A un mois et quelques jours de la tenue de la grand-messe sur le secteur éducatif burundais, via une correspondance datée du 4 février, la Coalition des Syndicats des Enseignants (Cosesona) déplore le fait qu’elle n’ait été pas associée dans la préparation de ce grand rendez-vous.
« En tant que représentant des praticiens sur terrain, nous sommes inquiets face au manque d’information concernant ce qui est en train d’être préparé », tient à préciser d’entrée de jeu cette centrale syndicale.
Depuis bien longtemps, font savoir les représentants de la Cosesona, les syndicats des enseignants ont toujours été associés dans la préparation des activités qui leur concernent.
Une participation effective, notent-ils, qui a toujours été couronnée de succès. De quoi s’étonner aujourd’hui : « Comment une activité de grande envergure puisse se tenir sans la participation des représentants de ceux qui vont mettre en application les clauses de ce grand rendez-vous combien déterminant ».
Eu égard à tout cela, la Cosesona demande les mobiles de cette exclusion et cette volonté de vouloir rompre le partenariat qui a permis de créer un climat de travail sain. Ce qui serait, d’après elle contre-productif. « Car, au regard de l’état des lieux du système éducatif, une pareille rencontre avec les concernés s’avère nécessaire. Car, elle permettrait de proposer des thèmes adéquats, fixer des objectifs ».
Contacté, le ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique n’a pas voulu réagir.
Ce que vous faites sans moi est contre moi. C’est connu !