L’exemple du Pérou présenté par son ancien ministre des Mines était au centre des débats sur le secteur minier burundais.
Mardi 25 juin, dans les enceintes de l’hôtel Royal Palace et sur demande des autorités burundaises, la GIZ avait mandaté Jorge Chamot, ancien ministre de l’Energie et des Mines du Pérou, pour faire une analyse du projet du nouveau Code minier au Burundi : « La loi dans ce domaine date des années 70 et ne correspond plus aux réalités du pays », rappelle Emmanuela Ngenzebuhoro.
M. Chamot, avec ses 6 ans d’expérience ministérielle dans le domaine a expliqué les réformes qui ont contribué à faire du Pérou un des pays au monde ayant développé avec le plus de succès son secteur extractif, devant les députés et trois commissions du Sénat : « Il y a nécessité d’une bonne gouvernance et des attitudes positifs des dirigeants du pays pour attirer des capitaux. Car plaire aux investisseurs est fondamental, dans ce secteur ! »
L’objectif de cette activité était que les représentants du peuple burundais disposent de connaissances qui leur permettront de prendre une décision bien informée sur le projet de code minier au Burundi qui se fera avant la fin de cette année.
L’appui de l´Allemagne pour le Burundi à travers la GIZ s´inscrit à côté de l’appui d’autres partenaires au développement tels que le PNUD et la Banque Mondiale dans le cadre du programme « Renforcement de la gouvernance dans le secteur extractif au Burundi », en vue d’une exploitation du potentiel extractif du pays « durable et conforme aux principes de transparence et bonne gouvernance. »