Les éleveurs de porcs établis au bord de la Ntahangwa ont un délai ne dépassant pas deux mois pour quitter les lieux. Cette mesure de la municipalité de Bujumbura est décriée par ces derniers, ils la qualifient d’injuste.
« Nous avons mal accueilli cette décision car nous vivons de cet élevage et même nos patrons gagnent leur pain grâce à l’élevage de ces porcs », s’indigne Bosco, un des éleveurs de porcs au bord de la rivière Ntahangwa, après la décision du maire de la ville de Bujumbura.
L’annonce de dégager d’ici deux mois a été mal accueillie. Cet éleveur ainsi que ses collègues confient qu’il y a risque de perdre leur travail, car selon lui, certains propriétaires seront obligés de vendre ces porcs faute d’espace pour cette activité.
En plus de cette peur de perdre leur travail, Elie, un autre éleveur de porcs indique qu’il leur sera difficile de trouver de quoi nourrir leurs bêtes, une fois, placées loin de la capitale.
Ces éleveurs de porcs demandent à la municipalité de Bujumbura de revoir cette mesure. Ils assurent que le bois utilisé pour la construction des étables de ces porcs provient d’ailleurs.
D’après Jimmy Hatungimana, maire de la ville de Bujumbura, les activités d’élevage au bord de la Ntahangwa nuisent à l’environnement et polluent cette rivière.
Selon lui, une période de deux mois est suffisante pour que ces éleveurs quittent définitivement les lieux. Ces deniers affirment que ce n’est pas pour la première fois que leurs bêtes soient délocalisées.