizarre que des « citadins » participent dans une fête de masse sans savoir pourquoi. Qui les a empêchés de s’en fuir comme d’habitude? C’est la 4eme édition tout de même!
Nuwanka agakwavu aremera ko kanyaruka.
@ busorongo
Tu aurais aimé que les citadins fuient leurs maisons et laisser les parcelles vides ? Ca nous rappelle l’histoire de redistribution des parcelles évoquée par un criminel dont je tais le nom!!!
Ici je parle de cette fuite lors des fêtes quand on veut pas la suite. Sinon quand vous accusez c’est que vous étés sûr de la matière d’accusation.
Et qui est qui? C’est l’affaire de conscience. Vous accusez parce que vous vous sentez concerné par le crime. Peut être l’accusé vois a damé le pion…
C’est quelle langue ??