Suite à la plainte auprès de la Commission Africaine des droits de l’Homme et des peuples, Maxime Ndika, le père de Médard Ndayishimiye enlevé le 5 août 2011 dans la ville de Gitega puis retrouvé mort à Rutana se remet à espérer.
« La mort de mon fils s’est suivie de menaces au lieu de faire des enquêtes. Et j’ai pleuré seul mon fils qui me restait alors qu’il était aussi un fils du pays », lâche Maxime Ndika ce 20 juin.
Et il en veut à la justice burundaise : « Jusqu’à l’heure où je vous parle, aucune action n’a été intentée par ce corps pour chercher à connaître les meurtriers de mon fils. »
Depuis cette tragédie, Maxime Ndika précise que c’est la désolation totale : « Beaucoup de projets sont tombés à l’eau. Les bourreaux de mon fils, ils m’ont castré. »
Ce jour, insiste-t-il, je l’attendais depuis longtemps. « Mon fils ne va pas ressusciter pour autant, mais toute la famille a hâte de savoir les mobiles de sa mort. » D’après lui, que la justice soit quémandée ailleurs dans la sous-région, c’est une honte pour un pays qui se dit souverain. Et de saluer le geste posé par ces organisations de la société civile : « Elles ne l’ont pas fait seulement pour nous, mais pour tout le peuple burundais. »
En guise de rappel, Médard Ndayishimiye était représentant du parti FNL (camp Agathon Rwasa) dans la province de Mwaro. Selon des informations recueillies à Gitega, il a été conduit dans un véhicule blanc double cabine, vers Bujumbura.
Le lendemain, il sera retrouvé mort dans la zone Ngoma, en commune Musongati de la province de Rutana. D’après des enquêtes qu’Iwacu a menées, toutes les accusations ont porté contre Michel Nurweze alias Rwembe, commissaire de police adjoint à Gitega à l’époque.
Mutama aba bategetsi badutwara ivyamasoni ntavyo bigeze bamenya,ni guguna,zirye zose niziri mumagi,……
Uwaguhekuye arazwi kazima imanza naho bazubika ziba zatanguye bitebe bitebuke azohanwa.
Wigumye
« Mon fils ne va pas ressusciter pour autant, mais toute la famille a hâte de savoir les mobiles de sa mort (… ) que la justice soit quémandée ailleurs dans la sous-région, c’est une honte pour un pays qui se dit souverain (…) ces organisations … ne l’ont pas fait seulement pour nous, mais pour tout le peuple burundais. »
Il sait bien parler ce Mushingantahe !