Il est, depuis un mois, commandant de la brigade anti-émeute en remplacement du lieutenant-colonel Désiré Uwamahoro. Découverte d’un homme peu bavard mais efficace.
De taille élancée, athlétique, Emmanuel Manariyo est né en 1975 sur la colline Kabamba en commune Gashikanwa de la province Ngozi. Il est marié et père de trois enfants. Cet électronicien de formation de niveau A2 rejoint le Cndd-Fdd alors mouvement rebelle en 2001.
Après la signature globale du Cessez le feu, il intègre en 2004 la police nationale burundaise (PNB) sous la présidence de Domitien Ndayizeye. Il est envoyé en province Gitega. Il devient la même année chef de poste dans la zone urbaine de Kamenge. Quelques mois après, il retourne à Gitega en commune Nyarusange comme chef de poste, mais revient vite à Kamenge pour le même poste.
Lors d’une patrouille nocturne, des bandits armés lui tirent dessus. Après sa guérison, il est envoyé à l’Institut supérieur de police (ISP) pour une formation d’harmonisation pendant une année.
En 2009, il devient sous-commissaire provincial de police à Cankuzo. En 2013, il est nommé sous-commissaire régional de la police pénitentiaire dans la région nord. La même année, cet amateur du ballon rond, sport qu’il pratique au moins une fois la semaine, devient président de Rukinzo, une équipe de football de la PNB. En 2014, il devient commandant du 2èmeGMIR (groupement mobile d’intervention rapide) en zone urbaine de Kanyosha, poste qu’il occupait jusqu’il y a trois semaines.
Un homme d’une grande écoute
Selon ses proches, Emmanuel Manariyo est un homme d’une maîtrise de soi peu commune. « Un des amis l’a appelé un jour alors qu’il subissait une injustice pour une intervention. Tout le monde s’attendait à ce qu’il brutalise l’autre type, mais contre toute attente, il a écouté les deux hommes et les a convaincus de régler leurs différends dans la paix », se souvient Emery H, l’une de ses connaissances de Ngozi.
Bien plus, d’après plusieurs sources, contrairement à d’autres policiers qui se sont illustrés dans la répression lors des manifestations de 2015, Emmanuel Manariyo, n’a pas brutalisé les jeunes même s’il occupait le poste de commandant du 2ème GEMIR. « Il écoutait ceux qui étaient arrêtés et si les accusations étaient farfelues, il te relâchait. »
Pour T.H., son collègue policier, sa nomination au poste de commandent de la brigade anti-émeute n’a rien d’étonnant. « C’est un homme avec un haut sens des responsabilités malgré son jeune âge. » Et c’est de bonne augure pour ceux qui craignaient à tort ou à raison le passage des hommes de cette brigade.
Outre le football, Emmanuel Manariyo aime la marche et partager un verre avec des amis.
le courrage et le professionalisme des journalistes du groupe de presse IWACU peuvent servir tout le monde… Christian nous a proposé un bon article Merci encore une fois mon ami
Diviser pour régner!
La verite on le saura, est-ce qu’il n’y aura plus de tortures, emprisonnements selectifs, massacres, exiles, rancons etc… On verra si ce ne sont pas de purs mensonges sur le comportement de cet homme ! Cela montrerait que tout le systeme du pouvoir actuel serait converti, sinon, qui lui faciliterait la tache pour qu’il change les choses ? « plus de ITEGEKO RIVUYE HEJURU !!!!!!!!!!!!!!
Bonne guerrison a notre patrie !!!!!!!!!!!
Chef de l’ état : ngozi; ombudsman : pris de Ngozi; vice- présent parlement : ngozi ; ministre justice et autres ministres : ngozi; ambassadeurs Bruxelles; Paris etc : ngozi nibindi nibindi Hahaha turagowe
Hahaha
Faux et mensonge : – ombudsman n’est pas de ngozi; – ambassadeur Bruxelles n’est pas de Ngozi, etc.,
Reka kubesha…abo Bose ningozi??ombudsman ni kayanza…vice président ni ruyigi… Kuberiki abarundi muriko mwica image y’a honnêteté mwarazwe na basokuru? Magi twemera agiye canada ngwiburundi bariko barashahura abagabo’castre m’ wumve iryo bara ahabantu babashahura ntibapfe.
Garure ubuntu…
Ariko iyo régionalisme irarengeje haha!
Je tiens note de tous ce que vous venez de dire pour qu’après un mois de travail vous ne changez pas de discours!!!!!
Courage mr Emnuel Manariyo, le Burundi a besoin des hommes et des femmes honnetes qui defendent les interets de toute la population sans distinction aucune. Votre tache ne sera pas facile mais je suis sure que vous allez reussir. Que Dieu vous garde et vous guide dans tout ce que vous allez entreprendre.
NON mr ou Mme Busorongo Madirisha et Kaburahe et toute l’ équipe ne diabolisent personne; ils font leur travail! Où se trouve maintenant UWAMAHORO Désiré même si ca ne suffit pas pour lui ?? Pour Kazungu, Ndakugarika et consort !! Wait and see!
Courage et bonne chance à ce Monsieur de Ngozi qui est mon origine aussi !
Ps: ne me sensurez pas pour rien Cher Iwacu
Je peux abonder dans le sens du sujet. Je connais Emmanuel depuis la classe de 7eme que nous avons etudie ensemble. C’est un homme sans reproche. Je lui souhaite des succes dans ses nouvelles fonctions. Que Dieu lui prorege.
Pourvu que Dieu lui prête vie.-
Peut-être que cet article ne va pas rendre un bon service à cette personne. Parce que par les temps qui courent, il faut être dur, méchant et sans pitié. Quiconque va dans le sens opposé nage à contrecourant et risque de se mettre à dos toute la hiérarchie.
« Vous nous jugerez a nos actes et votre satisfaction sera notre fierte », les Burundais ont tellement attendu des hommes qui peuvent travailler pour l’avenir meilleur de tout le peuple burundais. Que ceux-la se desolidarisent des ventriotes de cette police, nous serons derriere eux pour les soutenir.
C’est une bonne nouvelle ça!
Heureux de savoir que au sein de la PNB, il y ait des policiers d’une bonne réputation.
Félicitation à lui, et j’espère que cette nomination donnera une autre image de cette brigade.
Unité, travail, progrès au murundi-kazi wese
Bon travail a Iwacu
Mais je me serais encore rejouis si c’etait sous la plume de Madirish ou Kaburahe. Sinon a la PNB il y a plus de bon travailleurs que de « Desire Uwamahoro » ou autre « Ayubu » mais la diabolisation les rend tous egaux malheureusement. C’est ca la vie.
Autre point important: le President de la Republique tant hais peut se trouve des collaborateurs positifs.
P.S. Ne me censurez pas sans raison.
Note du Directeur des Publications
Mais vous avez une fixation sur Antoine Kaburahe? Qu’est-ce que j’ai à voir avec cet article ? Pour votre information, comme dans toutes les rédactions normales, les choix des sujets se discutent lors d’une conférence de rédaction. Le journaliste défend son sujet en montrant sa pertinence. Si le sujet est accepté par l’ensemble de la rédaction, le journaliste se met à l’oeuvre, en toute indépendance. Je n’interviens pas dans le choix des papiers à faire, je peux comme n’importe quel journaliste de la rédaction donner mon avis. Moi même je devais présenter et défendre mon sujet et il arrivait que la rédaction le refuse . Vous pouvez vérifier. Si ça peut vous rassurer , par la force des choses, je ne suis même plus au pays. Mais Iwacu continue son chemin, sans moi, j’ai confiance. Iwacu est constitué de journalistes sérieux.Arrêtez donc de « fantasmer » sur Kaburahe. Les journalistes d’Iwacu sont mûrs, savent ce qu’ils font.
Antoine Kaburahe
Cher Antoine,
Les journaux et les journalistes ont une très grande responsabilité dans le retour de la paix et de la sérénité. Ce n’est pas pour rien que tels commentaires ont été formulés par Busorongo…Si dans une société l’on ne voit que ce qui est mal, bonjour les dégâts. C’était plutôt un clin d’oeil.
Allez! Portes-toi bien mon frère
@Ayuhu Jean Pierre
Toi et l’administration dd vous passez des journées entières à aboyer sur les ondes et dans des rencontres que la paix règne sur toute l,étendue du territoire national! Pour quelle paix faut-il encore s’investir et travailler? Et puis dire ce qui cloche et qui ne va pas dans une administration comme la vôtre qui a fait de la corruption et de la terreur son modus vivendi n’est ni un rejet ou un refus de la paix.Pour te dire enfin que ton évangile qui veut que tout le monde s’aligne sur le point de vue dd ne convaincra que les ventriotes à la solde du pouvoir dd comme toi.
Excellente reaction mon cher Antoine! A lieu de focaliser son attention sur le journal et ses organes, notre ami dirige son attention vers des individus! ‘Fixation’, ‘Messianisme’, ‘Election par Dieu’, etc…
Même si vous êtes à l’étranger,vous continuez à superviser tout ce qui se passe à Iwacu mais je salue le professionnalisme du journal iwacu malgré tout,c’est pas comme celui de …( censuré ,on ne peut laisser passer une attaque contre un autre site, désolé)
@Kayo
1. Vu les difficultes des telecommunications entre l’Europe et le Burundi, je m’imagine mal comment de l’etranger, Antoine Kaburahe pourrait CONTINUER A SUPERVISER TOUT CE QUI SE PASSE A IWACU.
2. Et puis, l’organigramme du groupe de presse « Iwacu Les voix du Burundi » ne doit pas etre des plus simples, et donc, pourrait etre complexe puisqu’il renferme « une equipe d’une cinquantaine de personnes (chauffeurs, journalistes, etc)., un heddomadaire, un mensuel, CE SITE INTERNET (www.iwacu-burundi.org), une web TV (www.iwacu-burundi.org/webtv), une maison d’editions et meme une radio qui emet en partenariat depuis Gitega, au centre du Burundi.
(Voir Iwacu, les voix du Burundi, http://www.iwacu-burundi.org/magazine).
3. Dans la crise actuelle que traverse le pays, j’ai l’impression que les Burundais veulent toujours rendre leurs freres et soeurs (qui ont du quitter le pays) de ce qui continue de se passer au Burundi. Donc si, dans l’avenir, quelque chose ne va pas sur ce site, VOUS DEVRIEZ VOUS EN PRENDRE AVANT TOUT A L’ACTUEL DIRECTEUR D’IWACU-BURUNDI.
Cher Stan
Je pense que l’on me prête des pouvoirs que je n’ai pas. Aucun directeur des publications au Burundi ou ailleurs, ne peut « contrôler » tout ce qui s’écrit dans les différentes publications. Par exemple Iwacu produit un Hebdo en français, en Kirundi, une Newsletter, un Magazine, il y’a la Web radio, la Web TV. Ce serait impossible de tout superviser et même matériellement impossible et inutile. Les journalistes d’Iwacu travaillent en toute indépendance. Je fais confiance.Oui, je reste responsable de la ligne éditoriale bien sûr. Mes confrères sont des gens responsables, qui travaillent dans un contexte difficile. On dit que les « bons projets survivent à leur fondateur », traqué je suis partis et Iwacu est resté debout. Je serais heureux, si je venais à disparaître qu’Iwacu continue…
AK
Merci Monsieur le Directeur et surtout que Kaburahe est aussi journaliste du groupe Iwacu. Courrage les amis… c’est ça le métier avec toutes ses épines…
« Bien plus, d’après plusieurs sources, contrairement à d’autres policiers qui se sont illustrés dans la répression lors des manifestations de 2015, Emmanuel Manariyo, n’a pas brutalisé les jeunes même s’il occupait le poste de commandant du 2ème GEMIR. « Il écoutait ceux qui étaient arrêtés et si les accusations étaient farfelues, il te relâchait. »
Il faut des hommes rigoureux et justes. C’est cela que le Burundi attend depuis…
Des propos fanatiques sont devenus une maladie au Burundi.
Attendons et voir ce qu`il va faire.
Abo atarekura yaba abahoye iki? Ils ne faisaient qu’éxecuter ce que leur confère les droits constitutionnes ,la liberté de manifestation.Wa wundi ngo Nyokuru yari umugore!!!!!!!( je sai
s que je serais censuré mais soit le webmaster a mon idée)