Le président de l’association Parcem, ’’Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités’’, aujourd’hui suspendue par le ministère de l’Intérieur, a présenté ce mardi 4 février 2020 son projet de société.
Faustin Ndikumana, qui se présente aujourd’hui comme expert indépendant en économie, l’a intitulé, «Kira Burundi». Il s’agit de 167 pages exposant sa vision du développement, des projets et des stratégies pour remettre l’économie burundais sur les rails.
Selon lui, c’est pour l’usage des prochains leaders politiques issus des élections de mai 2020. D’après lui, il ne peut pas se porter candidat, cela ne peut émaner que des appuis des autres pour être propulsé et mis en avant.
Pour ce militant dans le domaine de la bonne gouvernance, se présenter comme candidat présidentiel est le résultat d’une grande consultation.
« Cela ne vient pas de soi, il doit y avoir une désignation, des groupes de soutien qui pourraient dire qu’ils vous veulent comme candidat sinon on ne peut pas parachuter et proclamer qu’on est candidat. Pour qui, avec qui ?», se demande-t-il.
Faustin Ndikumana est clair : «Se porter candidat ne se parachute pas, c’est la base ou les gens qui pourraient vous annoncer qu’ils soutiennent vos idées ».
Mais ce qui est important, tient-t-il à préciser, c’est de sortir un livre qui pourrait guider, orienter le pays à se développer, à prendre une bonne trajectoire. «Que l’on soit candidat ou pas, ça, on peut le faire. Etre candidat n’est pas nécessairement la seule voie pour aider le pays à se mettre sur les rails».