«Nous n’avons pas bien planifié le programme de l’enseignement des métiers», a déclaré, ce mercredi 8 novembre, la ministre de l’Education nationale dans un atelier d’échanges au sujet de ces écoles.
Janvière Ndirahisha reconnaît que le lancement de ce programme n’a pas été précédé par une prévision de ses exigences. Notamment, le nombre d’enseignants, leur niveau intellectuel, la durée des enseignements, etc. «C’est notre constat quand nous faisons des descentes sur le terrain». Chaque commune a été dotée d’un établissement d’enseignement des métiers.
Ce membre du gouvernement prévoit une réorganisation de l’enseignement des métiers. L’apprentissage de l’agriculture et de l’élevage nécessite d’autres connaissances complémentaires.
Pour la culture des pommes de terre par exemple, l’apprenant doit savoir non seulement comment les conserver mais aussi leur commercialisation. L’élevage des vaches à des fins commerciales implique la vente du lait, etc.
Chaque formation sera sanctionnée par un certificat.