C’est un nouveau rappel du gouvernement au lendemain de l’annonce par la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) d’une proposition de calendrier électoral. Le gouvernement du Burundi insiste sur le caractère non négociable des questions en rapport avec la souveraineté nationale, la Constitution ainsi que les textes et lois régissant la République.
Pour la question de la candidature du président Nkurunziza à un autre mandat, porte-parole et Secrétaire du gouvernement, Philippe Nzobonariba, est clair : «Force est de rappeler qu’il ne faut même pas toucher aux institutions émanant de la Constitution, c’est pourquoi le gouvernement n’acceptera jamais toute discussion en visant à aller à l’encontre de ces institution et de la Constitution.»
C’est au moment où l’opposition engagée dans la campagne contre le troisième mandat tient bec et ongle à ce que cette question soit mise sur table pour être vidée. « C’est le nœud, de tous les problèmes que nous connaissons aujourd’hui.»
Le Gouvernement du Burundi semble avoir oublie que la souverainete nationale emane du peuple burundais, que les presentes institutions, emanant de la volonte du peuple exprimee il y a de cela 5 ans, ont perdu la confiance du peuple burundais quand elles se sont mise a violer grossierement et systematiquement la Constitution et les textes de lois regissant la Republique. Elles ne sont plus legitimes.
je ne dois pas dire que vous vous trompez du tout monsieur florant nduwayo. quoi de plus noble que de se rappeler de la suveraineté du peuple! néanmoins, et je commente votre commentaire seulement parce que je vous estime à meure de comprende; ne faut-il pas penser en écrivant ici à ceux dont nous parlons, à ceux qu’on s’adresse et surtout ceux qui nous lisent puisqu’ils diffèrent fort? si tel est le cas, ce serait plus sage de jeter un coup d’oeil derrière et compter les doigts de ceux qui nous mandatent à les représenter et pour qui on parle. parce qu’à moins de se croire faussement propagandiste ici, nous n’impressionnons personne; tous les lecteurs ont un minimum de discernement, pour ne pas prendre comme vérité de la bible nos idées qu’ils lisent en diagonale d’ailleurs, se précipitant à poster les leurs ou s’occuper d’autres choses. le peuple, ce qu’il veut reste secret et il l’exprime secrètement pour défier les pierres comme en 93 et pourquoi pas 2005. abstenons-nous seulement pour ne pas prédire!
PLEASE MR PRESIDENT I BEEN NAMIBIAN AND CHILD OF GOD THINK THAT YOU MUST GIVE PEACE A CHANCE IN YOUR COUNTRY , IF YOUR MANDATE TO CONTINUE IS APPROVED BY GOD THEN YOU MUST SEEK A PEACEFUL SETTLEMENT TO THE VIOLENCE IN YOUR COUNTRY.
Izina niryo muntu. Ibara buca rigwa mu gihugu kubera izontumva. Barahejeje guhamba la constitution et les accords d’Arusha. Nta munsi wijana badatangaje abantu. Akari inyuma karahinda. Baravuze kuwudashaka ivyo bariko barakora yoshaka akiyahura tukagira ni gupfina. Ariko ntitukiyahure kandi ntitukabe abaja b’iyi ntwaro yisa kw’isi. Nohanura opposition ko yokenyera nyabuna ikagwanya izo nkwezi z’ibara, ivy’ibiganiro vyo ntagisigaye muja gusaba. Nukumenyesha kandi amakungu asaba ko muka mu biganiro ko atawuganira n’isato. Niyo nzira yonyene yo kuzokwikura m’ubuja m u burundi busigaye butakigira itegeko.
Salut Iwacu!
Cela fait deux fois que vous censurez mes commentaires sur les articles que vous portez sur votre site. Pouvez vous dire a vos lecteurs que certains points de vie ne passent pas?
Pour l’Amour du Burundi.
Dans son livre (p425) « conversation avec moi-même », Mandela disait des Burundais en négociations à Arusha que :
« …même chez les observateurs politiques impartiaux et expérimentés règne l’opinion profondément ancrée que le vrai problème du Burundi est l’absence de dirigeants dynamiques qui comprennent l’importance de l’unité nationale, de la paix et de la réconciliation, l’absence de dirigeants ayant une vision, et qui s’émeuvent de voir les civils innocents se faire massacrer .»
Quinze ans après le constat amer de l’Honorable Mandela est toujours d’actualité. Ces prises de position irréconciliables entre le Parti au pouvoir et l’Opposition est une HONTE a tout Burundais. Cette incapacité de la classe politique burundaise de comprendre que c’est avec des adversaires qu’on fait des compromis et non avec des amis cache mal cet extrémisme des Burundais qui agissent plus par émotion que pour l’intérêt supérieur de la Nation.
L’histoire qui se passe au Burundi n’est pas différente du récit de l’ancien testament ou chacune des deux femmes se réclamaient mère d’un petit enfant. Quand le roi Salomon leur proposa de couper en deux le bébé pour que les deux femmes le perdent toutes, la vraie mère opta de céder le bébé au lieu de le voir mourir. Bien sur la FAUSSE mère s’est précipitée pour clamer fort pour qu’on tue le bébé. L’enfant fut remis à sa vraie maman
Cette morale vaut pour la présidence de la république, les Eglises (toutes), la Société Civile, et tous les partis politiques. Ce n’est pas normal qu’avec notre histoire, on descende aussi bas au point de ne pas être capable de nous asseoir ensemble, nous regarder en face, nous dire la vérité et nous donner la main dans le respect mutuel. Le fait de recourir aux médiateurs étrangers à chaque fois que les Burundais ont un différend fera, qu’un jour, on appelle les Burundais de perpétuels enfants.
Hier ,je disais dans les commentaires que l’ennemi numéro 1 du pouvoir est la précipitation par des actes aux conséquences incertaines.
Je ne croyais pas si bien dire qu’en moins de 24 heures ,il vient de sortir un décret portant réorganisation de la ceni en ce 10/6 alors qu’il a été signé le 30/5. Pourquoi ce retard de publication? A chacun d’y répondre.
Quelle que soit la date de sortie du décret ou la modification du fonctionnement de la ceni, ,qui doit comprendre 5 membres , 2 postes restent vacants a l’heure actuelle au regard de la constitution en son article 90. Koffi Annan a dit: » Nkurunziza a perdu sa légitimité ».Seulement?Mais surtout sa crédibilité et beaucoup plus.
@Kubwayo: est_ce que tu es sur que ceux qui s’expriment sont tous tutsi a musaga?
nivyo birirwa barababwira mujanarwo ngo abatutsi nibo kibazo. abantu badashika na 1000 nibo batuma hahunga 100000?
ntaco mwoba mumaze.
Le déploiement des militaires de l’EAC pour sécuriser les élections et neutraliser les IMBONERAKURE dont parle le Haut Commissaire des Nations-Unies au Burundi a été décidé le 31 mai 2015 par les chefs d’état de l’EAC : voir ce rapport de l’EAC, http://burundinews.free.fr/actualites/Eastafricasommet15.pdf
« East African Standby Force is deployed to verify disarmament of armed groups and to work with the Burundi security services in providing a peaceful environment for the elections”. MAIS QU’EST-CE QU’ILS ATTENDENT POUR LES ENVOYER ? QUEL QUE CE SOIT LE SCENARIO, AVEC OU SANS NKURUNZIZA COMME CANDIDAT, LES FORCES ETRANGERES ONT ETE DECIDES (VOIR RAPPORT). Je propose Christine de la COSOME et Eulalie la syndicaliste comme nouvelles membres d’une nouvelle CENI.
Iwacu turabasavye mushire ahabona The report aba presidents ba EAC bakoreyeko.There are two options:
Iwacu gerageza mushire ahabona le document de travail des presidents de l’EAC. Benshi muri iyo ntwaro baguma ba besha abarundi ngo les presidents de l’EAC barashigikiye mandat illegal.
Deux options analyses lors de ce sommet:
Option 1: EAC Heads of State convince President Pierre Nkurunziza to withdraw his candidature in the interest of the country and the region (PREFERRED/BEST CASE SCENARIO)
OPTION 2: Elections take place with President Nkurunziza participating as a candidate
Muri izo option zibiri, le gouvernement yatoye iya kabiri. Iyo nayo izozanira abarundi amaganya na marira.
None ga son Excellence ninde yakubwiye ko intambara ugira uzane mu barundi uzoyitsinda? Nimba Imana dusenga ari yayindi batwigisha kuva tukivuka ndakurahiye ….
Option 1 na Option 2 zompi zisaba ko haza ibasirikare ba EAC imbere y’amatora : « East African Standby Force is deployed to verify disarmament of armed groups and to work with the Burundi security services in providing a peaceful environment for the elections”.
J’aime les mots, et j’aime en jouer. Tenez, Je cite: le mandat du président de la République est non négociable.
Et je me marre. De quel mandat parle-t-on ici ? Du mandat issu des élections de 2010 ? Et si l’on veut parler de la troisième *candidature* du président, c’est un grave abus de langage de parler de mandat.Ou bien s’agit-il alors d’un lapsus révélateur qui annonce qu’une fois de plus, et quoiqu’il arrive, la force primera le droit ?
Quant à – non négociable – je trouve le choix du mot savoureusement ambigu. Non négociable, cela veut-il dire que la valeur négociable est nulle, et qu’une offre ne trouvera pas de preneur ?
Et je marre encore, pour agacer les satrapes. Pauvre Burundi, quelles épreuves t’attendent-elles encore ?
@ mon cher roger:
Le mandat est là, cash, dans l’ordi de la ceni. Pour preuve, son nouveau chrono ne prevoit meme pas de date pour un second tour des Presidentielles. Comme quoi Tonton connaît deja les resultats. J’ai hate de voir les invités a l’investiture!
@Pioneer
« J’ai hate de voir les invités a l’investiture! »
Lorsque la bouffe sera prête, les mangeurs ne se feront pas prier!
Par contre si toutes les menaces qu’on a pu brandir sont exécutées, moi aussi je suis curieux de voir par quel miracle l’enseignement, les soins de santé, la justice, la sécurité, etc…vont être financés!
@Baobab: “Le gouvernement inciste sur le caractere non negociable des questions en rapport avec la souveraineté nationale”; MAIS …l’enseignement, la santé, la justice, et la securité n,en font pas partie. Aux partenaires qui ne paieront pas la dime, des sanctions severes sont prevues: ils devront soumettre leur CV pour avoir un visa d’entree au paradis burundais d’Aout 2015 et subsequent.
@roger crettol
J’aime aussi ton jeu de mots et pour te compléter, le mandat est ivre de sang, il commence a tituber pour tomber inexorablement.
Même un fou ne peut miser sur un tel mandat!
@Pionner
L’ordi de la ceni est infesté d’un virus terrible nommé » Mandat yanyuma », et a empêché la tenue des élections selon le calendrier préétabli a 2 reprises. Même l’heure et la date ne peuvent pas se régler aux fuseaux horaires de l’EAC . Les administrateurs du dit appareil essayent entre temps un anti virus de la présidence ,certes fort mais inefficace tout autant car il affiche désormais des calendriers et des décrets prédatées.Faut il le « formater » ou mettre un anti-virus efficace nommée « Ndasokoye » ?
Tu parles de souverainete nationale??
La souverainete appartient au peuple et lorsque la police paye par le peuple pour assurer sa securite, tire a balles reelles des pauvres citoyens qui sont en train d’exercer leur devoir patriotique de manifester pour sauver les textes qui regissent notre nation, il faut utiliser d’autres mots!
Arretes de prendre tes compatriotes pour des idiots, car sans doute cette situation d’injustice que vit aujourd’hui le pays ne tardera pas a t’atteindre.
Ton age en est temoin!
J’espère qu’il est au moins permis de se poser la question comment Nkurunziza III veut gouverner son pays après les élections. Bon, il peut insister sur la non-ingérence dans des affaires politiques mais il ne peut forcer auqu’un pays et aucune organisation internationale de subventionner le dé ficit structurel du Burundi qui a déjà avant la crise légèrement dépassé 50% du budget d’État annuel. Aussi, il ne peut forcer aucun pays de reconnaître la légitimimité de son troisième mandat et ceci surtout car les textes légaux comme l’Accord d’Arusha et la Constitution exclut explicitement justement ce troisième mandtat! Vu le terreur dans lequel l’actuel Président de la République plonge malheuruesement son pays afin de passer au scrutin, il est prévisible que les grands bailleurs d’aujourd’hui – les États Unis, l’UE, la France, la Béligique, l’Allemagne, la Suisse, l’Hollande, la Norvège et également la Banque Mondiale et l’IMF – vont se retirer de tout support gouvernemental. Alors comment gouverner? Où sont les ressources nécessaires? Bon, le gouvernement peut encore se servir des biens de projets, vider les comptes non seulement et déposséder tout citoyen burundais – bien sur tout est hors de la lois et tout à fait criminel – mais après? Après tout est mangé. Et après? Après, l’économie est complètement étouffée et la Présidence n’a perdu non seulement sa légitimité politique mais l’État également toute crédibilité économique! Où est alors avec un troisième mandat l’avenir du Burundi, la perspective gouvernementale et la vision? Je me demande.
Et vu la violation massive du droit humanitaire et les droits de l’homme, une accusation à la Cour pénale internationale est probable. J’aimerais donc bien répondre à M Nzobonariba qu’il est en train de défendre une construction argile de gouvernance et que l’insistance officiel sur la non-ingérence aux affaires politiques internes est très faible vu le context global dans lequel le Burundi doit naviguer.
Jewe hari ikintu ntaratahura neza,gouvernement du Burundi niyo isigaye iserukira umugambwe CNDD-FDD? Jewe nari niteze ko au moins le Parti CNDD-FDD ariyo igira iti Mandat ni non-negotiable.Aha rero birakomeye bagenzi!!!!Negotiations, ngo reta y’uburundi na les manifestants,ahandi ngo na opposition.Muri ivyo vyose,Nduwimana nasome ya mategeko yiwe ahora asomera iyindi migabwe mais pas le gouvernement.Gushika iyi saha ntimuramenya igituma mutwara ico gihugu nico gituma mutazi iyo gitegerezwa kuja.Ibara
A supposer que l’opposition cède sur le fameux mandat et que la présidence décrète unilatéralement un nouveau calendrier,qu’est ce que le pouvoir est il capable de concéder en retour pour qu’il y ait des élections libres ,transparentes et démocratiques ?Rien en vue pour qu’il y ait un consensus légal avec l’opposition.
Dans tous les cas de figure, les élections semblent impossibles a organiser,seul le départ de Pierre Nkurunziza est résolument le meilleur moyen de sauver les meubles.
mbega Nzobonariba asigaye avugira cndd fdd?
narindire azobona riba.
Ce qui est sur, c’est qu’il y aura élections! peut être pas à Musaga car eux ils se sont déjà exprimés avec les moyens qu’ils ont jugés légaux. Nous autres hutu avons besoins de nous exprimer. Par les urnes….c’est moins violent !
Madame ou Kubwayo
Vous affirmez ceci « Nous autres hutu avons besoins de nous exprimer. Par les urnes….c’est moins violent ! » Qui représentez vous au point d’affirmer cela. Le riducule ne tue pas . Voulez vous dire que ceux qui sont contre le 3eme mandat sont autre que hutu ? Comment se fait il qu’il y ait toujours des gens qui ne voient le Burundi qu´a travers l’ethnie ? J’en suis vraiment fatigué . Je pense que la vraie différence entre burundais est qu’il existe d’une part les démocrates et d’autres part les imposteurs incapables de comprendre un discours censé , vous faites partie de cette dernière catégorie et ce n’est pas une grande qualité d’esprit et ceci n’est qu’un euphémisme.
@Kubwayo
« Nous autres hutu avons besoins de nous exprimer. Par les urnes….c’est moins violent ! »
Après avoir purgé de tous vos partis respectifs de toute voix discordante: c’est à peine moins violent!
Cher Kubwayo uti vous hutu, vous avez besoin de vous exprimer, uti a musaga ils se sont déjà exprimer!
J’aurais aimer savoir vous les hutus d’ou?
A kinama,kanyosha,buterere, buja rural etc…., est ce que ils ont exprimes la meme chose que ceux de musaga? est ce que ils sont hutus ou tutsis????