Suite à la crise de confiance consécutive aux différentes tragédies que le Burundi a connues, la médiation assurée autre fois par les «Bashingantahe » pour faire régner la concorde sociale, n’est plus leur chasse gardée. Dépassés par les événements, les Burundais font recours aux facilitateurs étrangers. Au pays, les « Bashingantahe » doivent composer avec les élus locaux et d’autres personnes éprises de paix et de justice.
D’après Zénon Manirakiza, membre du Conseil national des Bashingantahe, ancien président de la Fondation Intahe et ancien membre de la Commission de réhabilitation de l’institution des ’’Bashingantahe’’, cette institution des ’’Bashingantahe’’ a des racines profondes.
Avant la colonisation, raconte-t-il, les notables sont garants du bon ordre et de la tranquillité, ils jouent le rôle de conseiller des princes et même du roi. « Ils assurent la fonction de prévention et de résolution des conflits », précise-t-il.
Il poursuit son récit : « Disposant de la baguette judiciaire, ’’Intahe’’, ils sont si importants que même le roi se soumet aux décisions de cette institution remontant au tout premier roi, Ntare Cambarantama ».
Par leurs sages conseils, explique-t-il, ces « bashingantahe » régulent le pouvoir et l’adage «Kananira bagabo ntiyimye » (celui qui s’aliène les sages ne peut pas régner), est une sorte d’avertissement.
Samandari, pas si bouffon
Dans un conte, raconte Zénon Manirakiza, Samandari use de ses subterfuges pour amener le roi à recourir aux conseils des « bashingantahe » au lieu de condamner tout prévenu sans des preuves.
Sachant que le volume des légumes se réduit avec la cuisson, Samandari, feignant d’aller voir une personne qui l’appelle, demande à Sa Majesté le Roi, de surveiller sa marmite pleine d’amarante. A son retour, Samandari trouve ses amarantes diminuées. Il accuse alors le roi d’avoir mangé sa pitance.
Voulant crier au scandale, le roi l’en empêche en lui promettant des présents. Prenant la parole à la cour, Samandari disculpe le roi mais fait passer un message : « Il ne faut plus que des innocents soient condamnés sans preuves sur de fausses accusations. »
Au départ était « Ngoma ya Sacega »
Par leur serment, souligne Zénon Manirakiza, ces notables mettent en avant l’intérêt commun, c’est en médiateurs qu’ils tranchent les litiges en toute équité et dans un esprit non répressif. « C’est pour communier que tout le monde partage la bière après chaque affaire conclue », note ce Mushingantahe.
En frappant le sol à l’aide de la baguette judiciaire au bout de chaque énoncé lors des palabres, le notable prend à témoin les « bashingantahe » présents et décédés dont Ngoma ya Sacega, le héros de l’ « intahe » pour son intégrité en toute circonstance.
Il est à l’origine de cette institution, souligne Zénon Manirakiza, pour avoir osé trancher en défaveur de la Mort, « Urupfu », en conflit avec Dieu, « Imana ». La Faucheuse prétend être maîtresse de la vie puisque pouvant l’ôter.
Appelé à assurer la médiation malgré les menaces proférées par la Mort, Ngoma ya Sacega ne lui donne pas raison. Elle l’exécute. Mais avant ce rendez-vous fatal, il confie à quelques hommes ce qui l’attend : une mort inéluctable pour sa décision de dire la vérité quel qu’en soit le prix. Il leur demandera de faire pareil quoi qu’il en coûte.
Les « Bashingantahe » face à la chicotte et au parti unique
Lors de la colonisation belge, explique Zénon Manirakiza, les ’’Bashingantahe’’ sont dénigrés, les Blancs les qualifient de « petits groupes composés d’une élite riche jugeant les pauvres et de façon injuste ».
A la moindre faute, note Zénon Manirakiza, ils sont fouettés publiquement mais ces ’’Bashingantahe’’ supportent cette humiliation. En 1943, les Belges mettent en place des tribunaux et interdisent aux notables de trancher les litiges.
Après l’indépendance du Burundi, fait remarquer Zénon Manirakiza, les nouveaux maîtres instrumentalisent cette institution. « Lors du parti unique, seuls les plus zélés sont investis. L’intégrité compte peu », déplore ce membre du Conseil national des Bashingantahe.
« Des élèves seront déclarés notables après avoir obtenus leur diplôme de même que des militaires après le Centre d’instruction», regrette Zénon Manirakiza. Selon lui, le régime Bagaza enfonce le clou en 1985 en interdisant l’ investiture des notables même s’ils ont bravé cette interdiction.
Lors du régime Buyoya, un décret-loi régissant le Conseil des Bashingantahe pour l’Unité et la Réconciliation est signé, c’était le 3 janvier 1997 :« J’en fais partie mais dès la première réunion, je propose que cet organe soit plutôt appelé ’’Commission de réhabilitation de l’institution des Bashingantahe et nous avons travaillé sur cette base », se rappelle Zénon Manirakiza.
vraiment jadis l’ institution de bashingantahe etait extrement efficace.mais aujourd’hui il est imposssible qu’ elle puisse continuer à fonctionner car aujourd’hui on trouve beaucoup des problemes qui les depasser au plan de la maitrise de la loi.les violances,les massacres, les conflits fonciers tous ça ils n’en sont pas capables de trancher.donc qu’on ne la parle plus si non il faut faire appel aux tribunauts et aux droits.merci
Si l’institution des Bashingantahe ne pouvait rien faire ou dire devant les massacres des innocents, à quoi alors sert-elle? C’st une institution de trop ou de complicité. En ce moment elle n’a pas disparaître de la société burundaise. On sert ou on ne sert à rien. Il ne suffit pas de vous habiller en longues pagnes, le Murundi actuel a besoin de l’efficacité et non du prestige qui n’en est pas un. Dans un Etat de droit, il existe un service de renseignement et de contrôle de la société et non des institutions déguisées comme celle des Bashingantahe. Je parle d’expérience, sur ma colline, je n’ai jamais vu les Bashingantahe traduire en justice les batutsi. Seules étaient trainés les petites gens, les pauvres. En plus on devrait payer en bière ces Bashingantahe. Sans cruches de bière la personne perdait d’avance.
Sur ma colline, ont été promu au grade de Bashingantahe les hommes riches. Je ne sais pas ce qui se passait chez M. Zenon. De plus le faiseur de ces bashingatntahe était originaire de Bururi, alors que cela se passait au centre. Vous ne vous imaginez pas la quantité de cruche de bière, de viande qu’il fallait donner pour être de cette race d’Abashingantahe?
M. Zenon, désolé pour ta croyance mais franchement, on devait banir ce mot dans notre lexique des mots Rundi. Du reste, ninde yadukanye iryo jambo, inconnu dans nos imigani?
Mr Zénon, pourriez-vous citer un exemple dans l’histoire réscente où quelqu’un au pouvoir aurait été traduit en justice devant les bashingantahe. N’est-ce pas que seuls les pauvres étaient trainés devant tes bashingantahe? J’ai toujours demandé et on ne m’a jamais donné de réponse, où étaient les Bashingantahe en 72, en 93…?
Urahenda abiwanyu.
Je viens de lire tous vos commentaires, chers internautes. Quand je me sjis confié à Iwacu, c’était pour répondre à une question précise: la validité de la médiation assurée par les bashingantahe. Pas donc question d’engager un débat inutile; Bagabo vs Bashingantahe. Je ne sais pas d’où vient ce raccourci mais en vérité, abashingantahe n’ont jamais pris les armes pour se battre. Le pourrient-ils puisque la majorité sont partisant de la non violence active. Ne cherchez pas leurs forces sur les bras ou dans les armes qu’ils ne portenant jamais. La force de la parole, la sagesse tout court. Aussi, vérifiez bien: ce n’est ni l’administrateur, le chef de colline, le chef de quartier ni le chef de poste de police qui vient à ton secours quand se pose chez toi un conflit d’ordre social. Ce n’est pas le chef de poste de police qui vient dénouer les conflits le jour de la levée de deuil définitive. C’est bel est bien ces bashingantahe qui ont prêté le serment éternel puisque même après notre mort, nous serons là avec vous. Nier notre existe c’est comme respirer de l’oxygène tout en souhaitant qu’il n’existe. Quant à moi, je suis visible, trouvable et prêt à discuter avec toute personne qui se donne la peine de réfléchir, pas avec n’importe qui. Il faut, à un certain moment, accepter de se placer au-dessus de la mêlée et assumer les conséquences de son engageent personnel. Les bashingantahe sont là et resteront là: au Burundi.
@Backary,
La meme chanson DD: “enfer, précedents dirigeants, millions d,exilés”, patati patata. De la fumisterie pour noyer un bilan desastreux. L’etau se reserre sur vous. Les bailleurs de fonds vous ont lâchés.
You got an F, and two Ds. Total: FDD.
Faites vos valises. Des Hutu plus intelligents existent, s’il en faut, pour diriger le pays.
@Lead
« Des Hutu plus intelligents existent, s’il en faut, pour diriger le pays. »
L’intelligence ne suffit pas pour diriger! Je ne sais pas de quelle intelligence tu parles! En maths? En Droit? En magouille? En escroquerie? Car j’en connais dans ceux dont tu te moques qui ont d’éminents diplômes! Et j’en ai déjà vu dans le passé avec d’éminents diplômes mais qui n’ont pas empêché le pays de sombrer! Bref, l’intelligence pour faire du bien pour le pays est peut-être une condition nécessaire, mais pas du tout suffisante! Arrêtez cette naïveté, si pas cette démagogie!
Faire du bien??? On ne vous le demande pas. Ce serait naif de notre part. Quant a la demagogie,
nous l’assumons. On vous a promis l,aeroport de Bugendana, et la CVR avant Dec 31. On livrera. Patientez.
@lead
L’aéroport de Bugendana était une blague. Il y avait plus urgent que cela! Comme disait l’autre en parlant de Dieu qui, disant aux juifs qu’ils étaient un peuple élu! Qu’il leur racontait une blague qu’ils ont pris au sérieux.
Quant à la CVR, je n’y ai jamais cru une seconde, et pourtant je compte plusieurs victimes de cette barbarie dans mon entourage, notamment mon vieux qui a été transpercé de baïonnettes à ses 77 ans par l’armée mono éthnique!
Reka, Reka…Nta Bashingatahe dufise. Jewe nari kwemera ko dufise abo biyita « Bashingantahe” iyo le lendemain de cette fatidique nuit du 21 octobre 1993, baca bava hasi bakiyamiriza ibiriko biraba au risque de leur vie (c’est ça ubushingantahe en fait). On aurait évité beaucoup de pertes de vie des burundais, toute ethnie confondue…
@Karabona à @Intahe
«Uti “agandaguwe n’aboba biyita abagenzi biwe” [Mayugi]. Ubivuga nk’umuhinga wavyo. Vends la meche! Wotubwira icishe Nyandwi (votre ministre de l’Interieur)?»
Les rumeurs zivuga yuko yagandaguwe na une clique des DDs qui le trouvait plus présidentiable que les revants du kibira, les seuls, disait-on, méritant le Siège suprême du Pays… Erega muramenya ko kwica un gênant ou un indésirable de la sphère politique ari ikintu gikunze kwibonekeza cane mu ma jeux politiques. Ni naco gituma abahutu, en tant qu’ethnie, et tutsi également, baguma bagandagugwa vu que la Gouvernance burundaise ishimikiye ku moko hutu/tutsi. Ubu hoho hiyongereyeko le «multipartisme» le problème s’est empiré!… Mbona vyiza rero aruko les deux ethnies longtemps visées par ces actes ignobles, et aujourd’hui plus que jamais les politiciens car menacés de plus en plus par de tels actes aussi, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition, devraient ensemble lutter contre ces oppressions gratuites devenues fléau au Burundi. Remarquez bien que dans de telles tourmentes lorsque UN ou DES burundais, ici masse populaire, n’y laissent pas leur peau, ils sont emprisonnés souvent même à vie, ce qui prouve à suffisance l’implication et la responsabilité à part entière des tenants du pouvoir… L’appel à la SOLIDARITÉ CITOYENNE pour mieux éradiquer ce terrible et cruel fléau enraciné au Burundi serait de mise!…
Cela se voit que beaucoup confondent l’institution d’Ubushingantahe et l’ethnie tutsi.
Je suis hutu et je vous écrit pour vous affirmer que cette institution n’as pas d’ethnie.
Si cette institution a échoué sa mission durant les différents crises, sache que c’est parce qu’elle avait était préalablement affaibli par différents pouvoirs qui lui déniaient son rôle tout en le dénigrant.
Etre diplômé, être élu ou subir les tirs d’aguérissement ne font pas de quelqu’un un homme digne de réconcilier les gens.
Pire encore, un élu l’est dans le cadre d’un parti politique: cela est déjà un facteur qui lui ôte sa qualité de médiateur alors qu’un Mushingantahe(Du moins dans la tradition) était choisi en fonction de sa probité , sa sagesse et de son courage.
Un élu a des maîtres qui lui dictent la conduite à prendre alors que le Mushingantahe n’en avait pas.
Un élu a des intérêt matériels lié à son poste alors qu’un Mushingantahe n’en avait pas.
Ceci fait qu’un élu se bat pour conserver son poste , ce que ne faisait pas un Mushingantahe.
Perdre la qualité d’élu est lié à des élections(On peux mal se comporter et être élu surtout avec les fameuses listes bloquées) alors que la qualité d’Ubushingantahe se perdait par un mauvais comportement(donc devoir de bien se comporter).
Ne pas être élu n’est pas humiliant alors que perdre la qualité d’Ubushingantahe était très humiliant(il y a peu à perdre sur le plan psychologique comme élu que comme Mushingantahe sutrout pour ceux qui sont matériellement à l’aise)
De plus un élu n’est pas élu pour sa probité mais plutôt pour ses compétences politiques(verve, mobilisation,….)
On peux trouvé une infinité de différences qui montre qu’un élu n’as pas de qualités requises pour jouer le rôle d’un Mushingantahe. Aussi vais-je m’arrêter là.
Sachez que la perte de cette institution(si elle venait à se concrétiser) est une perte historique pour toute la nation Burundaise.
Quant aux élus, vous êtes sans ignorer que notre système politique (de la dictature à la démocratie) fait émerger les plus astucieux et non pas les plus probes (encore moins les plus sages). De plus, nos maux sont venus des politiciens (dont des élus).
Peux -on se confier à eux pour résoudre nos conflits, surtout dans nos familles ,villages et quartiers? Je vous prie de méditer là dessus!!!!!!
Ehe ndakubwire ga Saleh, si demain on t’élirait comme Président de la République du Burundi, je parie que tous les organes institutionnels initiés et instaurés aujourd’hui par les DDs, zokwitirigwa canke zikaba menacés par les partisans du parti politique dont toi même tu es issu. Ntitubitebeko cane kuko exemples ni nyinshi cane et je t’en avance juste un comme on est sur le sujet. Au temps de l’Uprona pro-tutsi, l’Union des femmes burundaises, UFB en sigle, yatwagwa na bande malgré la présence en grand nombre de hutukazi au Burundi? Et qui prenait à ce moment-là l’avion pour participer aux colloques et assemblées internationales dédiés à la Femme?… Et aujourd’hui, quel organe principal qui est chargé de promouvoir la Femme burundaise au Burundi et sur la scène internationale? Il est issu et piloté par quel parti politique, alors que toutes les femmes burundaises ne sont pas membres et partisannes du CNDD-FDD? Ivyo ndakubwira ni akamye, et on ne peut rien y changer… Imagine alors une seconde, si le gouvernement en place devait reconnaître officiellement ces institutions traditionnelles de bashingantahe à l’ère des partis politiques en mal de vivre ensemble et du dysfonctionnement apparent de l’appareil étatique où les pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif en font tous à la fois un. D’ores et déjà, je ne pense pas que cela ferait l’affaire de tout le monde si ce n’est qu’empirer le phénomène de NYAKURISATION ou autres concepts et nouveautés à la merci des gouvernements en place.
Il faut que dutandukanya « Ubushinganahe » n « umushingantahe ». Ivyo bintu biratandiukanye caane!
Ubushingantahe ni notion atahandi iri atari mu burundi gusa. Abndi bafise equivalence du meme notion aikoatari efficace. 2. Umushingantahe aha niho twapfiriye n. aba mercenaire babaporana barahamba icizere c’igihugu cose! Nakagaruka!!
@ Article par Iwacu, 3è et dernière page/
« Pour M. Habonimana, qu’on le veuille ou non, n’eût été l’intervention des Bashingantahe, la situation aurait été chaotique [Allusion aux tueries et génocides du Burundi]. Il persiste et signe : « Nous n’avons pas perdu nos pédales, le rôle réconciliateur reste le nôtre ».
Ces propos de M. Habonimana prouvent à suffisance que ces bashingantahe n’étaient que des farceurs hors pair!… Murumva ga ntu, ngo la situation aurait été chaotique [même pas PLUS chaotique ou PIRE, svp!], n’eût été leur intervention! Vyoba vyiza ahubwo que la liste de tous ces charlatans du temps des mabi au Burundi soit considérée à la CVR.
La notion selon laquelle « les elus deviennent automatiquement les Bashingantahe ou Bagabo » est totalement fausse. Ca date du temps de l’Uprona – parti unique. La notion d’ubushingantahe est liee a la conscience, la sagesse et l’esprit de justice. Depuis longtemps, certains elus sont recrutes parmi les menteurs et ruses, les plus corrompus, les plus riches et les plus violents. Ils sont de toutes les ethnies.
Les eleus actuels comme dans le passe d’ailleurs, ce sont des instruments politiques. Parmi eu, il ya de vrais bashingantahe, mais une bonne partie restante se comporte comme les Imbonerakure. Ils preferent menacer ou tuer que resoudre un conflict ponctuel. Kekenwa peut dire tout ce qu’il veut
Mon ami–le regretté Nicolas Mayugi– etait en mission au Canada (en 1989 si j,ai bonne memoire). Il anima une conference publique a l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales.
Apres son brillant exposé, un zelé hutisant (il doit avoir la soixantaine aujourd,hui) prit la parole pour qualifier Mayugi de “hutu de service venu raconter des bobards”.
La replique de Mayugi fut sanglante. Je cite: “Je te remercie pour la GRANDEUR de la PETITESSE de ta PENSée”, et d’ajouter (en Kirundi cette fois et debout, le doigt pointé vers l’insolent): “Ariko niyaba so yari umukungu, data yari umushingantahe”. Une longue ovation suivit, puis un silence de mort. Le combat etait terminé sur un K.O. Aucun autre Hutiste (pas Hutu) n’osa poser de question.
Le lendemain, le representant de cette communauté Hutiste dut se rendre a l,hotel de Mayugi pour demander pardon (au nom de sa communauté), avec une lettre ecrite et signée par le fameux fils de mukungu.
Mon message a la jeune generation: Le Burundi regorge de beaucoup de Bashingantahe inebranlables a l,image de Mayugi, et il en sera toujours ainsi, n’en deplaise aux marchands d,illusions. A vous de decider ce que vous voulez etre!
Mugabo nticabujije ko ahwera mu buryo bw’akayoberabahinga, kumbure mbere agandaguwe n’aboba biyita abagenzi biwe. Dushirire document ivuga ivyo bintu kuri iyi site tuvyisomere uzoba ugize neza. Nayo abashingantahe, ni bibereho. Mugabo ntibaseruke gusa harenganijwe uwo basangaye akaryango, akoko, canke izindi nyungu, ni baseruke igihe cose ukuri kuriko kuragandagurwa. Mbega mu 72 nta bashingantahe bariho. Bakoze iki ngo bakize abarundi bariko bahonerezwa kw’icumu, ku migano, ku nkoho no ku ma-blindé? Mbega mu 93 nta bashingantahe bariho, bakoze iki ngo bakingire inzego zitwara igihugu hanyuma bahagarike n’ihonyabantu ryakwirikiye vyatumye ka gahugu keza gatembagarira mu manga? Des questions à méditer svp.
Uti “agandaguwe n,aboba biyita abagenzi biwe”. Ubivuga nk’umuhinga wavyo. Vends la meche!
Wotubwira icishe Nyandwi (votre ministre de l,Interieur)?
@Intahe
Si vos bashingantahe étaient ce dont vous rêvez (ce que vous dites sur eux c’est plutôt un mythe), le pays n’en serait pas là où il a été! Sinon votre anecdote du Canada avec Mayugi que vous racontez ressemble plus à une légende qu’à un fait réel! Les hutus ou les tutsis de service ont existé et existeront toujours, dommage pour Mayugi qu’il soit parti trop tôt, car il l’aurait fait ses constatations lui-même.
Interessant que tu trouves ça surrealiste! J’etais present. Je revois encore la scene. C’etait épique!
@Intahe
Naho witwaza K’O ya Mayugi, umenye ko imisega myinshi iruhira gukinagiza imigunza akaba ariyo yonyene isigara kunama (canke kunyama)!
Erega mwa ba DD mwe, igituma mwanka abashingantahe ni kimwe. Face a eux vous ne faites pas le poids:
Vous êtes pour la plupart de petits trapus d esprit complexés. Vous niez l évidence et vous refusez même d évoluer. Vous avez cultivé en vous un sentiment dangereux de dénigrés qui est devenu une maladie. Je peux vous assurer que beaucoup d entre vous avez un grand complexe d infériorité et ca vous bloque et vous empêche de bien gouverner alors que vous avez tous les instruments. Mwicura akagaye , ababarenganya n abansi a chacun coin de rue. Résultat: Vous avez des idées négatives qui vous conduisent a la violence gratuite. Vous manquez de sérénité et ca vous nuit terriblement parce que vous devenez maladroits et brutaux. Même quand c est nécessaire vous n êtes pas capables de vous mettre en cause alors que c est ca l ubushingantahe: kwemera ijambo ritsinze irindi. Vous préférez aller vous peinturer dans le coin ngo muri abagabo. Ico mbona coco ni uko a l allure ou vont les choses intwaro yanyu igiye kubaca mu myanya y intoke kandi abo mwibaza ngo mwarahabuje nibo bazobikomera amashi imbere ya bose. Si vous n êtes d accord avec moi muramaze kwibaza aumoins pourquoi vous avez autant de mal a gouverner le pays et a asseoir votre autorité quand bien même vous êtes la majorité numérique. Moi je sais: il vous manque la sagesse et la noblesse des bashingantahe.
Ganza musabwe
Mabinga,
Tu demandes la lune a ces écervelés! Ni ibirende. Laissez-les disparaitre, a petit feu. Leur regne aura ete un accident geologique. Peut-etre nous fallait-il passer par là!
@Mizeze
Votre langage ne dénote pas que votre cerveau soit plus loti que celui de ceux que vous traitez de tous les noms d’oiseaux! Accident géologique ou pas, les précédents dirigeants n’ont pas fait mieux puisque on a vu dans quel enfer ils ont conduit le pays, un accident géologique qui a emporté près d’un millions d’âmes et fait un autre million d’exilés!
Bonjour chers amis,
La notion d’Ubushingantahe est obsolète et je ne sais même pas pourquoi un tel débat est mis à la place publique. Si dans le temps, des hommes et femmes intègres ont effectivement joué un rôle extraordinaire en tranchant des litiges entre voisons, je pense que depuis l’avenement de cette fameuse 1ère République des Hima, tout à été enterré. Dès cette période, imbunuza, imihimbiri sont devenus aussi des Bashingantahe. Et puis, pour être Umushingantahe, tu devais être Umudasigana et puis, tu trouves au sein de cette race des Bashingantahe, des prêtres comme Ntabona. Pour dire que personnellement je préfère la notion d' »ubugabo » car dit-on « Ahari abagabo ntihagwa ibara ». Par contre, je ne sais pas où étaient ces Bashingantahe durant les crises et génocides qui ont enduillé le Burundi.
Par ailleurs, je lance un défi à tous les lecteurs d’Iwacu de me trouver une citation burundaise, genre umugani, qui contient la notion d’Umushingantahe.
Bon we et au boulot pour me trouver cette citation
La noblesse des Bashingantahe les met a l’abri de la vulgarité chere a vous.
Umugabo ni uwurya utwiwe n’utwabandi. Vous etes imbattables la-dessus, hen! Demandez a l,Olucome. Salutations a “Utwo tugabo”, comme vous appelle Maître R.
Abanyabuhonga babiri barasinze umwe akubiswe cane aca aravuza induru ati ntabara ntabara bashingantahe…!!! Uwundi ari hafi yabo ati uragowe nyaburya ushika mw’i Jenda….!!! Namwe ibi bintu mwandika ku bashingantahe ndazi igituma muvyandika ariko nibaza ko mwihenda cane…! Abashingantahe nabakuriye mwo naje ndazi akamaro kabo…! Ndikebanuye…!
Turagowe kuva hari abantu mumyaka tugezeho babona ko abashingantahe ataco bamaze mugihugu. Iyo ataba abashingantahe intambara ntiyari guhagarara? .Ariko abashingantahe baba (hutu et tutsi)barahaze rugabo baruvikana ntaho ivyo buvikanye vyase ariko harumusi tutazi uburundi buzotwangwa nabashingantahe.
NGO abashingantahe bakoziki? Nibo bakorera iperereza bagatanga amakuru Kwa musitanteri yerekeranye nabahutu bategerezwa kwicwa Canke bakanyarwa. Abo Bantu barabagesera ntimusubire kubavuga svp
M. Zenon Ntaco muba mwigereranya na Ngoma ya Sacega. Ko mutigeze mubwira ukuri abarundi igihe kuva les annees 60 abantu bicwa. Akarenganyo kaba mu mashure abarundi bamwe bagakumirwa ko mutavuga muti ivyo ni bibi. Mwatinya iki?
Ubu ho muravuga kubera hari liberté d’expression.
Tureke kuza turahendana.
Igihugu gikeneye imvuga kuri zidatinye rukamvye
Ndanezerewe no kurorera ingene bahamba urwego rw’abashingantahe, guko rwari rwapfuye kuva kera guko rwari rwubakiye kukinyoma.Ehe raba Micombero na Simbananiye barengere K’utwana twose tw’utunyeshule tw’uduhutu batwice ngo ni utumenja, umuhutu wese akanura yaba umucommercant canke umufonctionnaire bice, hanyuma urwo rwego rw’abashingantahe rwihorere guko qui ne dit mot consent. Comme Kananirabagabo atimye, Iyo babuza Micombero gusasika inganda vyari guhagarara.akamaramaza ni muri Kaminuza aho abauniversitaires bishe abanyeshule barenga mirongo itanu b’abahutu kandi abo ba Universitaires ko bari bararonse amadiplomes ya Humanités, bitwa ko bari abashingantahe. Hanyuma haca haboneka abashingantahe bica abandi bashingantahe izuba riva, ahu’ubgo hari hakwiye gushingwa umusi wo kuganduka burundu k’ urwego rw’abashingantahe.
Geza aho, geza aho!!!! Muzogeza ryari guhenda abantu???? Mbega akaga kagiye gashikira Uburundi kuva 1959 gushika uno musi 2013, abo « Bashingantahe » ko tutigeze tubona canke ngo twumve uwuhaguruka akavyiyamiriza???? Na cane cane urupfu rwa President Melchior NDADAYE. Abo « Bashingantahe », ibara ntiryaguye babona? Bavuze iki????? Mbese muri kaminuza y’Uburundi batwigisha ko « Institution des Bashingantahe est morte » Cfr Prof Paul Nkunzimana, syllabus du Cours de Sociologie générale, première candidature, A/A:2004-2005. Kandi ndamushigikiye, nta bashingantahe bari mu Burundi, nimba bahari naho bararaba bikebuke babe abashingantahe b’ukuri hakuba abo ku majambo no ku rurimi gusa.
Je suis né vers les années 53 et j’ai grandi dans la psychose de ce phénomènes des ratés. J’appelle « ratés » les membres de cette institution, car tous ceux que je connais avaient une conduite délétère et mesquine. Umushingantahe yavyuka hakiri kari, afise inkoni yiwe ku bitugu, yambaye ipantalo itagira ibirato, akazinduka ku ngo z’abantu kubabaza amakuru, ariko yabaza amakuru aho rwahiye gusa.
Leurs jugements étaient entachées d’injustice et de préjugés. Seule une catégorie de la population avait droit à une justice penchée en leur faveur . Ce sont eux qui ont renforcé le conflit agriculteur-éleveur, par leur principe ngo » ndonesha sineshwa » ca veut dire » je fais paitre mon troupeau dans tes champs, mais jamais tu ne gagneras un procès. Injustice, prise de poitions partisanes ont entaché n »ont jamais arrangé la vie sociale burundaise. J’ai discuté une fois avec Zenon; il connait la vérité, et je pense qu’il n’a pas tout dit
A Bigirimana Jean
« Je suis né vers les années 53 » ……
Juste une question rapide….! Il y a combien d’années 53? Soyons logique. Soit on est né vers les années 50 soit on est né en 1953 pas vers les années 53 car il n y a qu’une seule année 53….!!! Igifaransa kiracatugoye et ceci témoigne de notre manque de formation solide et rigoureuse mu bintu vyinshi d’où souvent la légèreté de nos jugements dans ce forum que Mr KABURAHE a gentiment mis à notre disposition..! Des fois sinshobora kuvyihanganira…..! Mpore…ariko ukomeze kwiga kugira utere imbere no mu gifaransa birafasha…!
@Karabaye
Niyumvira ko « ijambo rigukunze rikuguma munda! ».
Il faut qu’on se dise la vérité et l’admettre si l’on veut, le « Muzungu » avait bien compris; et les Barundi ont compris. Qu’on cesse de manipuler l’opinion alors.
1. Zénon Manirakiza a bien compris : les ’’Bashingantahe’’ sont dénigrés, les Blancs les qualifient de « petits groupes composés d’une élite riche jugeant les pauvres et de façon injuste ».
2. Les ’’Bashingantahe’’ ont échoué, ils sont choisi d’allier leur baguette aux blindés et kalachnikovs.
3. Abagabo ont réussi : bagarukiye igihugu pendant que les ’’Bashingantahe’’ avaient pris position contre eux.
4. Tous les sans-échec avaient les mêmes baguette que les ’’Bashingantahe’’ : ils sont les mêmes.
5. Les ’’Bashingantahe’’ n’ont plus de place dans la société NATIONALE burundaise, mais uniquement dans la tradition de quelques TUTSI (pas tous) uniquement.
@Bornto
Donc Zenon devrait démissioner puisq’il ne fait pas partie de tes quelques Tutsi?
Tu as raison sur toute la ligne!!!!