Lors du lancement officiel des activités du Recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage de 2022 (RGPHAE), ce 10 septembre, le président de la République Evariste Ndayishimiye a mis en garde ceux qui ne répondront pas à ce recensement.
« Sachez que ceux qui ne répondront pas au recensement général seront considérés comme inexistants dans ce pays. Il y a des gens qui commencent à paniquer lorsqu’ils entendent le mot recensement, c’est suite au passé violent qu’a connu le Burundi. Certains pensent que c’est pour les compter afin de les exterminer et décident d’esquiver. C’est comme ces fonctionnaires de l’Etat, des intellectuels qui ont peur d’être recensés », a lâché le président de la République, Evariste Ndayishimiye.
C’est lui qui a procédé au lancement officiel des activités de ce recensement général prévu pour l’année prochaine. Selon lui, les données collectées aideront à appuyer les projets de développement en prenant compte des besoins de la population : « Ce recensement va être une occasion de connaître la réalité de la vie de nos citoyens. Nous allons avoir des chiffres, cette fois-ci, objectifs, qui vont nous aider à connaître le personnel à aligner sur le fonds de la lutte contre la pauvreté. C’est aussi l’occasion d’évaluer la situation économique de notre pays », a fait savoir le président de la République.
C’est l’Institut de statistiques et d’études économiques du Burundi (Isteebu) qui est chargé de collecter les données. D’après Nicolas Ndayishimiye, le directeur exécutif de l’Isteebu, le recensement général sera différent des autres effectués précédemment.
Il va inclure l’élevage et l’agriculture, ce qui n’était pas le cas en 1979, 1990 ou en 2008 : « Celui-ci va utiliser des technologies modernes via des tablettes interconnectées. Des cordonnées géo-référencées seront établies, et cela facilitera la tâche. Contrairement aux trois autres recensements déjà accomplis. Tout le travail était effectué manuellement », a-t-il affirmé.
Ce Recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage de 2022 coûtera au gouvernement une somme de 48.566.797.000 de francs burundais.
Tandis que certains croient que « chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique, » et que « tout individu a droit à une nationalité, » ce monsieur veut instaurer une mort civile collective qui va s’ajouter à l’exclusion économique. qui m’explique comment cela va avancer le développement du pays?
Peut être la remarque est déplacée, mais il y a lieu de se poser des questions
Où est le Chef du Gouvernement?.
Il n’y a que le ministre de l’intérieur et son président qui donnent des ordres et s’expliquent sur la conduite du bateau.
Strange, isn’t it?
Nibaza ko bamwatse akazi. Ubu asangiye irigara na Bazombanza!
J ai participé au premier recensement général de la population du Burundi.
C’était en Juillet 1979.
Retenez votre souffle, nous étions 3 775 900.
Les dernières estimations donnent 11 millions et demie.
Le voisin du Nord possède 12 millions d’âme.
Je pense que nous sommes assis sur une bombe
@Kibinakanwa
On peut aussi le prendre positivement en considérant que cette démographie soit le niveau de résilience de ces populations, lorsqu’on se rappelle du nombre de vies qui ont été fauchées dans cette région durant ces dernières années.
Le projet coûtera 48.566.797 milliards de Fbu? Corriger Mr Le Journaliste.
« Ce Recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage de 2022 coûtera au gouvernement une somme de 48.566.797.000 de francs burundais. »
Il ne coûtera rien au gouvernement. C’est le contribuable qui paie la totalité du budget.