Les chiffres des enfants victimes d’agression ne cessent d’augmenter. Des propos tenus par Yves Ishimwe, chargé de programme au sein de la Fenadeb (Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi). C’était à l’occasion de la célébration de la journée internationale dédié aux enfants victimes d’agression célébrée le 4 juin de chaque année.
1.195 cas d’enfants victimes d’agression et de violences ont été enregistrés au cours de l’an 2021. Des chiffres publiés par le chargé de programme au sein de la Fenadeb. Selon lui, nombreux sont les cas d’agressions sexuelles qui sont au nombre de 325.
Cependant, le chargé de programme de la Fenadeb a indiqué que l’arrangement à l’amiable est l’un des entraves dans leur lutte contre les violences et les agressions à l’encontre des enfants.
Car d’après lui, ces violences et ces aggressions sont la plupart des fois commis par des gens connus dans l’entourage. « Les parents des enfants violés ou agressés préfèrent faire des arrangements à l’amiable par peur de dénoncer les auteurs qui sont souvent des voisins ou des parentés voire des personnes jouissant d’une certaine protection ».
Pour la Fenadeb, il est temps que le gouvernement prenne le devant dans la lutte contre les agressions et les violences faites contre des enfants. Elle propose une forte sensibilisation sur les droits de l’enfant et la protection de l’enfance.
« Beaucoup de gens ne savent pas ce que c’est la protection de l’enfance et c’est déplorable », déplore, Yves Ishimwe, responsable de programme au sein de la Fenadeb.
Selon la Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi, 1.162 cas d’agressions et de violences à l’encontre des enfants ont été enregistrés en l’an 2020.