«Le processus de mobilisation des fonds pour les élections doit être transparent. C’est seulement à ce prix qu’elles peuvent être crédibles», a fait savoir Faustin Ndikumana, président de l’ONG locale Parcem. C’était ce mardi 20 février lors d’un point de presse sur l’évaluation des contributions aux élections.
Il met l’accent sur la nécessité d’un cadre légal de perception, de gestion et de contrôle des contributions. «Il faut une loi en bonne et due forme pour règlementer cette collecte». En son absence, cet activiste de la société civile craint de possibles détournements.
Pour M. Ndikumana, le gouvernement devrait déterminer le coût estimatif des élections et en préciser la part de l’Etat. Ceci donnera la crédibilité à cette collecte. Ainsi, il indique qu’il y aura plus de contributions.
M. Ndikumana fustige qu’il n’y a pas eu du dialogue social avec les concernés. Pourtant, le gouvernement l’avait promis. «Il s’agit d’un manquement».
Une société commerciale qui agirait de de la sorte dans un état le l’occident se verrait reprocher
* de faire dans le plus complet amateurisme
* ou de planifier un racket sophistiqué.
Mais à Bujumbura, le gouvernement gouverne, le plus gouvernormalement du monde.
JerryCan – qui siffle et persifle comme à son habitude.