Jeudi soir, au Kiss club, on se serait cru dans quelque soirée hollywoodienne. Tapis rouge, flashs et champagne à flot accueillaient femmes et gentlemen venus nombreux « pour admirer ces femmes nues », avouent certains avec enthousiasme …
<doc7333|right>Instigatrice de cette soirée, la Burundi Agency of Beauty and Events (Babe), une maison de promotion de l’industrie de la mode au Burundi. L’objectif de l’événement était, selon Mlle Panafrica Marie-Claire, organisatrice et directrice de Babe, « de rendre hommage à la femme burundaise et promouvoir les créateurs et artistes burundais. »
A travers un défilé de mode, les mannequins nous ont conté l’histoire de la femme, depuis sa naissance jusqu’à sa mort : « Dans chaque robe, il y a une histoire » raconte le jeune artiste plasticien Nelson Niyakire.
Et en effet, les robes, les unes plus époustouflantes que les autres, ont séduit le public. Tantôt, une robe en peluche, tantôt une faite de plantes, ou en billets de monnaie… En tout, 15 créations magnifiquement présentées par de jolies demoiselles de l’agence Babe. Mais la, ou plutôt les pièces maîtresses restent la robe en papier « Femme Livre », qui représente la femme instruite, intellectuelle, et puis cette robe toute en miroirs et paillettes, qui reflète tour ce que la femme a subi le long de sa vie. En fait, explique Nelson, « les petits miroirs symbolisent les petites facettes de la vie de la femme, un peu comme cette étoile qui après avoir brillé de milles feux, s’éteint.»
Mais loin de s’éteindre, l’enthousiasme et l’envie des spectateurs n’ont fait qu’augmenter, rythmés par les jeux de lumière du somptueux endroit : « C’est exceptionnel, ce que nous venons de voir, des soirées comme celle là, il devrait y en avoir plus souvent ! » raconte Gloria N., totalement conquise.
Pour Zuwaina Salim, jeune artiste, cette soirée, c’est d’abord un hommage à la Femme, car « elle existe aussi ! » et grâce à cette histoire revisitée de la femme, l’on ne pourrait espérer mieux.
Dans la soirée du 7 mars, au Kiss club, une histoire, pour rendre hommage à la femme, nous a été contée de la plus belle des façons qui soient.