Dans une déclaration locale rendue publique ce vendredi 9 octobre sur la crise politico-sécuritaire au Burundi, l’Union européenne en appelle à la cessation de la spirale de violence.
«Il est impératif que la violence cesse et qu’il soit mis fin au climat d’impunité. Cela passe par l’ouverture urgente d’un dialogue inclusif, ouvert à toutes les forces politiques et prenant en compte les initiatives régionales en cours», recommande l’UE.
Selon cette déclaration, cet engrenage de la violence «continue d’affecter la sécurité du Burundi, faisant de nombreux morts comme récemment dans les quartiers de Mutakura et de Cibitoke à Bujumbura». L’Union européenne avertit : «Les responsables devront répondre de leurs actes.»
L’Union européenne et ses Etats membres rappelle qu’ils n’ont cessé d’accompagner le Burundi même dans les moments les plus difficiles comme en témoigne leur participation à l’Accord d’Arusha en 2000. «Ils ont été aux côtés du peuple burundais depuis plusieurs dizaines d’années et ont sans relâche soutenu le Burundi dans le processus de consolidation de la paix, la politique de développement et ses réformes.»
Confiants dans les perspectives ouvertes par la mise en oeuvre de l’Accord d’Arusha, indique cette déclaration, l’Union européenne et ses Etats membres ont considérablement accru leurs aides au Burundi aux cours des dernières années. Ainsi entre 2000 et 2015, l’UE a investi globalement plus de 2 milliards d’Euro (environ 4000 milliards de BIF) en soutien des efforts burundais.
Pour l’Union européenne, cet important appui est la traduction des valeurs et des principes fondamentaux qui sous-tendent le partenariat Union européenne-Burundi tels qu’énoncés par l’Accord de Cotonou. «Cet Accord met au cśur du partenariat le respect de tous les droits de l’homme, des libertés fondamentales et des principes démocratiques», fait-elle remarquer.
Et de prévenir : «C’est le respect de ces valeurs qui permettra à l’Union européenne de poursuivre et renforcer son appui visant à accompagner le Burundi dans la réconciliation et la lutte contre la pauvreté.»
nibatuveko .iki Gihugu ni ca MWEZI GISABO si ca union europeenne.
« Dialogue inclusif ». On entend que ça. Trouvez nous autre chose s’il vous plaît. On est fatigué.
Merci. Ces gens ont une rhétorique soporifique et c’est fait sciemment. N’ont-ils pas entendu la déclaration qui leur a été adressée? Qui les écoute? Ils vont nous verser des larmes de crocodile.
@amede que proposes si tus fatigué du dialogue inclusif?