A quelques jours de la mise en application de la loi sur l’élevage en stabulation, dans les ménages et les boutiques, les citadins s’attendent à une flambée des prix du lait et se plaignent.
Certaines boutiques qui vendent du lait ont déjà averti leurs clients.
Une boutique du quartier INSS, zone Rohero, dans la commune de Mukaza, mairie de Bujumbura a affiché une note destinée aux clients. Un litre de lait passera de 1800 BIF à 2000 BIF dès ce 1 er octobre. Les employés disent que la décision a été prise suite à cette loi.
Certains clients qui consomment un demi-litre le matin disent que c’est trop cher. « Le lait va devenir un grand luxe », se lamentent-ils.
Des éleveurs ont averti leurs clients. Ils ne seront plus fournisseurs. Certains vont jeter l’éponge et demandent aux abonnés de se préparer en conséquence.
« L’élevage des vaches est ma plus grande passion et je passe beaucoup de temps dans mon étable à Buringa. J’ai plus de 10 vaches de race ankole. Comment vais-je les nourrir ? Je n’ai pas de propriété dans cette localité », se plaint M.J.
D’autres abonnés ont reçu des avertissements sur la hausse du du litre de lait qui va passer de 1100 BIF à 1300 BIF.
I.L, une maman d’un enfant d’un an et demi indique que c’est une grosse dépense Dans d’autres ménages, ils disent qu’ils vont opter pour l’achat du lait occasionnellement dans les boutiques. « Si nous ne pouvons pas payer la facture de lait chaque mois, nous allons l’acheter quand nous avons l’argent », indique une habitante de Ngagara.
La loi sur l’élevage en stabulation permanente a été promulguée le 4 octobre 2018 et sera en vigueur dès ce mois d’octobre.
Bien sûr que lebovun disparaît petit à petit au Burundi sous la pression démographique.
Il faut s’adapter.
Mais l’élevage bovin est vital pour le pays.
Nos dirigeants doivent copier ailleurs les méthodes qui marchent et juste les appliquer chez nous.
Pourquoi le Rwanda exporte t il du lait?
Plus petit et plus surpeuplé que le Burundi?
1. « Comment vais-je les nourrir ? Je n’ai pas de propriété dans cette localité… »
2. Mon commentaire
Malheureusement dans le business, SOIT TU T’ADAPTES, SOIT TU DISPARAIS.
Peut-être que dans un Burundi surpeuplé, l’élevage du petit bétail ou de la volaille pourrait être encore rentable.
Quelque chose ne marche pas.
Un éleveur de Bugarama, Muramvya ou Mubimbi vend son lait à 600 fbu.
Mais le litre coûte 1 300 FBU à Buja
« Flamblée des prix du lait « , cela n’est pas un problème, le problème serait la flambée des prix d’Amstel et Primus
La aussi c,est pas un problem si le Prix De l,Amstel flambe ,on va Turner vers d,autres boissons importés come le senator ,tusker et autres.