Les porte-paroles des institutions de l’Etat ont répondu aux différentes questions posées par les journalistes et la population dans une émission publique animée ce 13 juillet en province Muramvya. Retour sur quelques questions.
Parmi les questions posées par les journalistes et la population figurent la pénurie persistante du carburant, les problèmes au sein du principal parti de l’opposition CNL, le dossier de l’ancien Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni ainsi que le boycott de la délégation burundaise, ce 3 juillet, de l’examen du rapport périodique devant le Comité des droits de l’Homme à Genève.
Sur ce dernier point, le porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye, indique que le gouvernement du Burundi salue un « comportement de patriotisme » de cette délégation burundaise à Genève.
Il déplore le comportement du Conseil des droits de l’Homme de l’Onu « pour avoir invité des gens poursuivis par la justice burundaise, ce qui est synonyme de la promotion de l’impunité ».
Sur la question de la pénurie du carburant, la porte-parole du président de la République, Rosine Guilene Gatoni, fait savoir que les stocks burundais à Dar Es Salaam en Tanzanie disposent d’une quantité suffisante du carburant : « Un grand défi est son transport de la Tanzanie au Burundi. Il y a des non-patriotes qui refusent d’assurer le transport du carburant alors qu’ils ont des camions-citernes. D’autres importent le carburant et approvisionnent une partie des stations-services »
Pour juguler la pénurie du carburant, elle explique que l’Etat prévoit l’achat des camions-citernes pour assurer l’importation des produits pétroliers depuis Dar Es Salaam. Selon elle, l’Etat compte aussi construire des entrepôts pétroliers au Burundi.
La porte-parole du président de la République indique que les hommes d’affaires ayant reçu des devises pour importer le carburant et qui ne l’ont pas fait risquent des poursuites judiciaires.
Concernant la suspension des activités du Parti CNL, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre Nkurikiye, explique que les problèmes auxquels fait face ce parti sont internes : « Il n’y a pas une main invisible venant de l’extérieur ».
Il rappelle que le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique avait demandé aux deux parties en conflit de s’asseoir ensemble pour résoudre leur mésentente, ce qui n’a pas été fait : « Ainsi, le ministère a pris la décision de suspendre les activités de ce parti dans tout le pays, car il avait des informations que les deux parties en conflit pourraient se rentrer dedans dans les réunions ».
Pierre Nkurikiye affirme que les organes reconnus de ce parti sont ceux mis en place en 2019.
Sur le dossier de l’ancien Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, emprisonné à Gitega, la porte-parole de la Cour suprême, Agnès Bangiricenge, confie qu’il a déjà comparu devant la chambre de conseil et que son dossier respecte la procédure normale : « Les enquêtes continuent. Le procureur a demandé plus de temps pour faire des enquêtes sur de nouveaux éléments qu’il disposait ».
Elle rappelle que Bunyoni est poursuivi sur cinq charges dont l’atteinte à la sécurité de l’Etat, l’atteinte au bon fonctionnement de l’économie national, prise illégale d’intérêt, détention illégale d’armes et outrage envers le chef de l’Etat. :
Ce gouvernement maquille et ne respecte pas la vérité
les pardonnes recherchées ont fait l objet d un procès inéquitable, trompeur et mal veillant.
Ce procès ne vaut rien et trahi la vérité
En effet le Burundi a été condamné par la cour de l EAC pour sa volonté s introduire un troisième mandat
les mesures sont nulles
Donc il n avait pas lieu de poursuivre les personnes opposées et condamnées par les tribunaux burundais
État burundais .. respectez votre propre justice …….