Jusqu’au 31 mai, la contribution aux élections s’élève à 17.205.774.664 de Fbu, a lancé Domitien Ndihokubwayo, ministre des Finances. C’était ce mardi 5 juin lors d’une conférence de presse.
D’après lui, plus de 8,9 milliards de Fbu de cette somme représentent les contributions de la population. Elles viennent de deux catégories, celle des fonctionnaires et celle de la catégorie dite ‘‘autres’’. Leurs participations sont évaluées respectivement à plus de 2,6 milliards de Fbu et de 6,2 milliards de Fbu.
Pour rappel, la catégorie ‘‘autres’’ compte en son sein entre autres des entreprises, des sociétés, des ASBL et des opérateurs économiques.
Le ministre Ndihokubwayo indique que le reste, plus de 8, 2 milliards de Fbu, a été contribué par le gouvernement. «Plus de 6 milliards de Fbu avaient été prévues dans l’exercice budgétaire de 2017».
Et il indique que les contributions des citoyens non-salariés sont attendues dès le mois de juillet : «C’est ainsi que l’ordonnance fixant les modalités de collecte le stipule». Et d’ajouter que l’acquisition des carnets de collecte pour la livraison des récépissés aux contributeurs est en cours.
Selon cet ancien patron de l’Office burundais des recettes (OBR), le budget provisoire des élections de 2020 est estimé à 70 milliards de Fbu. «Le coût global sera connu après l’inventaire des équipements à la disposition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni)».
Ils sont en train d’être ramenés de différentes commissions électorales communales indépendantes (Ceci).
Le ministre burundais des Finances espère que cette somme sera collectée : «Animés d’un esprit patriotique, nous en sommes financièrement capables. Les 17 milliards sont déjà une preuve».
Le gouvernement ne compte pas uniquement sur ces contributions : «Il envisage d’autres stratégies pour atteindre l’objectif le plus tôt possible».