La Fenadeb se dit consternée par l’assassinat de Louise Hagabimana, abattue mardi dernier à Kanyosha par son époux, un officier du corps de police. Cette fédération des organisations qui militent pour les droits des enfants s’étonne que le crime ait été commis par une personne censée protéger la population.
Dans le communiqué de presse sorti ce jeudi 6 décembre, Jacques Nshimirimana, président de cette organisation, condamne ce ‘‘crime odieux’’. Et il se dit inquiet de l’avenir de 6 enfants laissés par la victime.
M. Nshimirimana appelle le gouvernement à des formations régulières à l’endroit des éléments de police et de l’armée. Ils devraient être formés sur les conditions d’utilisation des armes à feu en leur possession.
Mme Hagabimana a été victime d’une mésentente avec son mari, le major Prime Nduwimana, sur l’embauche par ce dernier d’une jeune femme qui devait travailler dans son bistrot.