Les assises des Etats généraux de l’Education au Burundi ont débuté à la Détente, ce mardi 2 décembre, et dureront 4 jours.
Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’objectif global de ces assises est de diagnostiquer le système éducatif burundais, miné par de nombreux défis, en vue d’améliorer ses performances et sa compétitivité.
Plusieurs défis du système éducatif burundais sont relevés par presque tous les intervenants, entre autres les représentants des étudiants, le ministre de l’Enseignement supérieur et le maire de la ville de Bujumbura. Il s’agit notamment de l’élasticité des années académiques suite à des grèves répétitives, des effectifs des apprenants qui s’accroissent sans que la qualité d’apprentissage suive la même courbe, etc.
La mise en place de l’école fondamentale et du système BMD (Baccalauréat-Master-Doctorat) sont censés apporter une valeur ajoutée au système éducatif burundais. Cependant, ces réformes ont aussi généré des défis, comme l’insuffisance des infrastructures scolaires, académiques et de matériel didactique ainsi que l’absence de programmes pertinents.
Face à ces défis, les participants ont été appelés à échanger sur les forces et les faiblesses du système éducatif burundais pour envisager de manière concertée et coordonnée des solutions durables et adaptées aux réalités du pays. Sans oublier de prendre en compte la donne régionale et internationale.
Signalons que plusieurs personnalités étaient présents, notamment le président de la République, des parlementaires, des représentants des corps diplomatiques et consulaires, des recteurs d’universités, des syndicalistes, des représentants des étudiants et des confessions religieuses.
Une très louable initiative, mais à la place du maire de la ville je placerais les doyens, les professeurs et directeurs académiques sans oublier les directeurs et préfets du secondaire qui vivent au quotidien la situation éducative. Ces gens ont fêté la Noël sans enfants! Les conclusions seront en tout cas biaisés je présume.