Aux ‘’Inyankamugayo ‘’ (nom de ses militants), le président du CNL, Agathon Rwasa, a délivré un « message spécial » : « Enseignons la paix et combattons la violence sous toutes ses formes. Enseignons l’amour, source d’unité. Combattons la haine et les divisions. » C’était ce dimanche 10 mars lors de l’ouverture de la permanence nationale de son parti, sise sur le Boulevard de l’Uprona.
Le président du CNL a déclaré que son parti rassemble des Burundais qui n’ont cessé de lutter pour la dignité du Burundi, depuis les années 1980. Il a ainsi appelé les Burundais à ne pas être prisonniers du passé douloureux, à se réconcilier pour un meilleur avenir. « Pour ce, nous devons opter pour un nouveau comportement, responsable et digne, une tolérance et un pardon mutuel ainsi que la réconciliation nationale et internationale.»
L’exclusion des uns et des autres, l’égoïsme, poursuit-il, n’ont donné naissance qu’aux divisions de tous genres. Ce qui a débouché, selon lui, sur des tueries qui ont terni l’image du pays et de son peuple. Les divisions sur base ethnique n’ont aucun fondement. « Personne n’a opéré le choix de ses parents. »
Il les a, en outre, invités à enseigner l’équité, à combattre l’injustice, l’égoïsme et ses corollaires. « Fournissons toutes nos énergies pour qu’ensemble nous conduisions le Burundi et les Burundais au vrai changement, porteur du bonheur, de la dignité et de la prospérité pour tous ».
Etaient présents aux cérémonies, entre autres, le président du parti Cndd-Fdd en mairie de Bujumbura, des membres de la coalition Amizero y’Abarundi tels que Yves Sahinguvu, Tatien Sibomana, Evariste Ngayimpenda, des ambassadeurs accrédités à Bujumbura (UE, Belgique, France, Allemagne).
Pour rappel, l’ouverture de cette permanence avait été refusée par le maire de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, le week-end dernier, pour des raisons sécuritaires.