Mardi 05 novembre 2024

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FA-UJA : Une conférence réussie

19/08/2018 Commentaires fermés sur FA-UJA : Une conférence réussie
FA-UJA : Une conférence réussie
Photo de famille avec le 1er vice Président de la République

Du 10 au 12 août 2018, Bujumbura a abrité la deuxième conférence de la fédération africaine et union des jeunes avocats (FA-UJA). Le thème choisi pour cette édition était « Compétitivité et respect des règles professionnelles ».

« C’est un bel hommage que vous rendez aux jeunes avocats des barreaux de Bujumbura et de Gitega » a annoncé Maitre Salvator Kiyuku, bâtonnier général du barreau de Bujumbura, dans son discours d’ouverture. Selon lui, l’accueil d’aussi nombreuses délégations est un motif de satisfaction. En effet, les assises de Bujumbura marquent l’histoire de la FA-UJA. Elles ont vu une participation d’un nombre record d’avocats. 16 pays étaient au rendez-vous. Parmi eux, figurent la France, le Guadeloupe et l’Haïti.

Le gouvernement du Burundi était représenté par le premier vice-président, Gaston Sindimwo. « Nous sommes convaincus que l’Afrique ne pourra se développer que si les jeunes prennent conscience de leurs forces et de leurs capacités pour relever les défis que connait ce continent » a-t-il indiqué. Il a ainsi rappelé que le gouvernement du Burundi accorde une importance à la jeunesse et au droit. Et d’ajouter que les avocats ont un rôle crucial à jouer dans la société. « Ils conseillent les clients dans des moments de conflits et de planifications de projets de développement des affaires ».

Pour Maitre Daniel Blaise Ngos, président de la FA-UJA, les jeunes avocats ont besoin d’un encadrement particulier. Ils sont vulnérables. « Cette rencontre leur permet de se retrouver le plus souvent et d’échanger sur les problèmes qui minent leur profession. Notamment ceux liés à leur installation et leur insertion. »

En outre, il a salué l’attitude des barreaux du Burundi envers les jeunes avocats. M. Ngos trouve que ces entités sont à l’écoute des jeunes. Ce qui n’est pas fréquent dans certains pays.

Une opportunité pour renforcer les capacités

Et de poursuivre que le choix du Burundi pour héberger la conférence n’est pas un fait du hasard. « Il est aux confins de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Est. Il constitue une transition entre la culture francophone et anglo-saxonne ». En effet, les deux barreaux du Burundi sont aussi membres de l’East African Law Society. Un collectif regroupant les avocats de la communauté de l’Afrique de l’Est. Pour la FA-UJA, c’est une occasion d’élargir les horizons. D’autant plus qu’elle est essentiellement composée de pays francophones.

De son côté Maitre Diane Kagwiza, représentante des jeunes avocats burundais, a estimé que cette conférence permet aux locaux de s’améliorer et de tisser des liens avec les autres venus d’autres cieux. « Les jeunes avocats burundais ont l’opportunité de renforcer leurs capacités et de réaliser qu’ils ont les mêmes défis ». Avant de rappeler que le comportement et le langage d’un avocat à la barre est primordial. Cependant, ces éléments ne sont pas appris à l’école au Burundi. D’où, il est indispensable que les jeunes avocats reçoivent une mise à niveau pour être plus compétitifs et professionnels.

La fédération africaine et union des jeunes avocats (FA-UJA) a été créée à Dakar en 2009.Elle est aussi membre de la conférence internationale des barreaux de tradition commune (CIB).

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