A deux semaines de la rentrée scolaire prévue ce 18 septembre, l’école technique secondaire de Kamenge se prépare pour accueillir plus de 2000 élèves, malgré certains défis. Son directeur de l’internat regrette l’insuffisance de matelas pour le logement des élèves internes.
A l’école technique secondaire de Kamenge (ETS Kamenge) ce 4 septembre, les activités de préparation de la prochaine année scolaire 2023-2024 sont en cours. Des travailleurs réparent des bancs pupitres et fabriquent des sommiers pour les lits. Dans certaines salles de classe, des plafonds cassés ont été remplacés.
De l’autre côté, des travailleurs balaient les dortoirs de cette école à régime d’internat. Cependant, dans certaines chambres, il n’y a pas de lits. Dans d’autres, les lits sont cassés ou n’ont pas de sommiers. Sur les murs dans ces dortoirs, des punaises circulent. Des fenêtres sont aussi brisées.
« Ce n’est pas facile de remplacer les fenêtres brisées. Pour cette année, nous ferons recours à des fenêtres en bois pour combler le vide, bien qu’elles ne soient pas aussi solides et durables que celles métalliques », explique Jean Bosco Ndayishimiye, directeur de l’internat à l’ETS Kamenge.
Il rassure que l’école procède normalement à la réparation des lits cassés, à la fabrication des sommiers, au nettoyage des dortoirs ainsi qu’à la pulvérisation des insecticides pour combattre les punaises, avant la rentrée scolaire.
Selon lui, le principal défi auquel fait face cette école est l’insuffisance de lits et de matelas : « Il y a des élèves qui ne peuvent pas dormir sur les lits ».
Pourtant, poursuit-il, l’école soumet des rapports aux autorités supérieures, à la fin de chaque année scolaire, afin de résoudre ce problème lié à l’insuffisance de lits et de matelas : « Nous crions toujours pour avoir de matelas suffisants. Les autorités hiérarchiques sont au courant. Nous attendons la réponse ».
D’après lui, l’ETS Kamenge à une capacité d’accueil de 2 500 élèves à l’internat. Cependant, il fustige que cette capacité est souvent dépassée du fait que le ministère de l’Education y oriente beaucoup de lauréats du concours de la 9e année de l’école fondamentale.
Concernant la restauration des élèves internes, Jean Bosco Ndayishimiye explique qu’avec les subsides de l’Etat, l’école se débrouille avec le peu de moyens en sa disposition. A titre d’exemple, explique-t-il, les élèves consomment des légumes cultivés par l’école dans ses champs.
Le ministre de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique a annoncé, ce 31 août, que les subsides accordés aux établissements à régime d’internat sont revus à la hausse de 900 à 1 400 BIF par élève et par jour pour la prochaine année scolaire.
C’est un problème récurrent chez les responsables plutôt irresponsables au Burundi. Allez dans l’importe quel école primaire et secondaire, il y a des tas de bancs (pour ne citer que ça) cassés qu’on ne répare pas et après on demande aux parents de contribuer pour acheter des nouveaux. Il manque un sens de responsabilité et du bien commun dans tous les services publics. Regarder l’état des véhicules des services publics, les bâtiments… c’est déplorable. Les responsables souffrent de ce qu’un chercheur a appelé l’euthanatos, terme qui fait référence à l’euthanasie ou pour utiliser un langage simple, l’esprit de destruction. Est-ce qu’on savoir quelque chose qui ne manque pas au Burundi?
Je suis vraiment choqué de voir l’état de cette école. Je connais bien ces locaux car j’y ai fait mon diplôme de A2, électromécanique vers les années 1990’s. Quelle horreur de voir ces separations en mur en brique! Nous avion une seule sale de dortoir.
L’ETS formait, je me dis qu’elle forme tjrs des soudeurs, menuisiers, électriciens, etc, etc et là j’ai une question: Comme cela fait il que les gérants n’ont pas à utilisé les étudiants (terminal) pour réparer et maintenir ces infrastructures?
Quelle horreur!
Je me pose la même question .
Le problème de maintenance des infrastructures ne devrait pas se poser.
Je crois que le problème majeur est dans l’organisation de cette ÉCOLE ( comme d’ailleurs partout dans le pays ) .
Jusque dans les années 1990 , ETS KAMENGE était l’une des Meilleurs Ecoles Techniques de la région
La maintenance est un terme inconnu au pays de lait et du miel.
Allez jeter un œil à l’ancien Collège du Saint Esprit devenu Université. La honte!!
Reka kugora reta yiyita mvyeyi iriko idutegurira rdv 2040 pays emergeant na 2060 pays dvpé. Or, si on se laisse distraire par le délabrement de l’Est kamenge on risque de rater ce rendez-vous historique walahi
@ndirabika
Donc le Burundi va avoir en meme temps le delabrement des institutions comme ETS Kamenge et la vision de pays emergent en 2040.