Vendredi 22 novembre 2024

Politique

Enfant Africain édition 2016 : « Accélérons nos efforts pour la protection des enfants et leurs droits » 

16/06/2016 2
Cynthia Manirambona : « Nous ne nous imposons aux enfants, nous les écoutons pour savoir exactement de quoi ils ont besoin. »
Cynthia Manirambona : « Nous ne nous imposons aux enfants, nous les écoutons pour savoir exactement de quoi ils ont besoin. »

« Plus de 1000 extraits d’acte de naissance pour 1000 enfants non enregistrés et plus de 1000 cartes d’Assurance Maladie (CAM) pour mille familles vulnérables en Mairie de Bujumbura seront distribués dans la semaine de la célébration de l’enfant africain du 16 au 22 juin 2016 », déclare Natacha Nduwimana , la présidente de la synergie des jeunes engagés pour les droits des enfants vulnérables (SJEV). Déclaration faite, ce 14 juin, lors d’une conférence de presse de la SJEV regroupant Jéhovah Jireh (AJEJI), United for Children Burundi Bw uno Musi (UCBUM) et les Pionniers du Réveil et de la Réconciliation (PRR).

Selon Mme Nduwimana, les trois associations opèrent à Buterere. UCBUM encadre les enfants et leurs familles par UCBUM, AJEJI réhabilite et construit les maisons des familles Batwa et PRR assiste les enfants et leurs familles hospitalisés. « Nous travaillons en synergie pour accélérer nos efforts et défendre les droits des enfants », précise Nduwimana.

Pour Cynthia Manirambona, la vice-présidente de la SJEV, la valeur ajoutée de cette synergie est l’écoute. « Nous ne nous imposons pas aux enfants, nous les écoutons pour savoir exactement de quoi ils ont besoin. Nous les laissons rêver.»

Par ailleurs, elle interpelle le secteur privé à s’engager davantage pour la défense des droits des enfants. « Si on ne s’y investit pas à temps, le problème des enfants vulnérables et en situation de rue persistera pour toujours. »

Du 16 au 22 juin, différentes activités seront organisées, entre autres le dépistage volontaire au centre-ville, le 17 juin, des débats et des témoignages des anciens enfants-soldats, le 20 juin, au Musée vivant, etc.

Forum des lecteurs d'Iwacu

2 réactions
  1. Kimaranyi

    Pendant cette semaine il faudra aussi plaider pour les enfants qui sont aujourd’hui maltraités pour avoir fait comme tous les autres enfants en gribouillant la photo du vice-dieu du Burundi. Je suis sûr que le président actuel aurait fait des gribouillis dans les livres quand il était encore adolescent. Tout au moins il a dessiné un footballeur dans un livre . Méritait il la prison à l’épique ? Monsieur le pasteur président il est écrit dans la bible » ne faites pas aux autres ce que tu ne voudrez pas qu’on te fasse »

  2. Euphrasie Ngoyi Gaugbe

    Message au ministere de l’education, Ministere de la Justice, Ministere de l’Interieur, Ministere de la Securite Publique et la Presidence de la Republique du Burundi:

    La Journée de l’Enfant Africain est l’occasion de nous remémorer ce 16 juin 1976 à Soweto où des milliers d’élèves sud-africains noirs ont manifesté pour protester contre la qualité inférieure de leur éducation et pour exiger que l’on respecte leur droit à un enseignement dispensé dans leur propre langue. Des centaines de jeunes garçons et filles ont été blessés par balles et au cours des deux semaines de protestation suivantes, une centaine de personnes ont été tuées et plus de 1 000 blessées.

    Le thème de cette année pour la célébration de la Journée de l’Enfant Africain est le droit à la participation des enfants : que les enfants soient vus et entendus. La participation des enfants est l’un des principes fondamentaux de la Convention Relative aux Droits de l’Enfant et de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être des Enfants, toutes deux ratifiés par le Burundi.

    Le thème cette année, de cette journée de commémoration nous donne donc l’occasion de réfléchir aux questions suivantes :
    Que faisons nous pour garantir le droit à la participation aux enfants du Burundi ?
    Ecoutons-nous leurs voix ? Prenons-nous en considération leurs opinions dans nos prises de décisions les concernant? Est-ce que nous devons les mettre en prison pour avoir exprime leurs opinions? Est-ce que nous devons les renvoyer pour l’expression de leurs points de vus?

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