Inondations, crues, vagues de submersion, plages inondées, maisons détruites, englouties, routes impraticables, les riverains du lac Tanganyika payent un lourd tribut.
Des infrastructures publiques et privées sont concernées. Les pertes sont énormes et la panique gagne la population riveraine. Certains habitants ont déjà déménagé. Les experts en climatologie et en environnement alertent, les autorités craignent le pire.
L’institut géographique du Burundi a rappelé qu’en 1 878, « le niveau du lac a atteint la hauteur de 783,35 mètres et les terres où se trouvent l’aéroport et le port de Bujumbura étaient occupés par le Lac Tanganyika».
Peu rassurant. Que faut-il faire ? Les autorités essayent de trouver des solutions pour les infrastructures publiques. La ministre du Commerce a visité le port de Bujumbura et constaté les dégâts. Selon elle, sous peu les travaux d’urgence vont débuter. Des travaux estimés à deux milliards de BIF. La Regideso s’apprête à faire des travaux pour que les stations de pompage, si vitales dans l’alimentation en eau, soient protégées.
J’espère que le patron de l’aéroport anticipe aussi les crues possibles.
Quid des privés ? Presque tous les experts contactés par Iwacu optent pour « la délocalisation des gens qui se trouvent dans des zones à risque. » Sans toutefois proposer les sites et les moyens d’une telle opération coûteuse…
Le monde des affaires lié aux activités touristiques est touché. Rappelons que des hommes et des femmes d’affaires avaient construit hôtels et restaurants le long des plages. Certains avaient contracté des crédits auprès des banques et d’autres institutions financières.
Cette montée des eaux du lac peut continuer à occasionner des pertes sur de vastes étendues. Personne ne peut dire avec précision la décrue. Si elle a lieu. A mon avis, il faut déjà penser à une forme de solidarité nationale. L’Etat seul ne peut pas faire face aux répercussions humaines, économiques, sociales causées par cette montée des eaux du lac Tanganyika.
Et surtout, dans l’avenir, tenir compte des avis des experts (urbanistes, géographes, environnementalistes, etc.) dans l’aménagement du territoire.
Cher Léandre SIKUYAVUGA , une solidarité nationalité pour quel but ?
J’espère que tu ne parles pas de la solidarité pour des gens qui ont construit des villas à quelques dizaines ou centaines de mètres du lac Tanganyika avec des autorisations légales ( ou illégales ) en complicité avec on ne sait qui.
La solidarité nationale nécessaire et urgente est celle de sauver le lac Tanganyika .
Évitons au maximum d’y déverser tout genre de déchets et en contre parti on évitera des pertes humaines ou matérielles
Je me demande s’il y a un plan d’extension de la ville, si oui prévoit-il d’autoriser les constructions aux abords immédiats du lac? Si non, pourquoi l’urbanisme a-t-il laissé faire? Cela donne l’impression qu’il n’y a pas de plan pilote et que n’importe qui peut se réveiller le matin et décider d’aller construire où il veut. Et quand il y a des dégâts, l’autorité s’en lave les mains! Deuxième chose: le lac connaît depuis longtemps des flues et reflues; on peut toujours construire aux abords, mais avec des règles et des restrictions très précises et très strictes. Le principe étant de minimiser les dégâts et les pertes en cas de crue. Par exemple, on peut construire des maisons légères, genre mobile homes ou campings, qui servent beaucoup plus de lieux de loisirs que de résidence permanente. C’est un mauvais calcul d’y construire des villas ou des hôtels qui valent des milliards.
@Jereve
»Et quand il y a des dégâts, l’autorité s’en lave les mains! ». Effectivement, l’autorité doit s’en laver les mains car ce n’est pas une autorité élue qui attribue les parcelles à construire. Je l’ai dit et je le redis aussi longtemps que ce sont des fonctionnaires qui continueront à prendre des décisions à la place des élus, nous aurons toujours des problèmes d’imputabilité. Il est grand temps que des réformes soient faites pour que les élus de la Ville de Bujumbura rapatrient chez eux cette responsabilité d’attribuer les parcelles de construction.
Pourquoi ne pointez vous réellement le doigt au probleme?
Abantu batanga ama autorisation de batir barya ibiturire. Babigira babizi, n ibigirankana. Ils s enrichissent énormément. Ivyo gutanga ama parcelles mubihaye aba depite. Vous changerez seulement les mains zakira igiturire.
Ninde ngaha atazi ingene bigenda kugira uronke parcelle i Bujumbura?
Pourquoi le Dieu des Juifs? Est les Burundais n’ont pas Un Dieu??? Tiens, Tiens!!! corrigez un peu notre langage un peu exagéré et minimaliste à notre Dieu(Imana y’uburundi n’abarundi) Uko twama twikengera niko twatuzaniye ingorane zose dufise. Tukama twumva ko tudashobora kw’ihereza ibibazo vyacu hatajemwo umunyamahanga!!! Ngo iki n’iki ntacakorwa hatabonetse umunyamahanga? ubu naho ngoImana y’abayahudi!!!! N’akamaramaza, sinziko abarundi tutinjiranywe n’abanyamahanga tutazi?
Juste pour rappeler que la partie basse Kabondo actuelle et toute la bande nord-sud le long du Lac etait en debut du siecle dernier un marecage. Il afallu que l’administration coloniale la remblait en utilisant la main d’ouevre burundaise mobilisee par les chefs ets/chefs jusqu’aussi loin qu’a Muranvya. Pour juste dire que la zone est fragile et tres exposee aux crues du lac. Y construire demande des precautions urbanistiques rigoureuses
« Et surtout, dans l’avenir, tenir compte des avis des experts (urbanistes, géographes, environnementalistes, etc.) dans l’aménagement du territoire ».
Privilégions les compétences et nous verrons que les pertes diminueront.
Cher Mugisha
Vous parlez de l avis des experts!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!.
Je suis venu en vacances dernierement et quand j ai vu les constructions anarchiques sur les contreforts de Bujumbura.
Sur des pentes quasiment de 100%, sans aucune viabilisation!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
. J ai croisé les bras et imploré le bon Dieu des Juifs. La nature se venge, si on ne tient pas compte de ses lois (appeles ca ses contraintes)