Au lendemain de la présentation, par la Ceni, le 17 janvier 2025, de l’état d’avancement du processus électoral en vue des élections de 2025, les espoirs des partis politiques sont douchés. Iwacu a rencontré des chefs des partis. Leurs réactions oscillent entre sidération, incertitude et « satisfaction ». Certains fustigent « une certaine inflexibilité de la Ceni par rapport à la gestion du processus électoral ». La Ceni avance ses arguments.
Il y a quelques jours, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a rencontré les partenaires électoraux. L’objectif de ce rendez-vous, qui a eu lieu le 17 janvier en mairie de Bujumbura, était de faire le point sur l’état d’avancement du processus électoral en vue des élections de 2025 et de discuter avec ses partenaires électoraux des prochaines étapes.
Plusieurs responsables des partis politiques et de la société civile y conviés n’ont pas manqué de souligner des irrégularités dans le processus.
Dans la salle où se tenait la rencontre, le débat était presque houleux. Les échanges ont été marqués par de nombreuses préoccupations et incertitudes soulevées par les représentants des partis politiques et des candidats indépendants mettant ainsi en lumière des tensions persistantes à quelques mois des élections législatives et communales.
Des élections communales à sens unique ?
Selon la présentation faite par la Ceni, trois formations politiques se distinguent au niveau des élections des conseils communaux : le Conseil national pour la Défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), actuellement au pouvoir, le parti de l’Unité pour le Progrès national (Uprona) et le Congrès national pour la liberté (CNL) désormais dirigé par Nestor Girukwishaka, le tombeur d’Agathon Rwasa. Cependant, la prédominance du parti au pouvoir demeure évidente.
Dans certaines communes, comme celle de Gisuru située dans la nouvelle province de Buhumuza, révèle toujours l’exposition de la Ceni, seul le parti de l’Aigle présentera des candidats.
Cette situation a suscité la sidération de plusieurs représentants des partis politiques estimant qu’il s’agit d’un manque de compétition équitable. « Comment, sur une liste où une seule personne sur 49 n’est pas éligible, peut-on disqualifier tous les autres ? », s’est interrogé Olivier Nkurunziza, président du parti Uprona décriant une atteinte à la démocratie. Car, pour lui, cette décision montrerait, aux yeux des Burundais, qu’il n’y a pas, dans cette commune, des militants d’autres formations politiques.
« La Ceni n’a pas voulu coopérer là-dessus. Il n’y a pas de compétition à ce niveau. Nous plaidons pour que vous reveniez sur votre décision afin de garantir la transparence des élections. Le développement commence au niveau des communes », a insisté le président du parti Uprona.
Classé comme deuxième force politique du pays selon les résultats des élections de 2020, le CNL a également exprimé des doléances. Léopold Hakizimana est à la fois député issu de ce parti et son secrétaire général, d’après les conclusions du congrès du 10 mars 2024. Il a souligné que les rejets de listes ont affaibli leur position, les contraignant ainsi à se retirer dans plusieurs communes. « Notre parti a été contraint d’abandonner nos candidatures dans dix communes si l’on tient compte du nouveau découpage territorial et administratif. Si nous nous référons à l’ancien découpage, nous avons perdu au total trente communes. Chère Ceni, vous êtes un arbitre, laissez les joueurs jouer !», a-t-il appelé.
Anicet Niyonkuru, président du parti Conseil des patriotes (CDP), n’y est pas allé par quatre chemins : « Vous n’avez pas accordé le temps nécessaire pour corriger les irrégularités observées dans les dossiers présentés. Il y a un manque total de flexibilité ».
Selon l’alinéa 1 (b) de l’article 142 du Code électoral « les sénateurs sont élus par un collège de membres des conseils communaux de la province considérée ».
Cela, estiment certains observateurs, risque de conduire à un Sénat monocolore, car les conseils communaux seront dominés par presqu’un seul parti politique.
Un délai de grâce annulé ex abrupto
Une vive polémique a également agité la salle autour d’un document émanant de la Ceni. Daté du 9 janvier 2025, il est intitulé : « Période de grâce pour réaménagement des listes des candidats aux conseillers communaux pour les élections de 2025 ». Ce document était censé encadrer le processus de « réaménagement » des listes électorales. Mais, sa mise en application n’a pas eu lieu car la décision a été annulée ex abrupto. Cela a créé de vifs troubles entre l’arbitre et les joueurs.
Lors de son intervention, Léopold Hakizimana a estimé que cette situation illustre un dysfonctionnement manifeste dans la communication entre la Ceni et ses démembrements provinciaux. « Monsieur le président de la Ceni, vous avez signé un document le 9 janvier 2025, lequel accordait une période de grâce pour le réaménagement des listes des candidats aux conseillers communaux pour les élections de 2025. Mais, quand nous avons présenté les dossiers aux Cepi (Commissions électorales provinciales indépendantes), ces dernières nous ont informé qu’elles ne sont pas au courant de ce document », a-t-il déclaré.
Il critique la mauvaise collaboration de la Ceni avec ses démembrements provinciaux. « Comment un document signé par l’organe national de régulation électorale peut-il ne pas être reconnu par ses structures décentralisées ? », s’interroge M. Hakizimana. Avant d’estimer que cela montre une possible rébellion interne : « Est-ce que les Cepi se sont révoltées contre vous ? Est-ce que vous avez signé le document et les Cepi n’ont jamais été notifiées ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Est-ce qu’il y a eu une autre correspondance qui annule le premier document ? Nous n’avons jamais vu cela », s’est-il désolé. Les participants sont restés inquiets quant à la sécurité des candidats estimant que « l’affichage anticipé des listes de candidats risquerait de conduire à des harcèlements et à des intimidations ».
La Ceni s’explique
Face à ces objections des politiques, Prosper Ntahogwamiye, président de la Ceni, a défendu sa cathédrale. Il a rejeté les critiques sur le délai de grâce, expliquant qu’il s’agissait d’une faveur et non d’un droit. « Nous avons annulé cette mesure pour éviter des problèmes supplémentaires dans le contexte actuel (la météo politique actuelle) », a-t-il affirmé.
Sur les accusations de manque de flexibilité, le président de la Ceni a rappelé que les partis politiques n’avaient pas respecté les délais initiaux pour le dépôt des dossiers. « Comment pouvez-vous dire que la Ceni n’est pas souple alors que vous avez déposé vos dossiers à la dernière minute ? », a-t-il rétorqué.
Concernant la sécurité des candidats, Prosper Ntahogwamiye a assuré que la justice et la police seront mobilisées pour protéger les candidats menacés. « Toute personne qui sera accusée de semer la terreur sera traduite en justice. Nous appelons ceux qui seront victimes à se confier aux autorités compétentes », a-t-il précisé.
Selon les informations disponibles sur le site de la Ceni, le nombre total des inscrits est de 6 022 268 inscrits. Et les élections législatives et communales se dérouleront le 5 juin 2025.
Au lendemain de la présentation de l’état d’avancement du processus électoral par la Ceni, Iwacu a rencontré des chefs des formations politiques. Voyage au cœur du débat houleux.
Réactions
Abdoul Kassim : « L’indépendance de la Ceni est hypothétique »
Pour le président du parti UPD-Zigamibanga, le délai de grâce qui avait été accordé aux parties prenantes des élections devait être respecté.« Nous sommes persuadés. Nous aurions aimé que les partis politiques profitent de ce délai de grâce. Malheureusement, il n’a pas été respecté au grand dam des formations bénéficiaires ».
Abdoul Kassim souligne de ce fait que l’opinion doit savoir que la Ceni et ses démembrements sont constitués par des membres presque exclusivement du parti au pouvoir. Sur ce, son indépendance est hypothétique.
Toutefois, le président du parti UPD-Zigamibanga signale que sa formation politique est très satisfaite de la situation actuelle. Il interpelle d’ailleurs les partis politiques à fournir davantage des efforts énormes pour que le processus soit réellement transparent. « Nous sommes confiants surtout du climat de sérénité qui existe entre les partis politiques ».
Gabriel Banzawitonde : « L’APDR salue la suspension ex abrupto du délai de grâce »
L’état d’avancement du processus électoral est satisfaisant pour le parti Alliance pour la Paix, la Démocratie et la Réconciliation, APDR. « On est en bonne collaboration avec la Ceni qui organise régulièrement des rencontres avec les partenaires électoraux », indique Gabriel Banzawitonde, président de l’APDR.
Il ajoute que la satisfaction de sa formation politique vient également de la décision de la Cour constitutionnelle qui lui a permis d’augmenter les chances de participer aux prochaines élections. « Au moment où la Ceni avait rejeté injustement nos listes de candidats députés dans deux provinces, nous avons maintenant des candidats députés dans cinq provinces. Au niveau des élections communales, l’APDR a présenté ses listes dans trois communes ».
M. Banzawitonde salue la suspension, ex abrupto, du délai de grâce qui avait été accordé aux partis et coalition politiques de « réaménager » leurs listes de candidats aux conseils communaux. Car, considère-t-il, ce délai de grâce allait causer beaucoup de dégâts.
Là où le bât blesse, nuance le président de l’APDR, c’est cette prérogative de la Ceni d’afficher les listes électorales en janvier 2025 alors que les élections se tiendront au mois de juin oubliant que ce sont des listes bloquées. Pour lui, le motif de la Commission ne tient pas la route. « Elle a avancé la raison selon laquelle le peuple a besoin de connaître, à temps, les noms des candidats oubliant que pour les listes bloquées, on vote les partis et non les candidats. Cela pourrait donc constituer un danger pour les candidats influents qui peuvent subir des menaces ».
Kefa Nibizi : « Le processus électoral avance dans le temps tout en consacrant un recul démocratique »
Le secrétaire général et porte-parole de la coalition Burundi Bwa Bose déplore le fait que la Ceni ait rejeté illégalement ses listes des candidats aux élections des conseils communaux. « On avait présenté nos listes pour les communales au niveau des Cepi. Ces dernières avaient approuvé nos listes dans certaines communes. Pour les listes non-approuvées, on avait fait recours à la Ceni. En réalité, la Ceni aurait dû se prononcer uniquement sur les recours que nous avons effectués. Malheureusement, elle a rejeté les recours que nous avons introduits auprès d’elle. En même temps, elle a invalidé les listes qui avaient déjà été approuvées par les Cepi ».
Pour le moment, avance toujours Kefa Nibizi, « nous avons le quitus donné par les Cepi qui nous montre que nos listes ont été approuvées dans certaines communes. Mais, en même temps, elles ont été invalidées par la Ceni en violation de la loi parce qu’elle n’a pas précisé les motifs. Elle n’a pas non plus respecté la procédure en la matière ».
Pour M. Nibizi, la Ceni n’avait pas la latitude d’aller se prononcer sur des listes pour lesquelles aucune organisation, aucune personne n’a fait recours auprès d’elle.
S’agissant du délai de grâce qui avait été accordé par la Ceni aux partis politiques, Kefa Nibizi dit que les documents attestant cette décision n’ont jamais été officiellement transmis aux partis politiques et/ou à la coalition Burundi Bwa Bose encore moins aux démembrements de la Commission.
Même curieusement au sein de la Ceni, confie le porte-parole de la Coalition, certaines indiscrétions disaient que ce document n’était pas authentique. D’autres affirmaient bien qu’il avait été signé par le président de la Ceni et que son enregistrement avait eu lieu mais que la mesure était retirée.
« Jusque-là, on n’est pas satisfait à plusieurs niveaux. D’abord, j’ai déjà cité que nos listes ont été invalidées injustement sans motif valable, mais aussi ce fonctionnement de la Ceni qui sort un document officiel et qui n’est pas respecté par les Cepi et qui, par après, la mesure est annulée alors qu’il n’y a pas même une autre lettre ou un autre document qui atteste cette annulation ».
D’après Kefa Nibizi, cette situation montre, d’une part, un problème d’incohérence au niveau de la Ceni. D’autre part, on peut soupçonner une ingérence de l’extérieur qui montre ainsi que la Ceni avait décidé, mais que d’autres forces extérieures l’ont empêchée de mettre en application cette décision. Ce qui montrait qu’il s’agit d’une commission non-indépendante.
Et Kefa Nibizi de conclure : « Quand bien même l’approbation de nos listes pour les législatives constitue un soulagement pour la coalition Burundi Bwa Bose, ce qui s’est passé pour les listes des conseils communaux n’est pas reluisant. Nous constatons que le processus électoral avance dans le temps tout en consacrant un recul démocratique ».
Térence Manirambona : « Un ‘’Parlement local’’ monocolore serait un recul démocratique au Burundi »
Le parti CNL déplore le défaut de coopération dans le traitement des dossiers relatifs aux listes des candidats aux élections communales et législatives de juin 2025 comme cela se faisait aux cours des élections antérieures jusqu’à ce que la Cour constitutionnelle intervienne.
« La Ceni affiche une certaine inflexibilité par rapport à la gestion du processus électoral et cela a un impact négatif sur le processus. À titre d’exemple, pas mal de candidats aux élections communales sont écartés de la course électorale. Cela est d’autant plus vrai que plusieurs compétiteurs ont introduit des recours à la Cour constitutionnelle pour qu’ils soient rétablis dans leur droit », fustige Térence Manirambona.
Également, s’interroge le porte-parole du CNL, pourquoi la Ceni n’a pas permis ou prévu une marge de manœuvre aux candidats compétiteurs de corriger les irrégularités constatées sur les listes des candidats alors que cela se faisait au cours des précédentes élections ?
Le CNL qualifie d’ailleurs de « volte-face » le fait que la Ceni ait annulé, sans communiquer, un arrêté qu’elle avait pourtant elle-même rendu public accordant un délai de grâce pour permettre le réaménagement ou les ajustements des listes des candidats aux communales.
Au niveau du parti CNL, poursuit toujours Térence Manirambona, priver les candidats de se faire élire et la population d’une commune donnée, le droit de se choisir ses représentants, est antidémocratique. « Il serait inconcevable qu’une seule formation politique se fasse élire au niveau communal et ainsi parler d’une compétition. Élire, c’est choisir et on opère un choix entre plusieurs compétiteurs. Un conseil communal ou ‘’Parlement local’’ monocolore serait une marche en arrière sur le chemin de la démocratie au Burundi ».
Toutefois, le porte-parole du CNL dit que son parti est satisfait de la décision de la Cour constitutionnelle et indique qu’il reste engagé à poursuivre la course électorale malgré tous ces écueils. Il demande à la Ceni d’être plus collaborative, transparente et indépendante dans la gestion du processus électoral en cours.
Anicet Niyonkuru : « Nous avons pensé qu’il y a eu la main du pouvoir »
Le parti CDP continue de critiquer le manque de flexibilité de la Ceni dans la gestion du processus électoral.
Pour lui, ce défaut de flexibilité réside dans le fait qu’elle n’a pas donné le délai de correction des listes alors qu’au niveau des listes des députés, le délai de trois jours de leur réaménagement a été accordé par la Cour constitutionnelle. Anicet Niyonkuru déplore qu’au niveau des listes des communales, le délai de grâce a été en même temps accordé et retiré immédiatement.
« Un flou total a d’abord caractérisé ce fameux délai de grâce. C’est très dommage. Nous avons pensé qu’il y a eu la main du pouvoir. Parce que dans certaines communes, il ne veut pas de concurrence politique, au risque de perdre ».
Malgré ces irrégularités, le président du parti CDP reste optimiste. « La suite du processus est prometteuse selon les propos de la Ceni, au cas où cela serait respecté. Attendons voir !».
Jean de Dieu Mutabazi : « La Ceni est flexible, il n’y a pas d’irrégularités majeures »
« À l’étape actuelle de l’organisation des élections, le Radebu est satisfait de la manière dont la Cour constitutionnelle, la Ceni ainsi que ses démembrements, sont en train de conduire les préparatifs aux élections proprement dites », réagit Jean de Dieu Mutabazi.
Le président du Rassemblement des démocrates pour le développement au Burundi (Radebu) exclut d’ailleurs toute critique envers la Ceni. Il trouve que la Commission est flexible et qu’il n’y a pas d’irrégularités majeures. « Je souligne particulièrement l’approche participative de la Ceni qui se manifeste aujourd’hui, de consulter les partis et coalition politiques, ainsi que les indépendants avant les grandes décisions. Le Radebu encourage la Ceni de continuer cette démarche, jusqu’à l’aboutissement de tout le processus électoral ».
Jean de Dieu Mutabazi dit également que le fait que la décision de la Ceni n’a jamais été officiellement communiquée à ses démembrements, aux Cepi, veut dire qu’elle ne pouvait pas être exécutée.
Cependant, charge M. Mutabazi, cette décision d’annuler immédiatement le délai de grâce est une deuxième chance qui venait d’être refusée aux partis politiques dont les listes des candidats conseillers communaux avaient été recalées.
« Si le délai de grâce de trois jours avait été exécuté, le Radebu allait compéter dans une dizaine de nouvelles communes du Burundi. Mais, pour le moment, il battra campagne uniquement dans trois nouvelles communes ».
Partant, glisse le président du Radebu, compte tenu des moyens matériels et financiers très modestes dont dispose le parti, trois circonscriptions sur les cinq que comporte le Burundi, sont amplement très suffisant, mais nous comptons beaucoup plus à l’engagement de nos militants et sympathisants.
Olivier Nkurunziza : « Au niveau des communales, la Ceni a fait des élections avant les élections »
Le président du parti Uprona regrette que les délais qui ont été impartis à la confection des listes électorales sont courts. « D’abord, vous savez qu’en interne, on doit faire des choix, on doit faire des dialogues pour rétablir les listes. Cela veut dire qu’on doit avoir du temps en interne ».
Or, épingle ce député à l’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est (EALA), même le délai de grâce qui avait été accordé au partis politiques et coalition a été immédiatement retiré. « Cela a des conséquences parce que les personnes qui ont vu leurs noms retirés devraient aider leurs communes d’autant plus que la commune est, aujourd’hui, la base du développement du pays ».
Olivier Nkurunziza dit que ce fait de refuser aux autres partis politiques de participer aux élections communales, alors qu’on les a autorisés de participer aux législatives, est totalement contre la démocratie.
Le président du parti Uprona indique que la justification que le président de la Ceni a donnée ne convainc pas les partis politiques. « Dire qu’il avait signé une lettre, mais qu’il y a eu des avis partagés au sein de la Commission conduisant à la non mise application de la décision montre des failles à l’interne, qu’il n’y a pas de cohésion interne ».
Le président de l’Uprona appelle la Ceni à faire preuve d’indépendance et à travailler dans la transparence en vue de garantir un processus électoral plus crédible.
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