Ce mercredi 19 juin, le ministre des Infrastructures était invité au Sénat pour répondre aux questions des sénateurs concernant l’état des routes au Burundi. Malgré les 172 000 m² de nids-de-poule réparés en deux ans, les défis persistent, notamment en raison de la pénurie de devises et du matériel inadapté.
Selon ses déclarations, l’Agence Routière du Burundi a réparé 120 000 m² de nids-de-poule en 2023 et 52 000 m² en 2024, portant le total à 172 000 m². « Nous avons réparé des nids-de-poule équivalents à une route de 30 km si l’on se réfère à une voie de circulation standard », a déclaré le ministre Dieudonné Dukundane.
Les députés ont exprimé leurs préoccupations liées à la récurrence des réparations et à l’état déplorable des routes. Le ministre a expliqué que les travaux ont été interrompus à cause de problèmes liés à l’importation des outils, causés par le manque de devises. « C’est une situation aggravée par ce problème de manque de devises qui est aujourd’hui majeur », a-t-il expliqué. Cette situation complexe freine la continuité et l’efficacité des réparations.
En réponse à la question sur la persistance des nids-de-poule peu de temps après les réparations, le ministre a reconnu la difficulté de combler tous les nids-de-poule, surtout sur des routes construites, il y a 30 à 40 ans. Il a souligné que certaines de ces routes ne supportent plus le trafic des véhicules lourds.
Le ministre a également mentionné le manque de matériel adapté pour les réparations. Il a exprimé l’espoir qu’avec l’acquisition du matériel adéquat et la résolution du problème des devises, le Burundi sera en mesure de construire des routes durables sans l’aide de techniciens étrangers d’ici 10 à 15 ans.
Pour réduire le trafic routier et prolonger la durée de vie des routes, le ministre Dieudonné Dukundane a proposé une diversification des modes de transport : « Il faut exploiter le passage par le lac Tanganyika et favoriser l’utilisation du chemin de fer, qui va bientôt être construit. » Selon lui, c’est une approche qui vise à décongestionner les routes et à offrir des alternatives viables pour le transport des biens et des personnes.
Les députés ont recommandé de concentrer davantage d’efforts et de fonds sur les études préalables à la construction des routes. Ils ont insisté sur la nécessité d’actualiser les études existantes et d’investir plus d’argent dans ces études pour garantir que les nouvelles routes soient adaptées aux conditions locales et aux besoins de la population.
Les chiffres au m² c’est juste pour grossir et impressionner l’auditeur ou le lecteur. S’il s’agissait d’une route d’une largeur de 5m, ces 172 000 m² font donc 34 000 m. Pour dire que seulement 34.4 km de routes ont été revisités. Même pas une couverture de la Mairie de Bujumbura. Une autre façon de le présenter est de dire que ces 172 000 m² c’est seulement 0,172 km. C’est toujours la même chose exprimée différemment et ça sonne différent… Et pourtant dans un cas c’est comme si c’est trop et dans un autre comme si c’est rien… Comme quand on dit un verre à moitié plein ou un verre à moitié vide, c’est toujours la moitié.
Ou-est ce que ce ministre a pu trouver 172.000 kilometres carres de nid-de-poule dans un Burundi qui a une superficie de 27.814 kilometres carres?
Eeeuh, uramurenganije uwo mutama Dieudonné; je vois des m carrés moi!
@Umuhuza
Inkuru igisohoka hari handitswe kilometres carres. Il y a eu une correction. Ntaho nihenze nagato.