Domitien Ndihokubwayo, commissaire adjoint de l’OBR, explique que ce dernier a bloqué les comptes de l’Aprodh pour qu’il paye les impôts. Selon son président, l’Aprodh ne refuse pas de s’exécuter, mais s’inquiète de la procédure utilisée pour recouvrer l’argent.
Pour le commissaire adjoint de l’OBR, la loi régissant cet organe lui permet de percevoir des impôts même avant la mise en place de cet organe. Il indique que si l’Aprodh se sent lésée, elle peut saisir d’autres instances. « J’aimerais préciser que le travail de l’OBR est purement technique. L’Aprodh a été avertie plusieurs fois de part les lettres que nous lui avons envoyées et qu’elle a bien reçues. Que l’Aprodh ne dise pas qu’elle n’était pas au courant », explique-t-il.
De son côté, le président de l’Aprodh affirme n’avoir pas refusé de s’acquitter de ses obligations fiscales, mais déclare ne pas comprendre les raisons qui ont poussé l’OBR à fermer précipitamment les comptes bancaires de l’Association. Selon lui, il fallait que l’Aprodh et l’OBR se concertent pour refaire tous les calculs, avant toute action punitive.