« La cessation immédiate et sans condition aucune des hostilités à l’Est de République démocratique du Congo, le retour des déplacés et réfugiés dans leurs milieux d’origine », c’est ce que demande la Coalition de la Société Civile de la région des Grands Lacs (COSOC-GL) alors qu’elle dénonce l’exploitation illégale des ressources naturelles en RDC.
Ces propos sont tirés d’une déclaration rendue publique à l’issue d’un atelier de formation tenu du 5 au 7 novembre à Bujumbura. Les membres de cette coalition condamnent la persistance des conflits et le regain des violences à l’Est de la RDC, dénonçant les violations massives graves des droits de l’Homme à l’endroit de paisibles citoyens, sans citer de nom.
Cette coalition recommande au Secrétaire exécutif de la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs et aux Etats membres de la CIRGL, de poursuivre sans relâche les efforts visant à ramener la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans cette sous-région.
Elle leur demande de s’investir avec fermeté dans la résolution des conflits à l’Est de la RDC. Selon cette Coalition, il faut aussi fournir une assistance adéquate aux victimes des conflits dans cette partie de la RDC. « Promouvoir un dialogue sincère et franc entre les Etats de la région, la justice et le respect strict des droits de l’homme, soutenir la mise en œuvre des instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux relatifs à la reforme du secteur minier à l’Est de la RDC et dans toute la région des Grands Lacs », insiste la COSOC-GL.
Elle appelle la Communauté internationale à appuyer les efforts de la CIRGL visant à ramener la paix dans la région. D’après la Cosoc-GL, il faut arrêter des mesures conséquentes et appropriées à l’encontre des auteurs des crimes de guerre. Elle signale ici, les crimes de génocide, les crimes économiques et la violation du droit international humanitaire. Et cela doit se faire, conclut-elle, conformément aux instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux.
La Cosoc-GL se dit déterminée à œuvrer pour la recherche et la consolidation de la paix. « Aucune raison ne peut justifier les massacres, les tueries, les viols des femmes et l’enrôlement des enfants et le tout, suivi de pillages systématiques des ressources naturelles », précise-t-elle. Cette déclaration est cosignée par les représentants des quatre pays à savoir le Burundi, la RD-Congo, Rwanda et Ouganda.