Le président congolais est resté 4 heures au Burundi. Le point sur les principales questions analysées par les deux personnalités.
Combattre les forces négatives opérant sur le territoire congolais et redynamiser les accords de coopération entre le Burundi et la République démocratique du Congo. Telles sont les grandes lignes de la visite éclair du président Félix Tshisekedi effectuée à Bujumbura ce vendredi 14 juin.
Au terme de ce bref passage, un communiqué conjoint résumant l’issue des entretiens entre Pierre Nkurunziza et son hôte congolais a été lu par le ministre burundais des Affaires étrangères. Au cours de leur tête-à-tête, l’ambassadeur Ezéchiel Nibigira a indiqué que les deux chefs d’Etat ont discuté des questions d’intérêts communs au niveau bilatéral, régional et international. Par ailleurs, ils ont relevé le faible niveau de la mise en œuvre des accords existants.
« Le président Félix Tshisekedi a salué l’œuvre du développement économique et de consolidation de la démocratie engagée avec détermination et conviction par son homologue burundais», a fait savoir le patron de la diplomatie burundaise. En outre, l’hôte du président burundais a apprécié les démarches politiques en cours conduisant à la tenue des élections libres et apaisées de 2020.De son côté, Pierre Nkurunziza a félicité Félix Tshisekedi pour sa « brillante» élection en décembre dernier.
Arrivé en provenance de la Tanzanie, l’avion transportant le président de la République du Congo avait atterri sur le tarmac de l’aéroport international de Bujumbura à 15h.C’est encore de là qu’il va redécoller quatre heures plus tard. A son bord se trouvait également le chef de cabinet du président Vital Kamerhe. Ce dernier étant le cofondateur avec le président Tshisekedi de la plateforme Cash avec laquelle il a été proclamé vainqueur à la présidentielle de décembre. Plusieurs Congolais de Baraka, Uvira et Bukavu s’étaient déplacés pour accueillir leur président. « Bujumbura, c’est plus près que Kinshasa. Nous n’allons pas manquer une telle occasion pour rencontrer notre président », a lâché l’un d’eux. Dans leurs chansons, ils l’ont invité à ne pas trahir le slogan de son défunt père : le peuple d’abord.