«605 en situation de rue ont été réintégrés dans leurs familles et 1250 enfants ont été rapatriés. 561 de ces derniers sont des garçons et 44 filles», a fait savoir Jean Polydor Ndayirorere, directeur exécutif de La Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance (Fenadeb).
C’était ce mercredi 28 février, lors de la présentation du projet du monitoring des enfants en situation de rue.
L’opération de retrait des enfants en situation de rue exige beaucoup de moyens, entre autres financiers. «Il ne suffit pas seulement de les emmener dans leurs zones d’origine». Il insiste également sur leur encadrement.
La réinsertion devrait tenir compte des besoins des bénéficiaires, «notamment la réintégration scolaire, le logement et l’alimentation». Sur ce, il demande le concours des familles de ces enfants. «Leur éducation leur revient en premier lieu». Cette réinsertion, continue-t-il, devrait se faire en synergie.
Ce responsable associatif exhorte le gouvernement à soutenir les familles d’accueil. Et évoque le financement des activités génératrices de revenus et l’organisation des séances de sensibilisation contre la discrimination des enfants en situation de rue.
En outre, il recommande aux associations de privilégier des visites de suivi post-réinsertion. Et ce pour s’enquérir de leur évolution au sein des familles d’accueil.
Signalons que cette étude a été faite dans 15 provinces sur une période de trois mois.