La 4ème édition du Festicab (Festival International du cinéma et de l’audiovisuel du Burundi) a finalement démarré, ce vendredi 15 juin, à l’Hôtel Club du Lac Tanganyika. Un décor juste, même si la technique a fait des siennes.
<doc4265|left>Ministres, ambassadeurs, directeurs généraux, tous les médias de la capitale et plusieurs autres autorités s’étaient rassemblés pour le lancement de la semaine de cette quatrième édition du Festicab.
Les vagues qui échouaient sur la plage renvoyaient un petit vent qui animait la soirée. La majorité de la gent féminine portait des robes, pour la plus part courtes et sans manches. Les hommes, quant à eux, n’ont pas dérogé à leur habitude vestimentaire : smoking noirs ou autre couleur.
Le début de la soirée a été précédé par un cocktail, partagé dans diverses cases se trouvant sur la plage où les invités papotent en attendant le début des cérémonies.
Aux environs de 20h, la fête commence. Sur la scène, joliment décorée par des banderoles du Festicab, de l’hôtel Club du Lac Tanganyika et de la Brarudi, principal sponsor de l’événement, Francis Muhire, directeur du Festicab, accompagné d’une présentatrice, donne le coup d’envoi.Dans son discours, Alfredo Frojo, directeur général de l’hôtel hôte, précise que la culture est le meilleur moyen de promouvoir l’image d’un pays.
<doc4277|left>A son tour, Léonce Ngabo, président du Festicab remercie tout ceux qui ont contribué à la réalisation de ce festival. Le ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture, Jean Jacques Nyenimigabo, félicite les organisateurs de l’événement devenu annuel et incontournable.
Quelques films sont projetés. Notamment la {Folie des esprits}, un film d’animation de Pacifique Nzitonda, {Pourquoi moi}, de Venuste Maronko et un extrait du film {Bizimana} de Roger de Vloo, qui retrace l’histoire de la venue des pères blancs au Burundi.
La cérémonie en général aurait pu être cotée d’un « très bien » si la projection sur l’écran géant de certaines publicités, notamment celle de l’Hôtel Club du Lac Tanganyika, celle de la SOCABU (Société d’assurance du Burundi) était audible. De plus, le vent du lac qui soufflait fortement, faisait frissonner les invités pendant les entractes.
Néanmoins, les maîtres des cérémonies ont fait feu de tous bois pour égayer l’assemblé par des blagues et anecdotes et se sont excusés pour les problèmes techniques survenus pendant la cérémonie. La cérémonie a été clôturée par les tambourinaires qui avaient également animé la soirée pendant les entractes.
Précisons que pendant toute cette semaine, il sera projeté des films dans les 7 salles jusqu’au vendredi 22 juin, jour de la proclamation des lauréats des meilleurs œuvres.