J’ai été renvoyé de façon brutale et illégale. Les procédures n’ont pas été respectées. Je n’ai pas reçu d’explications convaincantes sur ce renvoi. Je suis convaincu que le président de la CVR, Pierre Claver Ndayicariye, a joué un rôle déterminant dans cette affaire, mais je n’en ai pas la preuve. Le Président de l’Assemblée Nationale nous a bien dit que toutes ces accusations proviennent du président de la CVR. Aloys Batungwanayo s’est confié à Antoine Kaburahe.
Lire la suite :
https://kaburahe.substack.com/p/ex-commissaire-aloys-batungwanayo?r=40kk66&utm_campaign=post&utm_medium=web&triedRedirect=true
Merci @Kabingo dora et @jereve
Kabingo Dora a tout dit. Vous savez quand j’ai lu cette histoire, j’ai pensé au poème suivant:
First they came for the Communists
And I did not speak out
Because I was not a Communist
Then they came for the Socialists
And I did not speak out
Because I was not a Socialist
Then they came for the trade unionists
And I did not speak out
Because I was not a trade unionist
Then they came for the Jews
And I did not speak out
Because I was not a Jew
Then they came for me
And there was no one left
To speak out for me
Par Martin Niemöller, un théologue Allemand et pasteur (14 January 1892 – 6 March 1984)
Tien en parlant de pasteur, avez vu une video du grand de Gitega tourner une messe en campagne électorale et même aller jusqu’à s’attaquer au Rwanda? Dans un lieu de culte! Quand de telles choses se normalisent, je ne sais plus quoi dire!
Un mauvais pouvoir l’est pour tous : ceux qui sont du côté de la barrière comme ceux qui se trouvent au delà . Par contre une vraie démocratie est bonne pour tout le monde . Ceci dit je pense que le régime de Gitega n’aime pas , alors vraiment pas les libres penseurs et les vrais intellectuels. C’est pour cette raison que le pessimisme ne cesse de gagner du terrain .
umuhonga yigenga, ndakwibika cane wirirwa uhenda abantu ngo uri umuhonga kuri ya radiyo ya propaganda ya Cndd, ikibazo chose ukavuga urwanda, urwanda ukamengo, umuhinga wigenga, ubuhinga bwawe kwari ukubeshya, ahubwo ubuhinga….
Je ne peux pas dire que le crime de trahison n’existe pas dans notre pays, mais je constate seulement que si on veut écarter ou éliminer quelqu’un, on agite à la face du monde que la personne est un traitre. Cela n’a pas d’importance que cela soit à tort ou à raison, l’accusateur aura toujours raison. Et l’accusé n’aura d’autres options que prendre ces jambes à son cou, s’il le peut encore.
Et delà j’exprime ma profonde inquiétude : quand allons-nous sortir de ce cercle vicieux, ce dilemme complexe où on a seulement le choix entre « se taire pour rester » ou « fuir pour parler ». On a pas donné la chance à Barutwanayo de s’expliquer, le voilà contraint à l’exil.
Ici même dans ce journal, on a critiqué un Ministre qui a sans complexe affirmé qu’il ne peut pas parler aux médias privés; cela a provoqué beaucoup d’indignation. Mais à y réfléchir, on est probablement dans la même logique « se taire et rester ». Il y a un malaise qui ne nous aide pas à avancer.