La petite phrase distillée par le président du Cndd-Fdd, sur une éventuelle candidature du président Nkurunziza en 2015, chauffe la classe politique burundaise.
Alors que le principal intéressé, le président lui-même, ne s’est pas encore exprimé sur ses intentions, très rapidement, deux camps se sont déjà constitués : ceux qui sont pour et ceux qui ne veulent pas en entendre parler. Chaque camp, soutient qu’il a raison et avance ses meilleurs arguments juridiques.
Tout ce ramdam vient nous rappeler qu’au Burundi, comme presque partout en Afrique, la culture de l’alternance politique a encore du mal à s’installer. En effet, ils sont toujours aussi nombreux, ces présidents qui veulent continuer « les prolongations, même après les arrêts de jeu ». Mais pourquoi, bon Dieu, une fois installés aux commandes, la seule et unique préoccupation de plusieurs présidents africains est la conservation du pouvoir ?
Pour parvenir à leurs fins, tous les moyens sont bons : tripatouillage de la constitution, truquage des élections, intimidation ou élimination des adversaires politiques, le modus operandi est partout le même.
Certains pensent que si les présidents (on devrait dire les souverains) africains s’accrochent au pouvoir, c’est pour des raisons financières. Mais certains sont immensément riches (une fortune souvent issue de la corruption) et ils pourraient jouir tranquillement de leur pécule mal acquis. Il doit y avoir une autre raison, quelque chose de plus stimulant que l’argent. La gloire.
Encouragés par des courtisans qui, en défendant le maître assurent leur garde-manger, coupés des réalités, avec des médias à leur dévotion qui passent leurs « réalisations » en boucle, certains présidents africains finissent par se croire indispensables, investis par une mission divine. Ainsi, on a vu des présidents presque grabataires – Wade et Mugabe – briguer un nième mandat. D’autres sont devenus des « présidents à vie ».
Mo Ibrahim, un magnat des télécommunications d’origine soudanaise a créé en 2007 un prix de la gouvernance africaine doté de 5 millions de dollars, destiné à récompenser un ancien chef de gouvernement d’un pays sub-saharien élu de façon démocratique.
Par ce prix, Mo Ibrahim a déclaré vouloir « inciter les leaders africains à poursuivre une politique de bonne gouvernance et à éviter d’être tentés de s’accrocher au pouvoir après l’expiration de leur mandat. » Une excellente initiative.
Le président Pierre Nkurunziza ne s’est pas encore officiellement exprimé sur sa candidature en 2015. Je ne ferai donc aucun commentaire là dessus. Mais je peux dire tout simplement que je crois dans l’alternance, le changement, le sang nouveau. L’alternance permet de sortir d’une certaine léthargie qui s’installe fatalement après des années de pouvoir. L’alternance est un moyen de « booster » les dirigeants : les nouveaux vont vouloir faire mieux que les partants. Dix ans, n’est-ce pas assez pour laisser d’autres imprimer un nouveau départ ?
Je me demande pourquoi cette peur de la candidature du Président NKURUNZIZA pour les élections de 2015.Certains politiciens ont peur de ses biens faits;ses bonnes réalisations.sinon,Présidant NKURUNZIZA a le plein droit à un autre mendat.
Icombwira ko abo ba DD bose bashima uko dutwawe. None ga Onésime uwoguha kuba président, vyukuri wokora uko Peter akora? Kuvyara ku buntu? ico nico kizoteza imbere igihugu? ashiramwo angahe kugira avuze abantu ko utubonetse twose akubita ku wepfo? ataraza 1kg de haricot, de riz, de sucre, 1l d’essence, un pagne, ou un savon,… vyagugwa angahe? None ivya gusa birihe ko yirigwa arihereza igihugu utabona ico yongereza muri économie y’igihugu, akurikigwa nimodoka 20, ubwo ga mwa ncabwenge zo muri DD nta mutima usimba? Ivyo kuvuga naho ngo Peter azogaruka hanyuma peut-être en 2020, pas question, l’interpretation de la loi est la même, « nul ne peut exercer plus de deux mandat », ntaho bavuga ku mandats zirinda kuba successifs, ntazogaruka nagende ivyo yishe biramaze.
On peut discuter de cette question pendant des mois, mais aucun camp ne conviancra l’autre. Si l’occident, pour des raisons geopolitiques evidentes dans la region, accepte de tolerer un 3e mandat de Nkurunziza, ntakibuza Peter se presentera encore une 3e fois. Donc l’important est d’amener les partenanires du Burundi dont notamment la Belgique, la France, les USA, l’Union Europeenne ( + evnetuellement la Tanzanaie et l’Afrique du Sud) a se prononcer sur ce sujet. C’est sur qu’ils ne se prononceront pas avant la decision de Nkuruniza. Mais une action qui pourrait les amener a prendre la question au serieux serait problement une declaration commune des participants aux negociations d’Arusha!
je crois savoir que le CNDD-FDD n’a pas participe aux negociations d’Arusha et par consequent ne connait pas l’esprit des textes concluant ces negociations. Mais pourquoi le G7 et G10 ainsi que les anciens chefs d’Etat ne feraient pas une declaration commune pour eclairer l’esprit des textes d’Arusha specialement sur les articles qui entretiennent la confusion! Aucun texte de lois n’est parfait et il peut etre differement interprete par les uns et les autres!
Il faut plutot exhorter les medias a approcher les Partis politiques et personnalités signataires des accords d’Arusha pour leur demander de s’exprimer sur leur intention en ecrivant ces textes d’Arusha au niveau de ces articles concernes. S’il regne deja une confusion au niveau des Signataires, c’est que la confusion avait ete sciement entretenue au niveau des textes d’Arusha et Nkurunziza aura le droit d’en exploiter comme il entend!!
En vérité en vérité je vous le dis, Nkurunziza ne se représentera pas pour un 3è mandat, ou tout simplement ne l’exercera pas pour l’Amour de son Dieu Tout Puissant! Et pour cause, souvenez-vous bien, puisque nous en sommes tous témoins, que dès son assermentation comme Président de la République, Nkurunziza disait être un envoyé de Dieu au Burundi!… Et maintenant qu’il est à la croisée des chemins avuga ko azokurikiza ibizova muri Congrès national de son Parti politique! … None mwumva yovanga gute deux missions qui n’ont pas les mêmes visées?… Je me dis que s’il est réellement fidèle à son Dieu Tout Puissant et qu’il aime toujours le Peuple qui lui a été confié, il devrait maintenir sa ligne de conduite initiale au lieu de courir deux lièvres à la fois à ses risques et périls surtout. Évidemment, biroroshe guhenda abantu mais jamais Imana à qui l’on se voue jours et nuits;`d’où mon appréhension au renoncement d’un 3è mandat de Nkurunziza dans le cas où il serait désigné par le CNDD-FDD.
Cher Bakara, Obama a été naturellement élu au suffrage universel direct. Vous dites que la différance entre un élection au suffrage universel indirect et élection au suffrage universel direct n’ est que sentimental ; Léonce Ngendakumana , Vital Nshimirimana et autres vont encore plus lui et martèlent qu’ il n’y a pas de différence entre les deux élections. Ça c’ est une argument politique mensongère pour tenter de noyer la vérité. Le représentant du peuple, bien qu’ il est élu par le peuple, n’ est pas le peuple; d’où le préfixe « représentant ». En plus même si ses représentants son mandatés par le peuples, il vont dans l’ hémicycle avec leurs gros ventre et leurs problèmes individuelles. C’ est pourquoi nous sommes chaque jour surpris que les soi-disant représentants du peuple ont approuvé des lois qui augmentent leurs salaires d’ un côté, et des lois qui abaissent les salaires du petit peuple et qui augmentent l’ impôt et les taxe que le petit paysan doit payer. Ça ce n’ est pas la volonté du peuple mais la volonté des gros ventres des nos représentants. C’ est même la présence de leurs gros ventre et leurs problèmes individuelles à côté du mandant du peuple qui explique la corruption.
Je me souviens que le jour où l’ Assemblée National a adopté la loi sur l’augmentation des salaires des dignitaires et la loi de la presse…., Léonce Ngendakumana, Vital Nshimirimana, le faux politologue Kazoviyo, tous les journalistes, toutes l’ opposition et autres ont crié avec raison que ce n’ était pas la volonté du peuple. Autrement dit, si on allait faire une élection au suffrage universel direct ou si on allait permettre au peuple de glisser lui-même le bulletin dans l’ urne sans aucune intermédiaire à propos de ces lois là, elles n’ allaient pas être adoptées par le peuple.
Mais comme Nkurunziza commence à dire qu’ il a été élu une fois au suffrage universel indirect et une autre fois au suffrage universel direct, voilà que les mêmes individus comme Léonce, Vital, les Kazoviyo et les journalistes qui expliquaient il y a quelques mois que l’ élection au suffrage universel indirect et élection au suffrage universel direct ne sont pas les-même reviennent à grande force pour explique au peuple Burundais que les deux types d’ élections sont les mêmes. Si on est une personne normale digne de fois, comme peut expliquer aujourd’ hui que 2+2=4 et demain que 2+2=10 ? Pourtant, ils le font sans avoir honte.
Cela montre que ces gens là n’ ont pas du respect pour le peuple Burundais, car, s’ ils ont oublié ce qui ont dit il ya quelques mois, le peuple se souvient encore. En plus, même s’ ils prétendent à donner des fausse définitions à ces deux types d’ élections, celui ou celle qui étudier le Civisme jusqu’ en dixième année sache avec certitude qu’ élection au suffrage universel indirect et élection au suffrage universel direct ne sont pas les-mêmes et ça reste ainsi quelque soit l’ interprétation.
Ces politiciens Burundais, le soi-disant societé civile et les journalistes ont tendance à faire du transhumance en émigrant là il ya du pain; S’ il ont faim, qu’ il résistent ou demander à manger sans perdre la raison et leur dignité. Qu’ ils sachent que le peuple Burundais n’ a jamais changé. Il reste là où elle était depuis la création.
« Cher Bakara, Obama a été naturellement élu au suffrage universel direct. »
Revoyez votre définition de suffrage universel direct car il tient compte de l’élection via les grands électeurs!
Na ngorane constitution iteye iratomoye ahubwo n’abantu batazi kuyisoma canke babigira nkana, hari ico bita dispositions generale (le president de la republique est elu au suffrage universel direct pour un mandant de 5 ans renouvelable une fois) nico bita disposition transitoire canke particuliere ( pour le premier mandant après la transition, le president est elu par la chambre basse et la chambre haute du parlement reunies en pleiniere), iyo ni exeption qui n’elimine pas la regle, kuko nayo iyo yitwa mandat. Accord d’Arusha ica iza rero isasira yongera itanga umuco mu biri mwi bwirizwa nshingiro ( nul ne peut exercer plus de deux mandats), abantu nimureke guteza urubwa ubwenge Imana yabahaye muguhindukiza ukuri kandi kuboneka. Birabasha muzobibazwa
Jewe dufate ko Peter agomba kwiyongera ikiringo, ariko ikintu agomba gukora ataronkeye umwanya ni igiki? Hari ibikorwa rusangi atarakora? hari stades atarubaka? Nabise abandi turabeko tworonka chemin de fer idushikana dar es sallam, turabeko hari aboshobora kwimba inzahabu kuneza y’igihugu, aboshobora kwimba nickel, ivyo yuko ari populaire navyo sivyo dukeneye, aragira isengero niho yoronka abo yoza ibirenge benshi, ahubwo yaratevye kugenda, niyo myaka cumi yapfuye ubusa. Ndahejeje
@ Vuvuzela –J’ai la mesure de votre frustration. Je viens moi-meme d,etre censuré mais c’est pas la fin des haricots. En passant, j,aime bien votre pseudo. J,en ai acheté un (le vrai!) a Jobourg.
@Et a vous E. Ndayirukiye, l’interpretation que vous faites de la Constitution est correcte mais les DD en font une autre: pour eux, l’art 302 exclut toute reference a 2005-2010 dans le decompte des 10 ans de pouvoir. J,en dirai pas plus pour l’instant, au risque d,etre mis encore sous embargo.
Une bonne lecon de moralité. J’ajouterai ceci:
1. La sortie maladroite du President du CNDD-FDD est le plus beau cadeau gracieusement offert a l’opposition et a tous les burundais (et etrangers) qui ne souhaitent pas la reconduction de Nkurunziza en 2015.
C’est a se demander si c’est pas un plan savamment orchestré par des caciques DD opposés a sa candidature, car les chances sont desormais nulles pour Mr. Nkurunziza. Le scenario aurait ete different si le secret de sa candidature avait ete gardé jusqu’aux elections. Aucun mechanisme juridique n’existe qui pourrait bloquer sa candidature, AVANT les elections.
2. Tenter de modifier la constitution a son avantage n’est pas une option. La charte africaine des droits et libertés politiques ne le lui permet pas. Si d’autres presidents l’ont fait et ont survecu, le contexte burundais est different; l’Etat vit du welfare (Bien-Etre) de la Communaute internationale dont il ne peut pas se passer.
3. Compter sur la CENI ou la Cour constitutionnelle est peine perdue. Celles-ci seront mis devant un fait accompli. La demonstration juridique de son ineligibilité sera faite longtemps avant les elections.
4. Une declaration solennelle de sa part a l,effet qu’il NE sera PAS candidat fera partie des conditionnalités pour le financement des elections par les bailleurs de fonds etrangers.
L,ere Nkurunziza est bientot revolu.
conseille d’amis mon cher président tu force le troisième mandat qui ne pas légitime après 5 ans la suite ni la CPI
vous quitte le pouvoir après le deuxième mandat ces les honneur et une place aux nations unie (UN)
A vous de choisir mr le president, conseille d’un jeune
Reka tube turashima ko atampunzi zikibahono kwica abahutu periodiquement (68, 72, 88, 93, ) natyo ubundi ivyo gukosora biracariho. Hakenewe umupresidenta akubita atakigongwe abanyonozi n abigira intakoreka canke kibirengeye nka wa mumunistre atavugana nabiwe (atwara), agakubita abanyagihugu asanze kuri jardin public ngo agire sport wenyene …
M. Kaburahe vient de signer son meilleur édito! En quelques paragraphes, il vient de nous expliquer l’un des principaux obstacles à la Démocratie dans notre pays et notre continent. Le fond et la forme sont juste sublimes…tout comme le choix du titre « Éloge de l’alternance »! Avec de tels édito, je me prends à croire au relèvement de notre Nation parce que si notre pays n’était doté que de telles intelligences, on y arriverait sans grande difficulté!
Merci beaucoup M. Kaburahe !
Mouton(suite)
-Je ne blâme pas les opportunistes encore moins les moutons qui forment la majorité de la population dont je fais parti.
– Je blâme les intellectuels du cndd fdd: Gervais Rufyikiri, Pie Ntavyohanyuma tous les deux universitaires. Gabriel Ntisezerana, Onésime Nduwimana, ….aussi bien instruits. Ils voient ce que nous voyons (criminalité, corruption, détournements, vols, violation des droits, ….)et savent même d autres choses qu on ne sait pas. Mais ils ont fait le choix de manger et de se taire. C est ca la vérité et le peuple hutu qui croit avoir été libéré n a qu a aller au diable.
inutile de polémiquer sur cette question.
Il faut juste interroger les lois.
Si le flou persiste, il faut saisir la cour constitutionelle.
Toute autre voie est illégale et illégitime.
Espérons comme toi cher Kaburahe que la folie de grandeur va céder à la raison en 2015 pour avoir une alternance qui honore le peuple murundi. Le problème particulier du cas burundais est d’avoir un président qui veut copier et suivre moutonnement les mauvais exemples de certains parmi ses pairs dans la sous-région: il arrive à un niveau de se considérer comme un seigneur de guerre qui a conquis militairement le pouvoir et non élu démocratiquement. C’est une erreur grave, voire fatale, d’appréciation car les forces vives risquent de se fatiguer et envisager les changement autrement.
Depuis que le Burundi existe, quel gouvernement a rendu possible, plus que les autres, l’embauche des milliers de hutus dans presque tous les secteurs de la vie nationale et l’education de leurs enfants a l’etranger? Que ces heureux soient, a majorite dd ou sympatisants, il reste qu’ils sont a majorite hutu.
Sangwe amahoro na dd yayaduhaye
Site yacu yakomeje censure ngira yafashwe n’ingwara zifata nos presidents africains.
« Ijambo » nari navuze kuri article ya president et 2015, ryaari valable pour cet article ariko ntiryigeze risohoka. Ntidusubire rero kuvuga ngo Peter musele la presse kandi nayo nyene itumusela rimwe rimwe.
Ubu ntaco mfise mvuga atari kubaha mwiriwe gusa.
Qu’il fasse une visite en Russie et demande des conseils a son collègue Putin!
Akabe ikibanza na Nyabenda, President wa CNDD FDD!
Ca pourra épargner le Burundi de bcp de casses!
Ashake ahebere umugabo!
Uburundi si Togo, Gabon, Cameroun n’ibindi!
Birya bihugu vyakaswe n’abazungu, ntibigira ikintu nakimwe abanyagihugu basangiye mu mico!
Kugira abishobore, bizomusaba inguvu nyinsi adashobora kuronka ubu kuko si ikibazo c’ubwoko, s’ikibazo ca opposition gusa, no muri Cndd hari abandi nabo barindiriye ko akazuba kabashakira!
Atwara gutyo, ntazobabwira ngo babandanye bamwumvira igihe ki nini!
Ikibabaje, nuko bidusubiza inyuma!
Ntakintu nakimwe c’akamaro ashobora kumarira uburundi kirusha ivyo amaze kutwereka!
Il a le choix de sortir par la grande porte comme le Major et continuer ses fameuses bonnes initiatives en qualité de sénateur et ancien chef d’Etat et sa femme pourra continuer avec ses nouveaux talents et exercer sa fonction de Révérant!
Vous avez oublié que la peur d’être inévitablement poursuivi et de représailles pour tout ce qu’ils auraient fait pour parvenir au pouvoir et au cours de son exercice contribue aussi à la tentation de jouer les prolongations au risque même d’une fin apocalyptique.
N’oubliez pas non plus que profitant de l’absence ou de la faiblesse des institutions auxquelles ils contribuent, les dirigeants africains ne peuvent s’accrocher au pouvoir qu’avec la bénédiction et/ou le soutien actif de leurs pairs et surtout de leurs parrains dans les pays où la continuité et la raison d’état ne sont pas affectées par l’alternance au pouvoir.
Néanmoins ne vous faites pas trop d’illusions non plus à ce sujet car l’alternance n’exclut pas d’autres formes plus subtiles mais non moins vicieuses de monopolisation du pouvoir par des groupes bien déterminés.
En principe, dans un système multipartite digne de ce nom, ce sont donc les partis qui doivent former leurs futurs dirigeants qu’ils peuvent alors proposer au pays dans une compétition électorale où tous les coups, peaux de bananes et autres crocs-en jambe politiques sont monnaie courante!
Si les gens reviennent sur cette question, c’est parce qu’ils savent que la constitution en Afrique est toujours visitable n’en déplaise à ceux qui pensent que nous sommes sortis de la jungle. Il suffit d’une quinzaine de minutes pour changer une constitution ou abroger certaines de ses dispositions qui indisposent le pouvoir du jour.
Peter est coincé : Paraître aux yeux des croyants et devant Dieu comme un infidèle, un mécréant, un tricheur ou se mériter une place de choix réservée aux leaders nouveaux dont le continent a besoin pour avancer. Le choix lui appartient. La tentation est grande vue sa jeunesse, sa popularité et l’absence d’une véritable opposition mais les conséquences sont incalculables pour son âme en tant que chrétien.
Pour plusieurs raisons, Peter ne peut pas s’exprimer sur un son futur : 1) Il est issu d’un parti politique, le seul organe qui aligne les candidats face à l’opposition. 2) Il ne peut pas annoncer qu’il quittera au risque de paralyser l’action gouvernementale et surtout de déclencher une course à la présidence au sein de son parti et provoquer une lutte intestine. 3) Il tient à ce que son parti se maintienne au pouvoir pour vivre ses vieux jours sans être inquiété, pour quel intérêt saborderait-il alors son parti ?
Les journalistes devraient laisser Peter terminer allégrement son mandat au lieu d’essayer de lui soutirer un mot sur son éligibilité. S’il y avait un referendum pour changer la constitution en faveur d’un troisième mandat, le populisme de Nkurunziza fait de lui un candidat imbattable. Mais nous ne nous en sommes pas là. Ce n’est pas une question d’opinion mais de principe.
Je pense que c’est son parti politique qui devrait se poser la question de l’après Nkurunziza, la place qu’il occupera dans l’histoire burundaise et le profil de leur futur candidat. Nkurunziza n’est pas éligible pour un troisième mandat selon la constitution actuelle.
Paul
Ce qui est condamnable c’est ce flou juridique entretenu par les négociateurs d’Arusha d’abord puis parle législateur/auteur de la constitution. Et les tenants de l’éventuel candidature de l’actuel président et ceux qui s’y opposent chacun a ses arguments juridiques en béton armé. Sinzi ko abubatse ayo mategeko babigize nkana canke ari akabaciyemwo ariko nibo baateye ingorane sinzi ico bashatse gushikako en légiférant pour une chose et son contraire.
Évitons les spéculations car Arusha et la Constitution sont claires; nul ne pourra plus prétendre à diriger le Burundi pendant plus de dix ans, quelle que soit la façon dont il aura été installé au pouvoir.
Le Président NKURUNZIZA dont le bilan est mitigé, mais pas encore catastrophique, ne prendra pas le risque de briguer un 3e mandat, au risque de s’aliéner une bonne majorité de ses concitoyens et toute la communauté internationale, excepté évidemment, certains parmi ses pairs Présidents dictateurs africains.
Pourquoi dès lors, NKURUNZIZA chercherait il à plaire aux vautours qui l’entourent au risque encore de sombrer avec eux?Ainsi, avec cette polémique qui s’annonce houleuse, NKURUNZIZA risque gros si malgré tout, il tente de forcer ce 3e mandat!!!
je le conseillerai d ne rien forcer pour ne pa enfoncer le pays davantage …mais c qui est sûr RWASA ntabutore amurusha nakazu kabicanyi basa …namacakubiri qu ils sèment et q ils semeront encore ahubwo ivyi arusha nukubisubiramwo …bitumariyiki ?ubutungane butigenga, abapolisi batera desordre ,etc BIRAKWIYE KO TWICARAHAMWE TUGAPFUNDIKA AMASEZERANO YO KWUBAKA IGIHUGU AYI ARUSHA YARI GUHAGARIKA INGWANO…Soyez tous bénis
Si le président Nkurunziza se présente, il n’ y aura aucune violation de la constitution, laquelle est issue des accords d’ Arusha. Il ne faut donc pas condamner ce lui qui dit que Nkurunziza a été élu au suffrage universel une seule fois, donc par conséquent qu’ il encore éligible au soufrage universel par ce même peuple.
Au lieu de condamner Nkurunziza et son parti le CNDD-FDD, il faut condamner le FRODEBU et l’ UPRONA qui ont modifié l’ accord d’ Arusha pendant son intégration dans la Constitution.
Normalement, l’ accord d’ Arusha stipule que le président est éligible 2 fois avec un mandat de 5 ans chaque fois. Croyant que ce sont eux qui allaient profiter de cette confusion, au lieu d’intégrer l’ Accord d’ Arusha dans son entièreté dans la Constitution, les Bafrodebu et les Baporona ont ajouté que le président est éligible 2 fois au suffrage universel, donc directement par le peuple avec un mandat de 5 ans chaque fois.
Rappelons que tout ces amalgames et cacophonies ont été intégré dans la constitution quand le FRODEBU et l’ UPRONA étaient au pouvoir. Le CNDD-FDD n’ avait pas encore de parlementaires.
La question que tout le monde se pose, pourquoi monsieur Léonce, les Bafrodebu et les Baporona qui ont introduit cette confusion sont entrain de crier quand ils sont pris par un piège qu’ ils ont eux-mêmes tendu ? Franchement, même si notre président et sont parti ne sont pas parfaits, il ne faut pas jeter la faute à eux, parce qu’ ils profitent d’ un bouffé d’ oxygène que ses adversaires FRODEBU et UPRONA ont créé pensant que ce sont eux qui allaient en profiter.
Aho Lehonsiyo na Domisiyano bashira iryo tegeko ridatomoye bibaza ko aribo bazorikamisha, bibagira ko iyo buba ubwumwe bwari ikindi.
Le CNDD/FDD soutien que dans la constitution il est bien marqué noir sur blanc : « 2 mandats au suffrages universel « . Il est clair que le premier mandat de Nkurunziza a été un « mandat au suffrage indirect ». Quels sont les contre-arguments constitutionnels de ceux qui s’y opposent? Je n’en ai pas lu dans les différentes interventions. Cher Antoine et autres intervenants je serai bien édifié si vous éclairiez ma lanterne…pour un débat démocratique…
Cher frère Molimo et autres Burundais, ne vous fêtes plus d’ illusions que Kaburahe ou outre journaliste Burundais qui se disent « vedette » vont lire la constitution et l’ Accord d’ Arusha dans ta place. Ce n’ est ni les politiciens, juristes, politologue ou même la court constitutionnelle.
Prenez vous-même de la peine pour lire et vous allez tirer la conclusion que la Constitution autorise Nkurunziza à se représenter encore.
Quand vous analysez l’ Accord d’ Arusha et Constitution dite «issue de l’ Accord d’ Arusha» ensemble, vous allez vous même découvrir que cette constitution n’ est pas entièrement issue de cet Accord. Au moment de l’ intégration de cet Accord dans la constitution, les politiciens du FRODEBU et de l’ UPRONA ont violé l’ Accord d’ Arusha.
Concrètement, celui qui conteste la candidature de Nkurunziza est entrain de s’ humilie et il sera de plus humilié quand il va aller devant la court constitutionnelle.
Si les Burundais seraient malin, ils alliaient intenter un procès contre les politiciens du FRODEBU et de l’ UPRONA qui ont violé l’ Accord d’ Arusha pour ils soient puni.
C’ est inimaginable que Léonce et le FRODEBU continuent à tromper les Burundais que Nkurunziza n’ a pas droit à se présenter encore alors que ce sont eux qui lui ont autorisé à le faire après la violation des Accord d’ Arusha.
Je me demande ce que font ces soi-disant journalistes, s’ il ne sont pas capable de démasquer cette trahisons du Frodebu et de l’ Uprona. Par contre ils continuent à mettre le feu sur l’ houille en désinformant les Burundais en profanant des mensonges que Nkurunziza va violer la constirution en 2015.
Burundi, karashize ingani tube ibihwiji, tunanirwe no gusoma ivyanditswe, amabi yose tuyashire kuri CNDD-FDD, hamwe n’ iki caha co guhindura amasezerano y’ i Arusha tucitirire CNDD-FDD kandi cakozwe na FRODEBU na UPRONA igihe CNDD-FDD atibwaje kubutegetsi !!!
@Molimo
« …Cher Antoine et autres intervenants je serai bien édifié si vous éclairiez ma lanterne…pour un débat démocratique… »
Réponse:
Un texte, quand il n’est pas très clair, on l’interprètè.
Pour n’importe qui, qui est capable de lire correctement notre CONSTITUTION et l’interpète impartialement, l’aricle (v.dans la Constitution) qui dit que: » Exceptionnellement, le Président est élu au suffrage indirect (Asemblée & Sénat réunis) à la fin de la (période de la) Transition » C’était le cas en 2005.
On doit se rendre compte que l’exception porte, non pas sur le nombre de mandats mais seulement sur la modalité de l’élection! Moralement, politiquement et, si vous voulez, moralement l’élection du 1er Président de la République après la Transition par ceux qui représentent le Peuple équivaut à une élection par ce même peuple, donc au suffrage universel. Qui peut contester cela? Sinon, bcp de choses qui se font au nom du Peuple qui (vous) élus Messieurs, serait aussi remis en cause.
Alors, ne trompez pas le peuple qui ignore vos subtilités juridico-politiques!
@Molimo
« …Cher Antoine et autres intervenants je serai bien édifié si vous éclairiez ma lanterne…pour un débat démocratique… »
Réponse:
Un texte, quand il n’est pas très clair, on l’interprètè.
Pour n’importe qui, qui est capable de lire correctement notre CONSTITUTION et l’interpète impartialement, l’aricle (v.dans la Constitution) qui dit que: » Exceptionnellement, le Président est élu au suffrage indirect (Asemblée & Sénat réunis) à la fin de la (période de la) Transition » C’était le cas en 2005.
On doit se rendre compte que l’exception porte, non pas sur le nombre de mandats mais seulement sur la modalité de l’élection! Moralement, politiquement et, si vous voulez, moralement l’élection du 1er Président de la République après la Transition par ceux qui représentent le Peuple équivaut à une élection par ce même peuple, donc au suffrage universel. Qui peut contester cela? Sinon, bcp de choses qui se font au nom du Peuple qui (vous) élus Messieurs, serait aussi remis en cause.
Alors, ne trompez pas le peuple qui ignore vos subtilités juridico-politiques!
@Mouton(suite)
« – Je blâme les intellectuels du cndd fdd (…..) aussi bien instruits. Ils voient ce que nous voyons (criminalité, corruption, détournements, vols, violation des droits) et savent même d’ autres choses qu on ne sait pas. Mais ils ont choisi de manger et se taire…(!)
Incontestable; Vous ne croyez pas si bien dire!
A moins de se voiler la face, bien sûr qu’ils voient comme vous, comme plus d’un, mais leur choix, c’est celui que vous indiquez. Je ne crois pas qu’il leur soit seulement imposé. A moins que ce soit aussi leur propre philosophie de la chose (publique) ils diraient qqch de temps en temps.
Sur ce même site, quelqu’un a écrit
que le Burundi « égorge » (sic) de bcp d’intellectuels (non utilisés, a-t-il précisé), pour dire qu’ils n’en manquent pas.
J’ignore si c’était un simple lapsus, mais ce que je crois, s’ils ne sont pas égorgés littéralement, leur parole, elle, est étranglée pratiquement!
N’ont-ils pas réellement d’autre choix que de se taire? Même pas un petit conseil de temps à autre? Tout monde est fier de s’appeler « UMUSHINGANTAHE » au vrai sens du mot, càd celui écoute, conseille et est respecté pour cela. Ce n’est pas négligeable.
@Molimo
« …Cher Antoine et autres intervenants je serai bien édifié si vous éclairiez ma lanterne…pour un débat démocratique… »
Réponse:
Un texte, quand il n’est pas très clair, on l’interprètè.
Pour n’importe qui, qui est capable de lire correctement notre CONSTITUTION et l’interpète impartialement, l’aricle (v.dans la Constitution) qui dit que: » Exceptionnellement, le Président est élu au suffrage indirect (Asemblée & Sénat réunis) à la fin de la (période de la) Transition » C’était le cas en 2005.
On doit se rendre compte que l’exception porte, non pas sur le nombre de mandats mais seulement sur la modalité de l’élection! Moralement, politiquement et, si vous voulez, moralement l’élection du 1er Président de la République après la Transition par ceux qui représentent le Peuple équivaut à une élection par ce même peuple, donc au suffrage universel. Qui peut contester cela? Sinon, bcp de choses qui se font au nom du Peuple qui (vous) élus Messieurs, serait aussi remis en cause.
Alors, ne trompez pas le peuple qui ignore vos subtilités juridico-politiques!
Frère E.Ndayirukiye, oui vous avez raison. Que ça soit une élection par les représentants du peuple ou par le peuple, on l’ appelle une élection au suffrage universel. Cependant il y a une différence remarquable. Quand c’est une élection par les représentants du peuple, on parle de suffrage universel indirect, mais quand il s’ agit d’ une élection par le peuple, on parle de suffrage universel direct.
Concrètement, les résultats du suffrage universel indirect ne reflète pas nécessairement la volonté du peuple alors que le suffrage universel direct reflète la volonté du peuple.
La problème que le Burundi fait face actuellement est que certains veulent nous faire croire que suffrage universel indirect et suffrage universel direct sont les mêmes, ce qui est archifaux.
On n’ a pas besoin d’être politologue, juriste ou politicien pour comprendre ça.
La différence entre les deux est plutôt sentimentale! Question à un cent: Obama a t-il été élu par suffrage universel direct ou indirect?
Ne chantez plus, nous allons interroger la Cour Constitutionnelle, ntituzi ingene ishigwaho.
N’est-ce pas le Président de la République lui-même qui a exigé récemment du Ministre de la Justice les CV de NDAGIJIMANA Charles et KANYANA Aimée Laurentine. et ces deux personnes, RADJABU niwe abazi neza.
Au Burundi, le secret n’existe plus.