Le Bureau de normalisation et de contrôle de la qualité (BBN) a interdit depuis le mois d’août 2022 l’utilisation des emballages de récupération. Pour cause, la qualité hygiénique de ces derniers est douteuse et ils sont oxydables. Néanmoins, ces emballages s’observent toujours sur le marché. Les commerçants d’huile de palme ou de coton craignent une hausse du prix de cette denrée engendrée par cette mesure.
Au marché Bujumbura city market, communément appelé chez Siyoni, l’huile de palme ou du coton est toujours vendu dans des bouteilles d’eau en plastique d’usage unique. Japhet, un des vendeurs d’huile de palme, confie qu’il n’ a pas encore d’autres emballages d’usage unique.
Néanmoins, ce commerçant affirme que les prix ne seront plus les mêmes une fois que les nouveaux emballages seront disponibles. Car selon lui, ces derniers sont chers. « Le prix des nouveaux emballages est entre 700 et 800 alors qu’on achetait les anciennes bouteilles à 100 ou 200 francs », témoigne Japhet.
Aline, une vendeuse d’huile de palme révèle qu’avec ces prix, la bouteille d’un litre d’huile de palme risque de passer de 6500 à 7500 BIF. Et l’huile de coton sera vendu entre 11 500 et 12 mille BIF contre 11 mille BIF le litre d’huile de coton vendu dans l’ancien emballage.
Les commerçants d’huile de palme et de coton demandent au BBN de produire beaucoup d’emballages et à un prix abordable. « Sinon, les répercutions seront pour les clients », se lamente Japhet, commerçant d’huile de coton.
La mesure de bannir l’utilisation des bouteilles de récupération concerne aussi les autres denrées tels que les jus. Le BBN avait donné un délai de grâce aux usines de transformation alimentaire d’écouler leurs stocks depuis août 2022.
l’essentiel est de bien gérer ces bouteilles plastiques qui circulent partout dans la ville, au lieu de prendre une mesure qui pénalisera les gens dans le jours avenirs.