En outre, le président de la Parcem devra payer 500 mille Fbu d’amende, son ONG, 5 millions de Fbu et la Parcem ainsi que son président paieront 10 millions de Fbu comme dommages et intérêts à Pascal Barandagiye, ministre de la Justice.
Ce jugement a été rendu par le parquet près la Cour anti-corruption, ce mardi, 24 juillet. L’avocat de la Parcem se dit très surpris et promet d’interjeter appel auprès de la Cour suprême. Pour rappel, Faustin Ndikumana a été accusé de fausses déclarations, en février, lorsqu’il a dénoncé des pratiques de corruption dans le recrutement des magistrats. Il avait de ce fait passé 13 jours à la prison centrale de Mpimba. Réagissant à cette annonce, le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) a souligné « reconnaître l’obligation pour chaque citoyen et chaque organisation de bien respecter la loi », regrettant néanmoins « la sévérité des condamnations ainsi prononcées par la Cour Anti-corruption dans cette affaire ». C’est ainsi qu’il « a encouragé les autorités judiciaires du Burundi à s’efforcer d’exercer leurs nobles fonctions de façon rassurante en vue d’assurer l’administration d’une justice crédible et de concourir avec les autres acteurs nationaux à l’émergence de lois et de pratiques renforçant la lutte contre la corruption au Burundi. »