Par Keyna Iteriteka
Pagnes uniformes, maquillages, soirées dansantes, des vœux, des messages d’encouragements sur les réseaux sociaux, les femmes de Bujumbura ont profité à fond de la journée du 8 mars au grand plaisir des tenanciers des bistrots, des tailleurs et autres vendeurs d’habits.
Pour un lundi, Bujumbura n’a pas dormi la nuit de ce 8 mars. Du centre-ville, à Kamenge en passant par Bwiza et Rohero, les bistrots, les boîtes de nuit et les karaokés étaient saturés, célébrant la journée internationale des droits de la femme.
Les rues de la capitale économique étaient colorées des pagnes de toutes les couleurs. Les tailleurs auront profité de cette journée.
“ C’est une occasion de sortir entre femmes, de s’éclater, prendre soin de nous, oublier un peu la routine quoi… ”, confie Mariam, une maman de Buyenzi.
Sur les réseaux sociaux, whatsap comme sur Facebook et Instagram, la femme a été mise en valeur par les hashtags. « Happy women’s day » et des vœux et des vœux encore, mais aussi des pensées plus profondes, et des messages d’encouragements entre femmes.
Pour certains le 8 mars est une occasion de faire un point sur la condition féminine, faire valoir leurs droits en tant que femme, et réengager leurs combats contre les inégalités entre hommes et femmes dans la société.
Mais, chères femmes, pas que le 8 mars !
« Nkingi y’urugo », « maboko igihumbi »sont de beaux surnoms qu’on nous donne chaque jour, pour notre beauté, notre courage, notre rôle dans la famille comme dans la société.
Alors s’il vous plait, mesdames, n’attendons pas le 8 mars prochain.
Chaque jour devrait être une occasion de briller, de prendre soin de nous mais surtout de VIVRE.
Notre place, ce n’est pas la cuisine, ce n’est pas la maison, pour sortir une seule journée de l’année, Sortons souvent, amusons- nous, profitons de chaque occasion que la vie nous présente, mais surtout battons chaque jour.