Tel est le message livré ce lundi 2 novembre par Federica Mogherini, Haute Représentante de chargées des Affaires étrangères au nom de l’Union Européenne à l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
«Les médias sont le reflet de nos sociétés: s’ils sont libres et critiques, nous sommes libres et en sécurité», a-t-elle déclaré. Néanmoins, précise-t-elle, en cette journée internationale, les reporters de nombreux pays à travers le monde doivent de plus en plus faire face à des tentatives d’intimidation et à des actes de violence.
Selon Mme Federica Mogherini, es attaques commises contre des journalistes sont des attaques non seulement contre ceux qui en sont victimes, mais également contre la liberté d’expression et la liberté des médias. Et de lancer un appel : «L’UE attend des autorités des États qu’elles respectent pleinement leurs obligations internationales, enquêtent sur ces crimes avec efficacité et diligence et en toute indépendance et veillent à ce que leurs auteurs et instigateurs, étatiques ou non étatiques, soient traduits en justice.»
Il faut que les médias burundais détruits puissent rouvrir
L’OPB (Observatoire de la presse burundaise) déplore que cette journée soit célébrée alors que les médias burundais sont presque réduits au silence, au moment où la plupart des radios indépendantes ont été détruites. «Les temps sont durs pour le medias burundais, plusieurs journalistes ont été contraints à l’exil, leurs organisations ne sont pas actives alors qu’elles étaient dynamiques. Cette situation doit changer», déplore Léandre Sikuyavuga, vice-président de l’Observatoire de la presse burundaise.
«Il faut que le gouvernement manifeste sa bonne volonté de rouvrir les radios détruites. Qu’on nous laisse travailler librement, donner l’information équilibrée», lance-t-il. «Les médias constituent un des piliers de la démocratie, et si le Burundi a opté pour ce système de gouvernance, il ne faut pas reculer.»
Franchement, qu’est ce qui a change qui permettrait aux journalistes des medias prives de travailler a librement dans cet enfer que vit notre pays ? Ceux qui vous ont brules et fait exiles sont la, proteges et ne s’inquietent pas. Ils sont devenus plus feroces a jamais. Je suggererais de mettre beaucoup d’efforts a trouver les moyens de nous informer sans forcement etre au pays et attendre le depard de Nkurunza et son system. Il y en a qui ont deja commence et nous leur disons merci. Lui et son entourage ont suffisamment montre la haine envers les medias prives et ne comptent pas permettre leur retour a la normale de leur propre gre. Si demain ils sont accules par la pression de la communaute internationale, les journalistes seront obliges de delivrer la meme information que celle de Nkurikiye, Bunyoni, Nyabenda et la RTNB, sous peine d’etre tue ou envoye en prison. Ca veut dire que s’il ya 10 morts, vous nous direz qu’il y a un mort, que la securite reigne sur tout le territoire du Burundi, que les elections se sont deroulees dans les conditions les plus meilleures du monde, vous serez sommes de citer vos sources, condamnes de ne pas diaboliser et d’accuser a tord ou a raison les opposants politiques du regime, les contestataires du 3eme mandat, la communaute internationale et solicites de chanter d’autres choses qui plaisent le regime. Dans ce cas les burundais vous prendrez pour des menteurs ou partisans. C’est ceux-la l’information equilibre sous le regime Nkurunziza. De plus, votre travail sur terrain serait impossible avec les milices imbonerakure et interahamwe qui ont pris en mains la securite du Pays. Vous recouvrerez la liberte dans votre travail apres le system qui n’ a pas de sens.
« Si les médias sont libres et critiques, nous sommes libres et en sécurité ».
ça c’est quelle équation?
Médias libres et critiques= monde libre et en sécurité ? Depuis quand et dans quel pays du monde ? Partout ça bouillonne et on tue ; que font les médias supposés libres et critiques pour donner la liberté et la sécurité ?
Pour moi l’équation est la suivante:
Patriotisme + travail + développement + solidarité + justice = liberté + sécurité
When Eduard Snowden and Julianna Assange will be free then I will believe in the so called freedom of expression . When weakleaks will be free to work in a full independence then I will believe in freedom of the press ….. Those teachers of freedom of express , those teachers of democracy should start by themselves before pointing fingers at others. when your one finger points at someone then you have three pointed at you.
Mme Mogherini Federca ainsi que Mr Sikuyavuga Leandre , vous avez tout a fait dans vos propos. Cela, je vous l’accorde. Mais vous n’etes pas du tout realiste et c’est la ou est le probleme.
Ces genres de propos en fait on les tient aux gens qui ont encore un minimum de bon sens, une notion de bonne gouvernance, un moindre rspect des droits fondamentaux de la personne , un sens de responsabilte et un semblant de civilisation. Vous savez ausssi bien que moi que les gens qui gouvernent le Burundi actuellement ignorent jusqu’a l’existance de ces valeurs et principes universels. Laissez – les donc a leur barbaries primitives, le moment viendra ou tout cela va cesser. Akataretse kaba gasema.
Nibareke amaradiyo akore kuko harimwo ayigenga koko kandi atanga inkuri ziri equilibrees muga RPA vraiment itanga amakuru atariyo ntawoyemerera kuko yohava icanishamwo abarundi.
Murakoze
Bonjour Abbas,
Ce que la haute personnalité de l’UE raconte, Mme Federica Mogherini, tout le monde le sait. Ce que tout le monde ne sait pas, c’est le point de vue du Vice-président de l’OPB Léandre Sikuyavuga qui a une touche en plus. Certainement, Mme Mogherini vous a dit quelque chose sur les libertés de presse dans son propre Pays, l’Italie. Que vous en a-t-elle soufflé si, par hasard, ce n’est pas du secret professionnel !
Emwe nzoba mbona, ivy’ino ntwaro biragoye cane ko boreka iradio zikavuga Kandi !
Qui, madame je suis d’accord avec que les médias soient fonctionnel pour le bien du peuple à avoir une information équilibrée. Mais je ne suis pas d’accord que ces médias privées soient une source l’insécurité pour le pays et le peuple. Ces médias qui pensent qu’il n’y a pas la déontologie journalistique ou médiatique, non, merci je n’en veux plus. Madame, prenez-vous une seconde et regarder le Bubrundi avant cette crise inventer tout toute pièce?? Vous allez me dire où était rendu en cette matière. Alors, il faut accepter de partager les conséquences car vous avez une main mise dans cette crise!!!! Arrêtez de jouer hypocrisie. Merci
Les médias ne peuvent qu’aider les burundais sur le chemin de la démocratie, arretez donc de cracher la haine et le soutient aux hors la loi qui violent la constitution en privant aux citoyens le droit d’etre informé.