La Commission nationale indépendante des droits de l’Homme s’est saisie du cas du journaliste d’Iwacu, Jean Bigirimana, enlevé, il y a plus de 10 jours. Le président de la CNIDH, Jean Baptiste Baribonekeza, affirme intensifier des enquêtes pour pouvoir localiser et récupérer Jean Bigirimana.
Ce mercredi, cette commission a fait une descente à Muramvya. M. Baribonekeza affirme qu’ils ont visité la maison du responsable du Service national de renseignement (SNR) mais aucune trace de Jean Bigirimana n’a été trouvée.
S’exprimant sur l’existence d’une cellule de détention dans cette maison, le président de la CNIDH rejette cela. Il affirme par ailleurs que le responsable du SNR à Muramvya a totalement collaboré.
«Et par surprise, nous avons aussi visité la prison de Muramvya, et nous avons rencontré le commissaire provincial de la police. Aucun élément ne montre que ce journaliste serait passé par Muramvya», ajoute-t-il.
Le président de la CNIDH confie que beaucoup d’informations à leur disposition confirment que Jean Bigirimana a disparu à Bugarama mais que les auteurs restent jusqu’à présent inconnus.
Il déplore néanmoins que ce cas ait été porté à leur connaissance tardivement après trois jours de l’enlèvement. «Ceci ne facilite pas la tâche dans les enquêtes », a-t-il regretté.
Pour lui, de pareils cas doivent être communiqués à cette commission dans la fraîcheur des faits. Il demande aussi aux responsables des médias d’être discrets pour ne pas avertir les auteurs de tels actes et permettre une bonne conduite des enquêtes.
M. Baribonekeza conseille aux journalistes de se conformer à la loi dans leur travail : «Il faut éviter de défendre des intérêts d’un tel ou tel autre politicien pour ne pas se créer des ennemis».
A tous ceux qui se donnent à l’intimidation des journalistes, le président de la CNIDH leur demande de mettre fin à ces pratiques.
Il ne faut jamais accuser des gens sans detenir des preuvess. Vous risquez des creer des ennemis unitiles et ternir votre image.
Wow, Wow, Wow….Donc, M. Baribonekeza s’attendait à debarquer à Muramvya et boom dans la maison du responsable des SNR et y trouver des détenus? Quelle naïveté (canke ni inkinamico)?? Vous voulez nous faire croire que votre descente à Muramvya n’était pas connue? Et que le SNR (malgré qu’ils savaient que vous feriez un tour à cette « prison »), a gardé les personnes détenues illégalement (et tortures) dans cette maison à Rwasanzi pour que la CNIDH puisse les voir et attester que Jean n’y figure pas???!!! Eh bien, Bravo. Merci de votre travail, très « professionnel ».