« Plus de 6 milliards est le budget qu’utilise la Régie des Œuvres Universitaires (ROU) pour faire fonctionner le système des internats», a affirmé le Pr Pierre-Célestin Karangwa, consultant sur l’étude sur la gestion des internats et de la bourse d’études. Aujourd’hui, suite à l’insuffisance de ce budget, la ROU est contrainte de réduire les effectifs des étudiants dans les résidences universitaires.
« Avec une population estudiantine sans cesse croissante, il se pose le problème épineux d’infrastructures sociales et académiques qui, depuis un certain temps, accusent une réelle vétusté», dixit Dr Pierre-Célestin Karangwa, dans son exposé. A l’état actuel, explique-t-il, il est impensable que le loyer mensuel d’une chambre au campus soit maintenu à 600 Fbu et que cet avantage ne profite qu’à près d’un tiers des étudiants. « Surtout que ce privilège est accordé majoritairement aux étudiants ayant réussi les candidatures et qui sont donc habitués au rythme académique. » Pour lui, les critères d’attribution des logements doivent être plus favorables aux boursiers des premières années pour maximiser les taux de réussite des nouveaux étudiants.
Quant à la bourse des étudiants, il faut faire un état des lieux en explorant notamment le poids réel des dépenses liées aux bourses d’études et de stage. « La bourse d’études n’est ni un salaire ni une rémunération », lance M.Karangwa.
Pour ce dernier, il est établi qu’actuellement les bourses et services sociaux absorbent une partie importante des budgets publics consacrés à l’enseignement supérieur, près de 62 %. Et de conclure : « Il est peu probable qu’avec l’augmentation des effectifs d’étudiants, le statu quo puisse être durablement maintenu. »
Hari ico nari nibagiye: la bourse d’études au Burundi est passée de 50 dollars à 20 dollars en 40 ans (-60%), or le salaire du ministre est passé de 28 dollars (25000 FBu ) en 1970 à 1600 dollars (2500000 FBU) en 2010. Une baisse de plus de 50% pour les étudiants et une hausse de 1000 fois pour les ministres.
Je suggère qu’un impôt spécifique soit instauré pour quiconque a fréquenté un établissement d’enseignement supérieur au Burundi et à l’étranger sur un financement national ou de la coopération bilatérale et internationale. Le début à considérer serait l’année de la création de l’Université officielle de Bujumbura (UOB) et le taux devrait être au plus égal à 2% du salaire brut mensuel, c’est-à-dire 2000 F pour un salaire de 200000 F. Ce fonds serait géré par un Institut spécial Education associant dans un partenariat public-privé qui remplacerait l’actuelle Direction des bourses et des stages. L’Etat contribuerait à ce fonds à hauteur d’un pourcentage du budget national fixé par le parlement. Les entreprises commerciales et les établissements d’enseignement secondaire et supérieure privés y contribueraient à hauteur d’un pourcentage de leur chiffre d’affaires d’un taux qui ne dépasserait pas 1%, mais déductible d’impôts. Le Conseil d’Administration serait tripartite, Public, privé burundais et international. La moitié des gains de la loterie nationale et des jeux de hasard (ei Lydia Ludic ) serait affecté au fonds de bourses. Avec cet argent, nos étudiants partout où ils se trouvent seraient dans une situation favorable aux études et à la recherche scientifique. Si les Chinois sont ce qu’ils sont aujourd’hui, c’est qu’ils ont envoyé leurs enfants étudier en masse aux Etats-Unis dans les années 1910 aux frais de l’Etat et des parents. En 1970, le montant de la bourse à l’UOB était 4500 F, équivalant à 50 dollars américains. Donnons aux étudiants au moins l’équivalent de ce montant actualisé.
Ibara riraguye. Mbega basha Kibuye yasaze. Amahera ni mabi basha. urumva aba DD barazi ubwenge, ico cigwa cagizwe n’abatutsi, ejo bazovuga bati mugatora umututsi mwarabonye leur proposition kuri home na bourse z’abanyeshure. Ejo bazotubwira ngo vyavuye muri états généraux, ngo abantu bose bari baserukiwe, abanyeshure, abarimu n’abavyeyi. banyakubahwa, hatumiwe abavyeyi bifise badakeneye izo bourses, bafise amazu i bujumbura, abana babo bazokwiga bataha iwabo. Mbega mwomenya hari umunyagihugu afise umwana yiga muri collège communal mwatumiye? Mbega ko ivyo vyigwa bitangwa mu gifaransa, murabishira mu kirundi mushware imisozi musigurire ba rukoti hanyuma mwumvirize iryo bagona. Ni bangahe bashoboye kwigisha abana babo ama kaminuza ata gafashanyo ka Leta. Mbariza Kibuye ko iyo igihugu kitamufasha yari kwiga kaminuza na doctorat. hari ivyo yavuze ngo boha bourse abafise ama nota menshi. Haaaa, mbega amanota menshi ko aronka abana biga mu mashure meza meza, afise abarimu babinonosoye n’ibikoresho bikwiye, bamwe baheba bo mu ma collèges communaux batagira abarimu babaye abande? Birigwa baravuga ngo n’ibindi bihugu bitanga ingurane. Nibareke kubahenda, ibihugu vy’iburaya hariho ibitanga bourse, nk’ububirigi, baha bourse abana dont les parents n’ont pas de revenus suffisants, bo barafise urugero bafatirako. Ubwongereza, na Canada, batanga ingurane, mugabo bakwishuza uronse akazi kandi naho nyene hariho umushahara ugiye munsi utishura iyo ngurane. Mureke guhenda abantu rero, murondere les mesures d’accompagnement.
Igihugu gifise amahera menshi mugabo aja mu mifuko yabamwe bamwe, nibakure ubunyonyezi bagarukane mukigega c’igihugu ayasahuwe, bigishe abana b’abarundi, hanyuma bubake ama homes universitaires abana bige atankomanzi
No muri Canada baratanga bourse bagatanga n’ingurane. Bourse bayitanga selon les revenus des parents igihe uba na n’abavyeyi, ahandi ni selon tes revenus igihe upanze.
Monsieur Karangwa, Tenez :
* 6 milliards correspond à 0.4 % du budget global de l’état
* Le président a plus de 9 milliards de BIF à sa disposition pour sillonner les campagnes dans ses « bonnes œuvres » , Selon vous, dix mille étudiants qui consomment 6 milliards et un homme qui utilise 9 milliards pour le show, vous trouvez cela normal?
Avant de raconter nimporte quoi, interroge toi :
– Si tu disposes de 9 milliards, va tu donner pour les bourses ? ( et je te rappelle que tu dois les payer chaque annee )
– Je suis sur que si le president utilisent des fonds qui n’ont rien a voir avec les caisses de l’etat donc de quoi te plains tu ?
Ma conclusion, tu veux juste le critiquer…
NON, KIBUYE. IL FAUT D’ABORD CHANGE LE REVENU DES CITOYENS. MBEGA AMAHERA YUBAKA AMAGOROFA KO ABONEKA. NE TOUCHEZ PAS A LA BOURSE DES ÉTUDIANTS. NE PRIVATISEZ PAS LA RÉGIE DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES. CES EXPERTS ONT ÉTÉ PAYES. IL EST NORMAL QU’ILS EXÉCUTENT LA MISSION COMMANDITÉE PAR LE POUVOIR.
Sha aba ba dd ntakindi bari bashigaje atari kurya kaminuza IMWE RUDENDE RWANEGE.
Aho kwubaka amazu ngo abana bava ruguru bashikire mundaro bose,ngo bosohora uwuri mundaro bagaha mushasha,MURUMVA IRYOBARA?CAMPS MUTANGA IBIBANZA BIRUZUYE aho simvuze Campus ROHERO KUKI BATOKWUBAKA?
BAKURE Bourse vya kweri,umwana warukoti nagume kwa rukoti.
Ariko ntaco reka baduhembe kuko nitwe tubatora bagatwara.
Aho aba ETUDIANT SIBO BUCA BAJA KUBIYAMAMARIZA NGO TORA INKONA.
ICO NOBABWIRA KIMWE MWABANYESHURE MWE MUBE MASO,CNDD-FFD IGASUBIRA GUTWARA 2015,BOURSE NA HOME BIZOBA BIGIYE KANDI MUZOMPINYUZA.
VA HASI MWESE MUREKE GUHENDWA MUTORE ABO MUBONA BAZOBUBAHIRIZA MUBURENGANZIRA BWANYU.ABA DD NTA SENTIMENTS IYO KAMINUZA IMWE BARAYISENYURA YOSE NUKURI.
JEW NARATOMBOYE NDAYIMARA ARIKO NDABABAJWE NABASIGAYE INYUMA YANJ.
NE TOUCHE PAS LA QUESTION DE BOURSE ET STAGES S.V.P Je m’adresse aux conférenciers