Plus de 5 mille commerçants ont perdu leurs marchandises dans l’incendie qui a ravagé l’ancien marché central de Bujumbura le 27 janvier 2013. 11 ans après, l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, déplore que cet ancien marché soit toujours en ruine bien qu’il y ait eu des projets mort-nés de construction d’un mall à cet emplacement.
Dans sa conférence de presse animée ce 26 janvier, l’Olucome demande une réhabilitation urgente de ce marché central de Bujumbura. Selon cet observatoire, il y a des sociétés qui ont demandé de réhabiliter le marché, dont la société Sino-Afrique et l’Association des Banques du Burundi, mais en vain.
L’Olucome s’étonne que cet incident n’ait pas pu laisser de leçons aux Burundais et plus particulièrement au gouvernement car selon cet observatoire, aucune mesure n’a jamais été prise pour protéger les autres marchés qui ont par après pris feu en cascade.
Cet observatoire regrette que beaucoup de marchés aient été construits sans laisser d’allées pour les véhicules anti-incendie et ne disposent pas d’accessoires anti-incendie comme les extincteurs.
Ce n’est pas tout, cet Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques fait remarquer qu’aucune politique de mobilisation envers les commerçants d’adhérer dans les sociétés d’assurance n’a été envisagée.
L’Olucome suggère également au gouvernement de mettre en place une commission indépendante pour étudier les conséquences de l’incendie sur l’ancien marché central de Bujumbura et voir comment indemniser les victimes.
Cet observatoire se dit inquiet et se demande pourquoi, il n’y a pas eu d’enquêtes approfondies encore moins de poursuites judiciaires pour mettre en lumière les causes des incendies qui ont ravagé différents marchés au Burundi et identifier les auteurs de ces forfaits.
« Si la justice n’intervient pas dans des cas pareils, la population se trouvera toujours avec des questionnements et il sera difficile pour l’appareil judiciaire d’inspirer confiance », déplore l’Olucome.
Rappelons que le marché central de Bujumbura a connu cette tragédie à l’aube du 27 janvier 2013. Vers 7h du matin, de grosses flammes étaient visibles au-dessus de cette infrastructure et une fumée épaisse s’élevait au-dessus de la capitale Bujumbura. Sans pitié, vorace, le feu dévorait tout sur son passage dont les produits entreposés dans le marché.
Rappelons que l’incendie a été maîtrisée grâce à l’intervention des hélicoptères de l’armée de l’air du Rwanda.
Ibi na vyo vyo guhora mwibutsa umuntu ko mwamufashije bitesha agaciro ikiba carakozwe. Hari n’aho nabonye ngo ibintu bitanu U Rwanda rumaze gufasha U Burundi. C’est devenu une chanson 🙂