La société civile suit un atelier de formation de deux jours organisée par la CNIDH et le Centre des Nations Unies sur les droits de l’homme et de la démocratie en Afrique centrale sur « le monitoring des droits de l’homme en période électorale ».
« Divers abus et violations des règles de la compétition par des responsables des partis politiques, des autorités politico-administratives et sécuritaires peuvent compromettre le processus électoral ou entacher sa crédibilité. Ces agissements négatifs peuvent engendre des conflits violents et des violations graves des droits de l’homme », a déclaré Ambassadeur Anatole Bacanamwo, secrétaire exécutif de la CNIDH.
Pour lui, au lendemain de la publication du calendrier électoral de 2020 par la CENI, cet atelier est opportun. « Il intervient pour offrir aux organisations de la société civile des outils et méthodes qui vont leur permettre de surveiller le respect des droits de l’homme pendant la période électorale». La société civile mobilise le public et les pouvoirs publics sur tout risque de violation des libertés. Tout cela par alertes préventives et plaidoyer auprès des autorités compétentes.
Bamazi Tchaa, du centre des Nations-Unies des droits de l’homme et de la démocratie en Afrique centrale, CNUDHD abonde dans le même sens. « Le rôle de la société civile est fondamental en période électorale dans la défense et la protection des droits de l’homme ». En période électorale, dit-il, la question des droits de l’homme est très sensible. Il était important d’encadrer la société civile, lui donner tous les moyens techniques d’observation des élections sous l’angle des droits de l’homme. Elle produira des rapports à l’attention de la CNIDH.
Anatole Bacanamwo a encouragé et sollicité leur concours pour l’observation des droits de l’homme avant, pendant et après les élections.