«Le référendum du 17 mai a été entaché par un manque de transparence», lit-on dans la déclaration de ce lundi 21 mai du département d’Etat américain.
Heather Nauert, porte-parole de ce département, parle de la suspension des médias et des tentatives de pression sur des électeurs. Elle reconnaît tout de même que le gouvernement a autorisé la tenue de la campagne pour l’opposition : «Mais de nombreux cas de harcèlement et de répression d’opposants dans le mois précédant le vote ont contribué à créer un climat de peur et d’intimidation».
Cette autorité américaine déplore aussi l’absence d’observateurs indépendants : «Elle sape également la confiance des résultats».
Mme Nauert rappelle que le parti au pouvoir a pris l’engagement de respecter les principes de l’Accord d’Arusha lors du protocole de Pretoria de 2003 : « y compris la limite du nombre des mandats».