Dans le cadre des activités organisées pour la célébration de la journée internationale de la femme, l’ONG ActionAid a organisé ce vendredi 15 mars un atelier d’échange avec les acteurs intervenant dans la protection des droits des femmes. Le thème était « La femme au centre des programmes innovants de protection sociale».
Sans contrepartie évidente pour son travail, la femme, si ce ne sont pas ses droits qui sont bafoués, son travail n’est pas apprécié à sa juste valeur. Sans cesse, elle doit se démener pour qu’elle soit estimée, mieux considérée etc. Ce, à cause d’une législation lacunaire en matière de la protection de son travail.
Un élément mis en exergue par Me Albert Arakaza dans son exposé sur l’ «Accès des femmes aux services publics et infrastructures durables». Me Arakaza estime que tous les acteurs, en tête, les pouvoirs publics doivent mettre en place des lois pour protéger la femme dans l’exercice de son travail. « C’est vital pour la croissance économique. Car, à plus de 90%, c’est leur travail qui fait tourner l’économie nationale ».
Un avis partagé par le parterre des participants. Renilde Ndayishimiye, sénatrice, élue dans la province de Bujumbura, demande qu’un accent soit aussi mis sur la sensibilisation des hommes. «Dans la plupart des cas, ce sont eux qui sont à l’origine de ces inégalités. Pour ce, un travail de fond importe afin qu’ils comprennent qu’il ne doit pas y avoir une politique de deux poids deux mesures au niveau des salaires».
Pour rappel, cette campagne qui a débuté le 8 mars, se clôturera le 22 mars.