Après l’expiration ce mercredi 16 mars du délai d’enregistrement des motos et des tuk-tuk circulant en mairie de Bujumbura, la plupart des conducteurs de ces deux-roues et tricycles demandent qu’il y ait une prolongation afin qu’ils puissent être en ordre.
Dans les différents centres d’enregistrement visités, il se remarquait encore ce mercredi des conducteurs de ces motos et tricycles venus pour ces formalités recommandées par le ministre de l’Intérieur du Développement communautaire et de la Sécurité publique.
C’est dans le cadre de la mise en application de la mesure limitant l’espace de circulation pour les motos, les vélos et les tricycles. Mais certains d’entre eux n’ont pas été enregistrés faute de documents au complet.
« Trois jours ne suffisent pas car les conducteurs des tuk-tuk et de motos sont nombreux, et en plus, il y a des gens qui n’avaient pas encore fait les transferts », plaide un conducteur de tricycle interrogé.
Selon un conducteur de moto rencontré, c’est une chose que l’on ne fait pas en une seule journée. « Et il y a d’autres qui ne l’ont pas encore fait faute de moyens pour payer les frais de transfert et sans ces transferts, impossible d’enregistrer sa moto ni son tuk-tuk ».
« Nous demandons que ce délai soit prolongé et qu’on nous accorde encore au moins 10 ou 15 jours de plus », ont appelé la plupart de conducteurs de motos et de tricycles.
Un délai de grâce de 10 jours pour permettre l’enregistrement des motos, des vélos et des tuk-tuk a été accordé par le ministre chargé de l’Intérieur le 10 mars avant la mise en application de la mesure de limitation de l’espace de circulation de ces deux-roues et tricycles.