La Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi appelle le ministère de l’Education nationale à pardonner les 300 élèves de Ruziba renvoyés et les 11 lycéens de Muramvya incarcérés pour des gribouillis faits sur le portait du chef de l’Etat. Cette photo raturées se trouve dans le livre consacré aux sciences humaines.
Le président de la Fenadeb, Me Jacques Nshimirimana implore le ministère de l’Education nationale pour qu’il puisse ’’revoir la sanction de renvoyer plus de 300 élèves du Lycée de Ruziba et d’autres du Lycée de Muramvya accusés d’outrage au chef de l’Etat’’.
Bien que l’acte dont ces élèves sont accusés soit punissable, reconnaît Me Jacques Nshimirimana, la Fenadeb demande au ministère de l’Education nationale de pardonner ces élèves afin de leur permettre de faire leurs examens de fin d’année déjà programmés.
La Fenadeb demande ’’d’organiser plutôt beaucoup de séances d’éducation civique en milieu scolaire pour inculquer en ces enfants des valeurs humaines, de paix et de tolérance’’.
Cette fédération tire la sonnette d’alarme et parle de ’’montée de tensions en milieu scolaire entre groupes de jeunes affiliés à différents partis politiques ’’.
Selon Me Jacques Nshimirimana, ’’les uns et les autres rivalisent de messages agressifs, d’actions de diabolisation, de fanatisme politique, d’agressions physiques’’.
D’après le président de la Fenadeb, ’’si l’on l’y prend pas garde, en adoptant des mesures de prévention, il y a risque de verser dans la violence’’.
Mbega iyo mwirigwa muratukana mukuze, mwagira abana banyu ntibabumviriza. Iyoba mutari muhitiye mushira isoni, ivyo hari umwana yari kuvyadukana. Ivyo ni ivyo bumva kwa ba se na ba nyina ku ziko no ku maradiyo.
Yamara mbaye Inarunyonga niwe yivugira ati « Bareke barendegereze bazo… ba nyina »,
Les enfants qui, d’une façon ou d’une autre, insultent les parents? C’est grave, mais ça arrive. Ni abana! Les parents ne vont pour autant pas les envoyer en prison ou les tuer. Les punitions corporelles peuvent les rendre plus sauvages. Alors tout ce qu’on peut faire, c’est toujours prodiguer des conseils. Notre nouveau roi (en tout cas, le livre saccagé le classe dans cette lignée) et ses courtisans ne semblent pas le comprendre. C’est pourtant un bon père de famille, sans doute que ses enfants ne sont pas toujours des anges. Ils peuvent aussi gribouiller les photos de leur papa (peut-être qu’ils l’ont déjà fait, on ne le saura jamais); les enverrait-on en prison? Pourquoi ces incohérences?
Le drame du Burundi: les gens confondent la démocratie à l’anarchie. Des journalistes qui propagent des rumeurs et des accusations sans preuves, des soit- disant politiciens qui font n’ importe quoi, et maintenant le tour des elèves et des lycéens!
Dans les grandes démocraties, beaucoup de gens n’ aiment pas leurs présidents ou rois, mais ils n’ osent pas faire ce que ces enfants ont fait. Un pays malade!
« Dans les grandes démocraties …. » Des effigies de présidents et premier ministres et leurs caricatures sont défacées, même des drapeaux nationaux sont brûlés durant des démonstrations. Et ce n’est contre aucune loi. Par contre, les pouvoirs publics seraient poursuivis e condamnés s’ils détrouisaient même la plus nocive des radios.
Ivyo ni bito. Ko utavuga ko dans les « démocraties », Paul encule Jean au nom de la loi pour tous. Dans les « democraties », les enfants appellent leurs papas « mecs », leur mamans « nanas ». Dans les démocraties, on peut faire l’amour à la plage, n’en déplaise « attentat la pudeur ». C’est ça que voulez chez nous??? ngo ni kubera bikorwa dans vos chéries « démocraties »???.Barabakorofye mu mitwe musigaye mugenda muri akaheze.
Vive la démocratie quand même. Iyo ataba démocratie Mutama ababazwa n’uko bamwononeye photo aba ari umunyagihugu asanzwe ahantu bita i Gatsinda. Demokarasi irakabona ije mu Burundi
Voici une histoire qui s’est passée à notre époque .
Les élèves manipulés par un petit groupe ont refusé de manger la nourriture à l’internat disant qu’elle n’était pas bonne. On a renvoyé tous les élèves. L’administration de l’école a fait préparer la même nourriture et a appelé les élèves de revenir à l’école avec leurs parents. On a servi la nourriture préparée aux parents et on a dit aux parents que voilà la nourriture que les enfants ont refusée.
Eh bien chaque parent s’est chargé de corriger son enfant et tout est revenu immédiatement en ordre.
Peut-être que cet exemple pourrait inspirer le Ministère de l’Education Nationale.
En tout cas, nous n’avons pas besoin d’un bruit international pour corriger nos enfants en les aidant à préparer leur avenir. Chaque parent qui aime ses enfants sait ce qu’il doit faire. Quant aux politiciens, ils devraient laisser nos enfants préparer leur avenir parce que mêmes nous les adultes nous avons des difficultés à comprendre ce que veulent nos politiciens.
Igitangaje. Depuis quand ce crettol est Burundais ? Qui défend-t-il ? Qu’il cesse de se mêler de nos affaires.
« ce crettol » souhaiterait voir un Burundi plus heureux et plus prospère. « ce crettol » est inquiet de la violence qui anime souvent les actes, les pensées et les coeurs des Burundais. « ce crettol » a des amis Budundais – chez lui et dans votre pays, qu’il a visité plusieurs fois depuis dix ans.
Et si mes propos dérangent, est-ce parce qu’ils méritent réflexion ?
Cela vous dérange, n’est-ce-pas ? La critique est-elle de moins bonne facture parce qu’elle viendrait d’un étranger ? Curieuse conception de l’intelligence, qui suppose que seuls les Burundais sont intellectuellement aptes à discuter des problèmes burundais. Mais si vous n’aimez pas l’ingérence étrangère, vous aimerez alors cette équipe gouvernementale, qui a réussi de manière assez spectaculaire à s’isoler complètement de la communauté internationale et qui a permis au Burundi de squatter pour au moins une génération la très enviable dernière place de l’Indice de Developpement Humain. C’est en effet un accomplissement merveilleux qui devrait valoir à sa Sérénissime une statue pour célébrer ce talent d’exception
On peut imaginer ce que les eleves qui sont encore a l’ecole pensent de cette photo en question quand ils ouvrent les livres. Elle est deja antiipathique. Il faut l’enlever de ces livres et donner la paix a ces enfants qui ont exprime leur opinion. Il n’y a d’ailleurs aucune raison que la photo de Nkurunziza soit dans les livres scolaires.
Une sanction collective n’est jamais éducative. C’est injuste et c’est un signe d’incapacité de l’autorité de trouver les coupables. N’allez pas me dire que tous les 300 élèves ont tous gribouillé la photo du président.
Trouvez les coupables et laisser la paix aux innocents. Imaginez ce que ressent le jeune qui n’a pas posé cet acte, il vit la sanction, avec raison comme une injustice et un grand n’importe quoi.
Par ailleurs on devrait s’y attendre. On en peut pas présenter en classe un président en exercice et penser que tout le monde doit dire amen. Une personnalité politique doit accepter que tout le monde ne soit pas d’accord avec elle.
La faute revient aux parents qui ont inculqu de l’extremiseme aux enfants. une punition exemplaire doit etre donner pour montrer que amase ya kera atagihoma urutaro
Micombero
J’espère que la faute ne revient pas à vos parents pour votre intolérance? Comment vous pouvez dire une chose pareil? Arrêtez de donner des leçons puisqu’il n y a pas plus extrémiste que vous.
Micombero : je n’oserais vous confier mes enfants…
Un discours responsable et constructif.
Vive la liberté d’expression constructive !!!!!!!
Vive le patriotisme burundais qui doit être au-dessus de ces querelles politico-ethnico-régionales (permettez-moi d’inventer cette expression).!!!!!!!.
Reka abo bana bige. Uko mubabuza kwiga ni ko baziga ibindi bizogira ingaruka mbi kuri twese. Iryo ryavuzwe na nyakwigendera.
Ni Feu Kagajo, ba « ntuze » bari babirukanye muri UB
Enfin, un discours intelligent sur l’atteinte à l’image de votre Excellent Président de la République.
On ne rééduquera pas les anciens, mais il vaut la peine d’inculquer le respect d’autrui à la jeunesse.