Biographie
Au Groupe de presse Iwacu, on me surnomme « annuaire téléphonique » parce que tout simplement je connais presque par cœur tous les numéros de contact des leaders politiques, hommes d’Eglise, défenseurs des droits de l’homme, etc.
Cinq ans à Iwacu m’ont permis d’agrandir mon réseau de contact. Quand je suis en congé, je reçois des coups de fil locaux ou étrangers pour donner des contacts. J’en suis un peu fière.
La politique, comme Obélix, je suis tombée dedans petite. Je n’ai que 16 ans quand j’ y prends goût. 1993, le pays est en pleine crise politique, je suis lycéenne. Comme la crise avait entraîné la fermeture des établissements scolaires, pour m’occuper, je prends part aux débats politiques pour trouver l’issue à la crise. Mon père, proche du pouvoir à l’époque, m’aide à comprendre certaines situations.
C’est à ce moment que je fais mes premières rencontres de certains leaders politiques. Je garderai d’ailleurs de bonnes relations avec ces politiques. Lorsque je suis recrutée dans Iwacu, je ne suis donc pas très novice en politique. Les bonnes relations tissées dans ma jeunesse m’ouvriront des portes.
Passionnée, les heures de travail ne comptent pas pour moi. Pour une info, je peux même veiller jusqu’au Elle irait même au petit matin. Je n’ai pas peur d’affronter des grands dossiers politiques pour l’intérêt du lectorat d’Iwacu.
J’ai déjà eu la chance de décrocher des prix d’excellence en journalisme. Le dernier en date est celui décerné par l’Association des Femmes Journalistes du Burundi en collaboration avec Onu Femmes en décembre dernier.
J’ai trois enfants, j’aime lire, la marche, les discussions politiques.
Le plus bel hommage que j’ai reçu : « Vous êtes une journaliste crédible madame » …
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