Pour recevoir des contributions citoyennes destinées au financement des prochaines élections de 2020, le président de la République a annoncé l’ouverture d’un compte à la banque centrale, la BRB. Un message qui a suscité de vives polémiques. Le parti au pouvoir et ses alliés ont bien sûr encensé la requête présidentielle « Il faut s’émanciper de l’Occident. Cela permettra de jauger la volonté qu’ont les citoyens de choisir la démocratie et l’indépendance. »
Pour l’opposition, l’appel à contribution est un déni du processus d’Arusha au profit du processus intérieur qui garantit l’avenir politique certain au président Nkurunziza.
Par ailleurs, les opposants trouvent illogique que le chef de l’Etat avoue qu’il n’a pas d’argent mais qu’ « au lieu d’être humble et respecter ce qu’exige de lui l’Union Européenne, il préfère se rabattre sur les citoyens qui croupissent dans une misère indescriptible. »
Certes, les élections sont avant tout une affaire nationale. Chaque pays doit, en principe, être capable de financer ses propres élections. Toutefois, leur organisation est une opération coûteuse. Au Burundi, le processus électoral a toujours été soutenu par des partenaires techniques et financiers étrangers, un coup de main aux efforts de construction de la démocratie.
Dans le budget des élections de 2015, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a enregistré un trou de plus de 20 millions de dollars suite au désistement des mêmes partenaires étrangers. C’est ainsi qu’elle a recommandé à l’Etat de s’approprier le financement du processus électoral. Cela se fait même dans d’autres pays.
Ils créent un « Fonds Elections » qui est approvisionné annuellement par le budget de l’Etat et alimenté par des contributions volontaires. Question : Dans le contexte actuel, les Burundais sont-ils en mesure de financer les élections à tous les niveaux ? L’article 87 de la constitution stipule que les élections sont libres, transparentes et régulières.
Si la démarche du chef de l’exécutif burundais ne vise que le respect de ces principes démocratiques… Alors, en marche pour 2020 !
Mugenzi Banza. Nous ne pouvons pas continuer à vivre comme des moutons jusqu’au prochain génocide. Tu ne crois pas si bien dire. J’ai un problème : Comment faire pour sauver le peuple tutsi voué à l’extermination de génération en génération. Et les souffrances des innocents hutus frappés par l’instinct de survie de la minorité honnie. Elle ne peut plus hélas participer à l’équilibre de la terreur depuis le démantèlement génial par les DD de l’armée de Mandela censée protéger la minorité. Hélas c’est désormais l’armée tutsie qui doit être protégée. Vous croyez qu’après un million de morts dans des souffrances atroces, femmes et enfants, les deux peuples ont encore à vivre ensemble ? Militant des droits de l’homme (notamment auprès du président Ndadaye) , moi aussi je voudrais tant l’Etat de droit où il n’existe guère de hutus ni de tutsis mais des citoyens. Hélas, je sais que nous vivons dans un monde cruel où le mal triomphe inlassablement. L’Etat de droit serait plus facile à ériger. Mais la partition répondrait à l’instinct maléfique humain. C’est le génocidaire qui crée le tutsi ai-je prouvé précédemment, sans les tutsis, les génocidaires dont la raison d’être est la haine des tutsis n’auraient plus l’objet de haine et vivraient en paix. La partition serait extrêmement difficile. Où iront les sans ethnies ? J’ai dans ma famille élargie, des enfants tellement mélangés qu’ils ne savent pas ce qu’ils sont. La minorité chrétienne au Moyen Orient a disparu après une présence de deux mille ans. La minorité tutsie doit trouver une solution pour sa survie. Le malheur serait d’attendre la prochaine extermination sans rien faire. Anthropologiquement, je sais que les hutus et les tutsis n’existent pas. Les seules ethnies qui existent sont les pauvres et les riches. Je me suis occupés des déplacés après le génocide des tutsis de 1993. Ils vivaient dans des conditions infrahumaines pendant que les bourgeois tutsis dormaient au chaud dans leurs villas cossues. J’ai compris qu’ils sont massacrés à cause de leur classe de damnés. Par ailleurs, j’ai été un petit patron, employant des dizaines de personnes. J’ai vu des jeunes hutus m’implorer les armes aux yeux de leur donner du travail. Les nantis qui tuent les tutsis soi-disant en leur nom ne leur apporte absolument rien. Ni les emplois, ni les métiers, ni la santé, ni l’eau, ni le logement décent, la protection de l’environnement si menacé et si vital. Face au triomphe total du régime DD grâce à la trahison vénale de l’UPRONA, à la lâcheté de l’EAC et à l’irresponsabilité des NU, nous n’avons que la plume pour résister et rappeler inlassablement les milliers de jeunes tutsis massacrés, mutilés, castrés, violés, embastillés et exilés. Cela ne sert à rien mais c’est mieux que les militants des FNL exterminés dans l’indifférence nationale et internationale totale. Au moins pour nous, le monde sait même si sa seule intervention est : « Nous sommes profondément préoccupés », ridicule expression qui n’a jamais sauvé une seule vie humaine.
Tout ce désatre, toutes ces vies brisées, tous ces malheurs ont une seule origine.
Le Burundi n’a jamais été un Etat de Droit,avec une justice équitable pour tout le monde.
Quand cela arrange le gouvernement, on trouve les coupables en 24 heures qui auront un simulacrede jugement en 12 heures (au besoin sans avocat).
Méditez SVP la parole du magistrat qui a requis 9 ans de prison pour le président brésilien Lula:
« Peu importe la position que vous occupez dans la société , la loi est toujours au dessus de tout le monde ».
Qu en dites vous?
Cher Fofo, je ne suis pas d’accord avec la proposition de l’Ambassadeur US Melady ( la seule solution c’est la partition du pays en hutuland et tutsiland) et approuvé par le président Bagaza « de toutes les façons la partition de fait est déjà une réalité puisque les tutsis n’ont le droit que d’être sous terre et les hutus au-dessus ». C’est uniquement une piste de réflexion. Nous devons réfléchir à l’avenir de nos petits-enfants puisque c’est raté pour nos enfants. Nous ne pouvons pas vivre au jour le jour sans penser à l’avenir de nos petits-enfants en que groupe humain voué à l’extermination depuis 50 ans, de génération en génération. Les 4 taxis motos massacrés à Cibitoke en 2015 étaient des enfants rescapés de 1993 qui s’étaient refait une vie et faisaient vivre leur famille du camp de Ruhororo toujours sous menace. Le laitier de Nyakabiga abattu seul parmi tous ceux qui s’étaient réfugiés dans son conteneur était le seul rescapé de Bugendana dans sa famille. Il fut abattu seul parce qu’il avait le faciès typique de tutsi. La partition est une piste de réflexion sur la survie du peuple tutsi qui n’a pas le droit de vie dans le pays de ses ancêtres.
@Jean Habonimana
Je pense que vous avez un sérieux problème.
Ce pays a déjà vu près d’1 million de personnes tuées depuis 1961.
Et vous, vous ne vous intéressez qu’à juste quelques cas; malheureux j’en conviens, mais des centaines de milliers de semblables cas ont eu lieu.
Quant aux éthnieslands, lorsque j’avais 15 ans durant mon adolescence et que je faisais humilier à cause de mon éthnie, mon rêve était effectivement un pays où je n’allais plus me sentir différent des autres. Au fur et à mesure que j’ai vieilli, je me suis rendu compte que lors qu’une différence n’existe pas on la crée car souvent il en faut absolument. Les hommes (les femmes aussi) sont ainsi faits.
Bref: tutsilands ou hutulands, il y aura toujours des problèmes; surtout s’il n’existe pas de conscience de les maîtriser et de les gérer.
Ce fonds de financement des élections burundaises est une excellente chose ! Un grand pas vers l’autonomie et la souveraineté réelles !
Si l’objectif est atteint, le Burundi pourra se dispenser d’inviter des observateurs extérieurs pour les élections de 2020. Débarrassées de ces ingérences aussi funestes qu’importunes, les prochaines élections burundaises seront enfin libres, justes et démocratiques, pleinement au goût et à la fantaisie du parti au pouvoir. Enfin ! On va pouvoir respirer, chez vous !
Bonnes et joyeuses élections en 2020, amis Burundais ! Et que les querelles imbéciles de 2010 et 2015 ne se reproduisent pas ! L’ordre en sera donné prochainement.
Excellente analyse Yves. L’immense majorité des Burundais et Rwandais voulaient la paix et la concorde nationale. J’en veux pour preuve l’accueil triomphal à Kigali du bataillon du FPR en 1993 par la population rwandaise. J’en veux pour preuve les manifestations spontanées lors de la libération de Bob Rugurika début 2015. Une infime minorité d’extrémistes hutus prennent les deux nations en otage et provoque le génocide cyclique contre les tutsis depuis 1959 au Rwanda et 1965 au Burundi. Au Burundi, une clique de généraux et civils ont décidé de mettre le pays à feu et à sang uniquement par haine alors qu’ils auraient pu jouir le reste de leur vie des fabuleuses richesses accumulées depuis 10 ans. La haine est plus forte que toute logique. Jean-Paul Sarthe dans la « Question juive » a étudié l’anthropologie de la haine et a conclu que « c’est l’antisémite qui crée le juif ». De même au Burundi et au Rwanda, c’est le génocidaire qui crée le tutsi. L’intelligence voudrait que l’on maintienne la paix par tous les moyens car la guerre est terrible. Ceux qui nous disent que c’est une lutte à mort devrait regarder les images de Mosul et d’Aleppo. Une lutte à mort est exactement cela : la mort pour les victimes certes, mais aussi pour les bourreaux. Nos alliés Interahamwe ont, comme les DD, refusé la concorde nationale et les Accords d’Arusha et ont tout perdu. Le choix de la concorde nationale est par ailleurs un impératif économique. La ruine économique du Burundi sera pire que l’assouvissement de la haine contre la minorité tutsie. La haine ne peut pas être assouvie. Pour terminer, une réflexion du grand pape, Saint Jean-Paul II qui a connu la seconde guerre mondiale et qui a tout fait pour éviter la guerre de l’Irak dont on connaît hélas les terribles conséquences mondiales : « De tous les maux que la guerre prétend résoudre, le pire est la guerre elle-même ».
@Jean Habonimana,
Je soutiens votre attitude contre la guerre mais je déteste ce langage parté avec Yves de vouloir considérer les hutus comme des génocidaires. Certes, certains hutus du Rwanda ont commis un génocide en 1994 mais ce n’est pas tout hutu qui a participé au génocide! Si tous les hutus avaient participé au génocide, combien des rescapés, il y aurait. Par contre, il y a tant des hutus qui ont sauvé les tutsi! De même qu’il y a tant des tutsi qui ont massacré plusieurs milieux de hutus rwandais au Rwanda et en dehors du pays. Vous avez parlez du génocide de 1959, d’après les rwandais, parler d’un génocide contre les tutsi c’est une pure diversion. Certes, une majorité des victimes étaient parmi les tutsi mais pourquoi la majorité des tutsi était restée bien tranquille dans le pays. Vous ignorez sciemment que parmi les responsables de cet événement, il y avait bel bien des tutsi! A ma connaissance, la crise de 1959 était une lutte de pouvoir entre le clan Nyiginya (classe royale tutsi) et d’autres clans rwandais (à majorité hutue).
Quant au conflit burundais, les hutus n’ont jamais démontré aucune haine contre les tutsi. Les hutus burundais sont de nature pacifique et tolérant. S’ils étaient rancuneux, au vu du traitement que certains tutsi extrémistes ont traité et traitent encore les hutus, ils n’auraient pas pu réussir l’intégration sociale et politique entre les ethnies burundaises. Par contre pour démontrer combien ils sont tolérants, nombreux hutus les hutus, du haut au bas niveau, qui se marient avec les filles tutsi. Or, le mariage dit l’union des familles hutus-tutsi! Par ailleurs c’est cela qui a aidé les burundais de ne plus retourner dans le cycle des violences ethniques en dépit des manipulations à caractère ethnique de certains étrangers et certains extrémistes de tout bord.
@Fofo : « je déteste ce langage parté avec Yves de vouloir considérer les hutus comme des génocidaires. ».
Cette fois vous êtes allé trop loin. Vos accusations sont graves et choquantes et ne faites pas celui qui n’avez pas compris ! Relisez encore et encore ce que j’ai écrit, jusqu’à avoir bien saisi que j’ai systématiquement accolé l’adjectif « extrémiste » au mot « hutu ». Les « hutus extrémistes » et pas les « hutus », bon sang ! Et vous attaquez M. Habonimana de la même manière alors que ses propos transpirent la dignité et l’amour de son prochain.
Ce n’est pas suffisant de devoir supporter vos commentaires systématiques de tous les articles, encore faut-il que vous rajoutiez à votre constante dose de mauvaise foi la calomnie et le mensonge. S’il vous reste un minimum de décence, vous pourrez vous excuser. Mais je sais déjà que non seulement vous ne le ferez pas, mais qu’en plus vous persisterez dans votre mauvaise foi maladive.
@Yvès,
Je m’excuse de vous avoir associé au commentaire Jean Habonimana. Bien qu’il avait mentionné votre nom, je n’aurais pas dû vous citer dans ma réaction. Pour cela, pardon! Toutefois, même si vous vous indignez contre mon commentaire, il semble que vous partagez le même avis, [ses propos transpirent la dignité et l’amour de son prochain. ]. Mr Habonimana c’est un diplomate comme vous-même, vous savez bien tromper l’opinion, oubliant qu’en répétant le mot extrémiste hutus à plusieurs reprises, signifie effectivement que les extrémistes qui commettent des génocides ne se trouvent que chez l’ethnie hutue. Je vais maintenant vous avouer, moi je ne suis pas hutu c’est pourquoi je connais les vérités qui se cache derrière c’est abus de langage. Mon souhait est qu’on arrive effectivement à abandonner définitivement ce comportement de stéréotyper les autres. Les criminels se trouvent bien parmi les hutus et les tutsis. Par ailleurs, ce qui est dommage est que ces criminels sont en même temps victimes parce qu’ils exécutent des plans conçus ailleurs.
@Fofo :Vous mentionnez que le mariage des Hutus avec les filles tutsi facilite la cohabitation pacifique de ce deux ethnies.Pendant le genocide au Rwanda,des hutus ont tués leurs propres femmes tutsi et leurs enfants qui avait la morphologie tutsi Je n’ai jamais compris ce phenomène.ça pourra être un sujet de recherche pour les étudiants en doctorat.Les premiers hutus qui ont dirigé le Rwanda en 1960 étaient les grands idéologues de parmehutu et avaient tous,pour épouses,des femmes tutsi.
@LANGA SOURCE,
Heureusement que vous dites que vous ne le comprenez pas sinon j’aurais pu vous demander les chiffres. Certes, cela aurait pu arriver mais combien des cas en terme de%? Dans des situations aussi catastrophiques comme celles du Rwanda de 1994, quelques cas pareils arrivent mais la proportion est très faible. Pourquoi vous ne dites pas les hutus et les tutsis qui ont massacré les leurs alors qu’il y en a de deux côtés. De plus, vous oubliez que les cas des mariages entre hutus-tutsi au Rwanda à cette époque n’étaient pas nombreux du tout. Par ailleurs, comparer le Rwanda avec le Burundi est une des grandes erreurs que commettent bcp d’analystes. Le Rwanda de l’époque était socialement. Les hutus au pays et la majorité des tutsi à l’extérieur du pays. Cela n’est jamais arrivé au Burundi. Malgré les massacres répétitives entre les ethnies, la majorité des hutus comme des tutsis sont restés au pays, ce qui démontre que les burundais désirent vivre ensemble et en harmonie.
Correction: Le Rwanda de l’époque était socialement divisée.
@Jean Habonimana
« De tous les maux que la guerre prétend résoudre, le pire est la guerre elle-même ».
C’est terrible de vous voir vous référer aux hommes qui prônent la paix et la concorde alors que vous, de votre côté, vos mots transpirent une haine indescriptible.
Cher Fofo et Bakari. Je n’ai aucune haine contre les hutus mais j’ai une haine incommensurable à l’infime minorité d’entre eux qui ne nous reconnaissent pas le droit à la vie dans le pays de nos ancêtres. Malheureusement c’est cette faction agissante qui détruit notre pays et les Grands Lacs car la majorité silencieuse comme dans toute société est inexistante. Elle ne fait que subir le bon vouloir des ultras. La vie humaine même celle de la minorité honnie est sacrée. La vie nous vient de Dieu et elle ne nous vient pas des DD. Elle date du Big Bang il y a 15 milliards d’années. Nulle n’a le droit d’y attenter. Pourquoi serions-nous vouer à l’extermination à chaque crise politique depuis 1965 ?. Pourquoi ne pas nous laisser vivre ne fût-ce que par équilibre de la terreur puisque la résistance des tutsis provoque l’hécatombe chez des innocents hutus. En 1965, mes camarades de classe François et Marcellin sont massacrés à la machette. Ils avaient 10 ans. On ne tuait à l’époque que les mâles. La vengeance emporta toute l’élite hutue de l’époque y compris les maris de mes tantes paternelle et maternelle. La vie de mes cousins hutus fut à jamais détruite. En 1972, le génocide des tutsis depuis Nyanza-Lac jusqu’à Bujumbura rural est suivi d’un contre-génocide contre des innocents hutus. Je n’ai jamais cessé de pleurer mes camarades hutus massacrés qui étaient alors adolescents comme moi. Je n’ai jamais cessé de pleurer les familles amies hutues décimées. Je n’ai jamais cessé de penser aux brillantissimes étudiants hutus de l’Université, anciens de mon école, exterminés. Tout comme je ne cesse de penser au sort macabre de ma famille exterminée en 1993 jusqu’à un bébé de 2 semaines. En tous les cas, il nous faut la paix par tous les moyens : 1) par devoir d’humanité d’abord 2) par équilibre de la terreur ensuite comme faisaient les Russes et les Américains durant la guerre froide 3) par impératif banalement économique. Si la paix entre nous n’est pas possible, il faudra se résoudre à réfléchir à la suggestion de l’Ambassadeur Melady qui a écrit, le tout premier, que la seule solution au Burundi est la partition du pays en hutuland et tutsiland. L’Américain savait de quoi il parle car il était posté au Burundi lors du génocide contre tutsis en 1972 suivi par le contre-génocide envers les hutus. Chose impensable, le président Bagaza, un homme aussi rigoureux et capable d’analyse froide a soutenue l’idée après le génocide des tutsis de 1993. Avec un argument tout aussi froid : « De toutes les façons la partition de fait est déjà une réalité puisque les tutsis n’ont le droit que d’être sous terre et les hutus au-dessus ». Un Etat de droit serait plus facile à ériger et dans un Etat de droit, il n’existe pas de hutus ni de tutsis mais des citoyens.
@Jean Habonimana,
C’est très dommage qu’une personne aussi intelligente et intellectuelle que vous êtes, ne puisse jaillir une haine ethnique jusqu’à ce niveau??? Jusqu’à dire que [les tutsi sont sous-terre et que les hutus sont au dessus]???. Je comprends maintenant votre visée, vous voulez victimiser pour obtenir la sympathie des occidentaux. Ce qui me tranquillise est la majorité des tutsi qui sont dans le pays sont bien tranquilles et vaquent à leurs activités quotidiennes. Le seul génocide qui menace tous les burundais, c’est le changement climatique qui ne favorise pas la production agricole!
Cher Fofo, vous n’avez pas compris que les paroles ne sont pas de moi mais du président Bagaza, un homme d’une rigueur froide, après le génocide contre les tutsis de 1993, approuvant la suggestion de l’Ambassadeur américain Melady que la seule solution au Burundi est la partition en hutuland et tutsiland: “ De toutes les façons la partition de fait est une réalité puisque les tutsis n’ont le droit que d’être sous terre et les hutus au-dessus ». Paroles de Bagaza pas de moi, je répète.
@Jean Habonimana,
En citant les paroles des autres sans infirmer leur thèse, signifie que vous partager les mêmes convictions!
Yves,Habonimana,Fofo et cie
Vos façons de réfléchir sont abjectes,
C’est ce que veut réellement la clique qui pille et détruit le pays:
Le problème fondamental du pays peut être résumé comme suit:
1) Il y a une mafia qui veut s’éterniser au pouvoir par la terreur comme presque partout en Afrique
2) Maintenant ils utilisent la corde ethnique par stratégie
3)Quand ils jettaient ligotés les FNL dans les rivières, cela les arrangeait et c’était une stratégie de la terreur
4) Le jour où ils jugeront que c’est une frange des DD qui constitue le danger, ils utiliseront la même méthode
Vous voyez maintenant , personne ne parle plus de violation de la constitution, de la corruption crasse(des Buildings des dignitaires corrompus), ni de la famine qui décime le Burundi
« En Egypte, nous étions esclaves mais au moins nous mangions à notre faim »
Ainsi peut-on résumer les lamentations du peuple d’Israël lorsqu’ils étaient pressés par la faim en plein désert de SINAI.
Sur ce forum, voici ce que disent certains : avant, les élections étaient financées par les bailleurs, pourquoi est-ce que le peuple devrait le faire à leur place maintenant?
C’est étonnant que la réponse ne soit pas évidente à certains(à moins qu’ils le fassent exprès!).
Au cas où ils ne le feraient pas exprès, ils devraient savoir qu’il n’y a jamais de philanthropes dans ce monde. Il n’y a rien de gratuit. S’ils financent les élections ou autre chose, c’est nécessairement qu’ils cherche autre chose plus important que le financement accordé, en commençant par la domination politique qui ouvrent la voie à toute sortes de dominations(diplomatique, économique, culturelle,….).
Quelques un disent que nous sommes un peuple trop pauvre pour intéresser le riche occident.
Là aussi, s’ils ne le font pas exprès,et je leur retourne la question : pourquoi alors nous financent-ils jusque dans nos élections? Oseront-ils dire que c’est par pitié, par charité ou j’en passe?
En attendant la réponse, j’aimerai leur dire qu’au minimum nous avons au moins une voix au NU , à l’OUA et j’en passe, que nous avons 27 834 km carrés qui jouxtent la RDC et 2000 km carrés de lac Tanganyika, unique lien lacustre entre l’Afrique centrale et australe. Tout cela représente beaucoup de choses s’ils sont mis au service d’une puissance étrangère…..Parfois, les jeux entre les grands se jouent dans les détails!
En plus de ce minimum, on parle aussi de minerais dont des contrats d’exploitation sont déjà signés pour certains de ces minerais. Et Dieu sait que l’occident aime tellement les minerais et qu’il ferait n’importe quoi pour les avoir…y compris provoquer un génocide!
Pour le moment, je me contente de remarquer qu’ils tiennent à donner leur avis sur le déroulement de nos élections, ce qu’on ne fait pas chez eux malgré les cris au fraude de certains de leurs candidats!
Alors si on peux financer les élections et même les autres activités nous même, pourquoi pas? En quoi cela dérange certains? Y en aurait-ils qui ne veulent pas qu’on puisse se financer tout seuls?
@Is : « on parle aussi de minerais dont des contrats d’exploitation sont déjà signés pour certains de ces minerais. Et Dieu sait que l’occident aime tellement les minerais et qu’il ferait n’importe quoi pour les avoir…y compris provoquer un génocide! ». Quels minerais ? Avec quels acteurs ? Beaucoup de blabla, et aucune précision, comme d’habitude. L’éternel fantasme du sous-sol Burundais regorgeant de richesses convoitées, le petit refrain habituel des IDD-ôlatres, histoire de donner un peu d’épaisseur à leur maigre théorie de la conspiration.
Quant à affirmer que l’Occident serait prêt à provoquer un génocide pour les obtenir, vous avez dépassé le stade des conversations du café de commerce pour tomber dans le négationnisme pure et simple (la modération du site est-elle en grève ?). Le dernier génocide connu a été planifié et exécuté par des hutus extrémistes. Le fait qu’il ait été facilité par des armés livrées par la France (et donc pas l’Occident de manière générale, bonjour les généralisations abusives) ne change rien à ce constat : sans extrémistes hutus, point de génocide.
Facts.
@Yves
Si ne pas être d’accord avec vos opinions c’est être négationniste, vous en aurez souvent des négationnistes.
En voici un par exemple:
« L’organisation exhorte l’État à prévenir le harcèlement visant les candidats de l’opposition et leurs sympathisants avant le scrutin d’août mais aussi à entreprendre des réformes ambitieuses qui élargiront l’espace politique avant l’élection de 2024, ce qui permettra un débat véritable et l’expression d’opinions diverses.
« Depuis que le Front patriotique rwandais (FPR) est arrivé au pouvoir, il y a 23 ans, il est difficile pour les Rwandais de participer à la vie publique et de critiquer ouvertement les politiques gouvernementales ; certains le paient même de leur vie. Le climat dans lequel va se dérouler l’élection prochaine est le point culminant de nombreuses années de répression, a déclaré Muthoni Wanyeki, directrice du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International.
» « Il convient de replacer les homicides et les disparitions qui ont eu lieu en 2017 dans le contexte de décennies de violences au sujet desquelles personne n’a eu à rendre de comptes. Dans cette atmosphère glaçante, il n’est pas surprenant que les éventuels détracteurs du régime s’autocensurent et que le débat politique soit limité à l’approche du scrutin. » »
https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/rwanda-20-ans-d-attaques-contre-toute-forme-d-opposition
@Bakari : je vous parle du génocide de 1994 et vous venez avec des faits d’actualité récents?? Vaine tentative de noyer le poisson… Vous me faites passer à Faurisson, l’homme qui, en dépit de toutes les preuves accumulées par les historiens et la communauté scientifique, continuait à nier l’existence des chambres à gaz visant à éliminer les juifs. Je le répète, haut et fort : « sans hutus extrémistes, point de génocide en 1994 ». Ceci a été démontré, et est connu de tous.
Not my opinion.
Just facts.
@Yves
D’accord avec vous; admettons les faits, et rien que les faits et tous les faits:
Juste un petit extrait:
« Sur la base de cette mise en garde, le rapport du
Projet Mapping tire les conclusions suivantes :
L’ampleur des crimes commis contre le groupe et ethnique hutu en RDC, qui ont probablement impliqué des dizaines de milliers de victimes, est illustrée par les nombreux incidents répertoriés dans le rapport (104 incidents) : « L’usage important d’armes blanches (principalement des marteaux) et la nature apparemment systématique des massacres des survivants après la prise des camps semble indiquer que les nombreux décès ne sont pas imputables aux aléas de la guerre ou assimilables à des dommages collatéraux. La majorité des victim
es étaient des enfants, de femmes, de personnes âgées et de malades, souvent sous-alimentés, qui ne posaient aucun risque pour les forces attaquantes. De nombreuses atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du
groupe ont été également commises, avec un nombre très élevé de Hutu blessés par balle, violés, brûlés ou battus. Si elle est prouvée, la nature apparemment systématique, méthodologique et préméditée des attaques répertoriées contre les Hutu est également révélée par les incidents
répertoriés: ces attaques se sont déroulée s dans chaque localité où des réfugiés ont été prétendument dépistés par l’AFDL/APR 1 sur une très vaste étendue du territoire. La poursuite a duré des mois, et à l’occasion, l’aide humanitaire qui leur était destinée aurait sciemment été bloquée… les privant ainsi d’éléments indispensables à leur survie. Ainsi les attaques apparemment systématiques et généralisées décrites dans ce rapport révèlent plusieurs éléments accablants qui, s’ils sont prouvés devant un tribunal compétent, pourraient être qualifiés de crimes de génocide ».
http://www.ohchr.org/Documents/Countries/CD/Fiche2_crimes_FINAL.pdf
@Bakari : l’un des enquêteurs ayant procédé à la rédaction du rapport Mapping est un ami proche. Je connais ce rapport par coeur, notamment pour l’avoir récemment développé lors d’un travail universitaire. Je vous passe les débats académiques au sujet de la validité du terme génocide (ma conclusion étant qu’il s’agissait d’un « génocide ciblé » sur les membres de l’ethnie hutu qui n’avaient pas voulu rentrer au pays (l’AFDL/APR ayant décidé de laisser la vie sauve aux autres)). Une tranche méconnue de l’histoire de l’Afrique, une atrocité sans nom et une tache indélébile sur le parcours de M. Kagame.
Rassurez-moi cependant. Vous savez probablement que ces faits, aussi horribles soient-ils, se sont produits APRES le génocide des Tutsis. Et donc d’en conclure que vous souhaitiez enrichir le débat, et non invalider l’existence du génocide des Tutsis.
S’il te plaît Mr Yves, le projet de faire étiqueter tout hutu de génocidaire a déjà échoué(malgré le soutiens médiatique, diplomatique et politique de Louis Michel et compagnie).
Alors discute plus intelligemment comme tu le fais parfois et reviens au problème premier qui a été posé : Financer les élections de 2020 par le peuple . Moi je pense que c’est important mais toi non, alors d’où viens les hutus génocidaires et le négationnisme?
Ah oui! Parce que j’ai dit que les blancs sont prêts à provoquer des génocides pour obtenir les minerais? Renseignes-toi ce qu s’est passé au CONGO et comment sont morts plus de cinq millions de congolais ,de rwandais et de burundais, rien que pour l’exemple de ce que ces bienfaiteurs sont prêts à faire pour avoir ces minerais! Utilise juste google avec des mots clés comme Minerais, RDC, massacres, génocide…..
De même, si tu crois que ceux qui financent les élections depuis l’extérieur sont des types biens qui amènent la paix et la démocratie dans un pays pauvre, libre à toi de le croire. Je n’ai pas non plus en vie de polémiquer là dessus.
Alors laisse ceux qui veulent se « ruiner » pour ces élections comme cela a été insinué plus tôt le faire à leur guise. J’espère que cela ne vous empêchera pas de dormir tranquilles…
@Is : Je n’ai pas étiqueté tout hutu de génocidaire puisque j’ai écrit « hutus extrémistes ». Relisez. Encore et encore, jusqu’à présenter vos excuses pour cette accusation assez grave que vous portez à mon encontre.
@Yves
Vous êtes le roi de la mauvaise foi: je commence ma phrase en vous suggérant d’accepter les faits. Et vous parvenez à y trouver des choses à valider/invalider. Vous avez par contre du mal à admettre que personne n’a le monopôle de la violence, ni de la souffrance, et que les saints ne sont d’un côté ni d’autre. Je clôture ce débat ici car il devient stérile.
En marche pour 2020 ! Pour aller où, Cher Léandre.
L’Afrique doit repenser, innover sa gouvernance qui ne doit pas passer nécessairement par les urnes.
Là, je vais faire décapiter! Je prends ce risque.
Comme le dit Fofo, les éléctions ruinent des pays déjà ruinés. Cela est certes important mais c’est secondaire. Ce qui est à mon avis très important, c’est le sens que l’on donne aux alternances politiques car c’est ça le but des éléctions. Or, si j’observe les différents programmes des partis politiques depuis l’indépendance de notre pays à ce jour, de l’Uprona au CNDD-FDD en passant par les dizaines d’autres petits partis, c’est toujours le même programme. Les alternances ne changeront pas la donne…De un.
De deux. Ce mode d’élections a été le fruit d’une construction et d’un cheminement. Le peuple a eu le temps de le penser, de le préparer et donc, elle a une bonne prédisposition à jouer le jeu..
Chez les africains, c’est un luxe, un produit tout fait dont ils ont été imposé à consommer et quelque soit le gout! Cela ne va pas car toute forme d’organisation chez des individus doit être une émanation de leur volonté et non une imposition.
@Ayahu Jean Pierre
C’est bien de constater, mais, il aurait été mieux de proposer autre chose (de mieux) à la place…
Sinon nous ne sommes pas sortis de l’auberge!
Ayubu
Je vous soutiens à 100% ,
Les élections dans nos républiques bananières sont inutiles et très chères,
Personne ne peut prouver qu’elles gènèrent une bonne gouvernance comparées aux coups d Etat.
Pourquoi cette tragédie?
Parce que il ne suffit pas d’élire des gens quu ne peuvent être jugés par Dieu.
Il faut un legislatif indépendant qui protège la démocratie.
Un député que je ne nomme pas a dit sur une radio nationale d un pays africain:
« Nous avons été élu démocratiquement, nous aurions pu même donner l’avion présidentiel en cadeau à un ami de notre pays ».
Barak
Les élections sont, en quelque sorte, un moyen pour ruiner les pays africain. Le dit « pauvre » a dépensé 40 millions de USD pour ses précédentes élections. La RDC va dépenser près de 2 milliards de USD pour ses prochaines élections. En plus de cela, il faut ajouter l’argent qu’on dissipe dans les propagandes!
Imaginer combien d’infrastructures qui pourraient être construites??? A titre d’exemple avec 1 milliards de USD est entrain de construire tout un nouveau quartier de Kinshasa, Cité du Fleuve (Quartier le plus élégant construit selon les standards européens). Avec 40 millions USD, on peut facilement construire des routes, hôpitaux, écoles, …
L’Afrique doit repenser son mode de démocratie adapté à son contexte et à ses moyens, sinon si on continue continue à dissiper le peu qu’on a, on ne se relèvera jamais .
@Fofo :Tu as parfaitement raison.Oh!Afrique,continent des guerres et famines.
Si l’argent des elections est depense pour payer les gens et les produits locaux, je dirait que les elections, en plus d’etre un des elements consitutifs de la democratie, sont des creatrices d’emploi et bonnes pour l’economie nationale.
Ces villes qui se construisent sur du sable mouvant ne dureront pas. Walahi.
Ne perdons pas le temps a reinventer la roue. Faisons correctement ce qui a reussi ailleurs et vous verrez que ca ira.
@juju,
Vous oubliez que la grande partie de ce budget est dépensé pour l’achat du matériel importé de l’étranger??? Sinon, si tout ce budget était consommé localement, ça serait en quelque sorte une façon de distribuer l’argent. Ma préférence est que ce budget soit diminuer d’au moins la moitié pour être réorienté dans l’investissement que de privilèger la consommation.
@Fofo : affirmer que les élections seraient un moyen déguisé de ruiner les pays africains, alors que les élections au Burundi en question étaient jusqu’à présent (très) largement prises en charge … par les donateurs étrangers — Extrait de l’article : « la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a enregistré un trou de plus de 20 millions de dollars suite au désistement des mêmes partenaires étrangers », il n’y vraiment que vous pour oser. Chaque fois que je vous lis, je me remémore la plus célèbre maxime de Michel Audiard. Elle vous va comme un gant.
Quant à votre appel à une « démocratie adaptée à son contexte et à ses moyens », je n’ose imaginer ce que vous proposez comme alternative… J’imagine qu’afin d’éviter la ruine du Burundi, soudainement planifiée et manigancée par les vils colonisateurs, vous suggérerez d’économiser les deniers publics en supprimant les élections
@Yves,
Pourquoi effectivement continuer à dépendre de l’étranger. Comment peut-on espérer des élections paisibles, libres et transparentes alors qu’elles sont financées par les pays qui ont visiblement des préférences envers tel ou tel autre candidat. Imaginez si les dernières élections des USA étaient financées par les étrangers, que serait ce pays aujourd’hui??? Les financiers n’auraient pas hésité d’affirmer qu’il a eu des tricheries dans le comptage des voix ou manque de transparence. L’option serait de proposer leur annulation et organisation des élections dans l’espoir de pouvoir influence l’électorat.
S’agissant de mon point de vu, je n’ai pas dit « supprimer les élections » sinon il y aurait un problème très sérieux de légitimité du pouvoir en place mais je proposerait que les élections se face au niveau collinaire ou communale. Les élus à ce niveau désignerait leurs délégués qui choisiraient le Président de la république et les parlementaires comme se font aujourd’hui pour les sénateurs.
« Comment peut-on espérer des élections paisibles, libres et transparentes alors qu’elles sont financées par les pays qui ont visiblement des préférences envers tel ou tel autre candidat ». Mais curieusement, les élections de 2005 et 2010 ont été financées par les donateurs étrangers et ont été jugées conformes, tant par les partenaires étrangers que par le pouvoir en place. Le problème de 2015 n’est-il pas à trouver ailleurs, dans un contexte de violence et d’initimidations généralisées ? Poser la question, c’est déjà y répondre… vous avez visiblement une mémoire (très) sélective
Quant à votre suggestion, elle a le mérite d’être intéressante dans le sens où elle met en valeur le niveau local, selon moi le plus prometteur d’un point de vue démocratique. Mais la suite de votre proposition n’est malheureusement pas à la hauteur. Les « désignations » que vous évoquez sont, par leur propre nature, sujettes à toutes les manipulations, aux retours d’ascenceurs pour service rendus, en bref une journée portes ouvertes à la corruption. Entre le choix des électeurs au niveau local et la désignation du président, toutes les manipulations sont possibles puisque vous intégrez pas moins de trois étapes de désignation. Trop lourd, trop incohérent, et trop peu transparent. Et le tout pour un coût quasi identique au système actuel.
@Yves,
Les élections de 2005 étaient un test et celles de 2010 ont échappé tous les pronostiques. Tous les pronostiques avaient prédis que les candidats préférés allaient gagner mais l’enfant mal aimé les a gagnées en toute surprise. Pour éviter de tomber dans la même surprise, ils ont posé des conditions préalables: il fallait pour eux écarter, à tout prix, le candidat le plus favori de son équipe. Là aussi ils ont défailli. La seule option qui restait était effectivement de faire échouer les élections, heureusement, que les burundais bahabereye abagabo.
Quant au mode d’élection proposée, si vous pense à une « journée porte ouverte à la corruption », c’est une présomption. Pourtant les sénatoriales qui utilisent le même mode marchent bien et fonctionnent correctement. Pourquoi ne fonctionne pas pour les présidentielles? Dire que c’est un processus plus coûté, je dirais non car la désignation au niveau communale se ferait de la même façon que les sénatoriales. Par ailleurs, s’il le faut, le Président peut être désigné par le sénat ou le parlement. Pour moi ce qui importe c’est pas la procédure, plutôt la réduction des coûts pour éviter de rester dans une dépendance éternelle qui ne profite que les étrangers.
Ce fonds de financement des élections burundaises est une excellente chose ! Un grand pas vers l’autonomie et la souveraineté réelles !
Si l’objectif est atteint, le Burundi pourra se dispenser d’inviter des observateurs extérieurs pour les élections de 2020. Débarrassées de ces ingérences aussi funestes qu’importunes, le prochaines élections burundaises seront enfin libres, justes et démocratiques, pleinement au goût et à la fantaisie du parti au pouvoir. Enfin ! On va pouvoir respirer, chez vous !
Bonnes et joyeuses élections en 2020, amis Burundais ! Et que les querelles imbéciles de 2010 et 2015 ne se reproduisent pas ! L’ordre en sera donné prochainement.
L’unique question intéressante est celle-ci : pourquoi donc les citoyens burundais, déjà durement touchés par la crise économique que traverse le pays, devraient-ils en plus se substituer à l’Etat pour financer une mascarade qui n’a d’autre but, comme la précédente, que de confirmer le pouvoir en place ? Quelle hypocrisie
Jusqu’à nouvel ordre, il n’y a personne qui a encore dit que ce sera obligatoire. Si ça reste volontaire, personne n’a mandaté qurlqu’un pour dire qu’il ne peut ou ne doit contribué à ce fonds.
Alors, je ne crois pas que ceux qui me veulent pas contribuer vont y contribuer de toute façon. Mais n’empêchez pas ceux qui veulent le faire volontiers de le faire. Respectez leur choix, peu importe ce que vous en pensez.
C’est aussi cela la démocratie!
@Gacece, tu nous donnes toujours des idées au sens inverse, Ceceka! S’ il est vrai que contribuer pour 2020 c’est volontaire, il fallait en discuter dans le cercle du votre chéri parti Contre la Défence de la Démocratie et non en faire du tapage lors des fêtes comme le 1er Juillet. Si tu es un des communicateurs de ce parti, il faudra bien lire les termes de référence de votre travail au risque de te faire limoger.
N.B.: Ceceka c’est exactement le terme qu’on a utilisé contre certaines personnes qui voulaient se prononcer contre la candidature de son excellence fin Avril 2015 à Kigobe.
Cette histoire de volontariat n’existe qu’en theorie. L’envoye de Dieu, poli qu’il est, puisque tres croyant, dira au peuple que c’est volontaire; mais, comme c’est Dieu qui le sollicite, il ne faut lui desobeir.
Gacece, si tu veux me prouver le contraire, je t’invite a rentrer pour faire l’experience.
Encore heureux que ce n’est pas obligatoire, il ne manquerait plus que ça. Rien ne dit au demeurant que cela ne le devienne pas, ultérieurement. Jamais ce genre de « crowdfunding » n’arrivera à lever des fonds équivalents à 20M de dollars dans un pays aussi économique sinistré que n’est le Burundi d’aujourd’hui. Et que va-t-il se passer après, d’après vous ?
Et sinon, trouvez-vous normal que le camps présidentiel mette sans cesse à l’agenda politique des élections qui auront lieu dans seulement trois ans (!), alors qu’il y a tellement de priorités plus importantes aujourd’hui ? Bientôt, nous aurons droit à une collecte de fonds dès le lendemain des élections en vue de préparer les suivantes. C’est totalement grotesque.
En 2015, ils ont quand même réussi à amasser un montant non négligeable, d’urgence. Cela fait déjà 2 ans. Et jusqu’à maintenant, je n’ai pas encore entendu, ni entendu parler de quelqu’un qui s’est plaint d’avoir fait un don aux Élections de 2015.
Cette histoire me rapelle celle de cette star sportive internationale, qui était souvent accompagnée de jolies démoiselles. Un jour qu’il était dans un bain de f[ou]le, un supporteur lui dit que toutes ces filles ‘étaient avec lui que pour son argent.
Vous savez ce qu’il lui a répondu? Non sans une pointe de sarcasme, il lui dit : « C’est mon argent!… Le jour où je m’en plaindrai ou quand je n’en aurai plus, refusez de venir à mon secours! »
Au moins au Burundi, c’est l’inverse! Mais n’empêche que c’est leur argent!
Le compte 1110/267 doit etre garni au plus tard le 1e Juillet 2018; le jour de mon independance. Impamba pour moi parce que la date de mon depart imprevu se situe aux alentours de cette date.
Vous ne pouvez pas me laisser partir les mains vide tout de meme!
Pourquoi cette histoire de « En marche pour 2020 »? En marche, c’est en France. Et c’est en 2022.
Nous, nous disons: « Shirira mu 2020! »
P.-S. Cela m’étonnerait qu’on laisse passer ce commentaire.
La présidentielle n’est plus une élection : elle est devenue une véritable obsession. Tellement même que le soir de la parodie d’élection présidentielle, la « classe politique » entonne déjà la rengaine de l’élection suivante…
Oui, nous devons financer nos elections pour éviter que la Belgique à travers l’UE ne sabote le Choix du Peuple Burundais.
@Micombero/HIMA : Tant que cela vient de votre poche et celle de vos amis du Cndd, pas de soucis, allez-y et ruinez-vous ! ^^
Cette campagne de financement des élections de 2020 est un acte officiel de candidature de la personne Nkurunziza à cette même élection. C’est une campagne avant la campagne : elle est lancée de façon sournoise, en dehors des règlements en la matière par la Commission Electorale Indépendante. En même temps, elle nous rappelle que la crise des mandats n’est pas fini. Au contraire, elle va s’empirer. Le Président nous demande de fournir un effort de guerre pour financer sa campagne. Il n’est pas exclu que ses détracteurs nous demandent à leur tour de fournir un effort de guerre pour financer une autre guerre que nous ne souhaitons pas. En marche pour 2020, entre le marteau et l’enclume !
Nous assistons au triomphe du mal. L’humanité pour se donner le moral devant la cruauté du monde affirme que le bien triomphe toujours du mal. La victoire totale du régime DD prouve le contraire. Face à la lâcheté de l’EAC, à l’irresponsabilité des NU (toutes les deux garantes des Accords d’Arusha) et à la trahison vénale de l’UPRONA, il faut se résoudre à accepter que ces milliers de jeunes massacrés, torturés, mutilés, castrés, violés, embastillés et exilés pour avoir naïvement répondu à l’appel des leaders charismatiques de la société civile pour exprimer pacifiquement leur opinion sont passés par pertes et profits. Il faut se résoudre à accepter que ces mamans enlevées de chez elles et exécutées sans aucune pitié pour des mamans sont mortes en vain. Comme Charlotte Umugwaneza, maman d’un bébé, enlevée et achevée aux couteaux pour le seul crime d’être une militante de la bonne gouvernance et du MSD. Il faut se résoudre à accepter que le fils et le gendre de la figure morale du Burundi, Pierre-Claver Mbonimpa, abattus pour le punir d’avoir échappé aux balles des assassins DD, sont morts en vain. Il faut se résoudre à accepter que la famille du cameraman Christophe Nkezabahizi abattue après une heure d’imploration à l’escadron de la mort de l’épargner, est morte en vain. Le mal finit par triompher, c’est une triste réalité à accepter.
Il faut etre courageux des fois. Ce monde, faites ce que tu veux, mais certains de vos actes peuvent etres payes ici meme.
Si le jeu en valait la peine pourquoi pas ? Questions à toutes les instances chargées d’organiser les élections de 2020 :
– Les élections seront-elles libres et indépendantes ?
– Quand les partis non affiliés au CNDD-FDD pourront aller à la rencontre de leurs militants sans encombre ?
– Rwasa peut-il circuler librement dans le pays, rencontrer ses militants…même s’il se représentait en indépendant ?
-….
Wewe ubaza democratie uva he??? Niet of course!!!!
Les mandataires politiques vont être les premiers à garnir la caisse à la BRB. Mais, ils savent comment récupérer ce qu’ils ont donné avec intérêt. Toujours, c’est le contribuable qui en paie les frais. Où allons-nous?
Pourquoi brûler de l’argent pour des élections truquées et dont l’issue est connue d’avance?
Pourquoi ne pas faire des contributions pour nourrir plutôt les gens qui meurent de faim?
On brûle 10 milliards en une seule journée pour montrer au monde qu’on est indépendant et des enveloppes bourrées de BIF sont distribuées même aux étrangers qui n’en ont pas besoin. Paradoxalement, dans le fin fond du Burundi les gens se meurent par milliers faute de quoi mettre sous la dent. Et pour enfoncer le dernier clou pour fermer leur cercueil on leur demande de financer les éléctions!
@Mafero
Je crois que ventre affamé n’a point d’oreilles; donc les affamés ont d’autres soucis que les élections: la survie; ici ou ailleurs!