Dans sa conférence de presse de ce jeudi 4 juin, le ministre de la Communication et des médias, Frederick Nahimana, ne tarit pas d’éloges pour le travail des médias dans la couverture des élections.
Ses remerciements à l’endroit des journalistes se fondent sur la mise en application des techniques et des connaissances apprises lors des différentes formations. Selon le ministre Nahimana, les journalistes ont servi de véritables intermédiaires entre les électeurs et les candidats aux élections. Il y a eu également la bonne collaboration avec les acteurs aux élections, le respect de la loi et de la déontologie du métier.
D’après le ministre, « les journalistes ont démontré que les différentes leçons préparatoires apprises lors des ateliers de formation et retraite n’ont pas été une peine perdue ».
Il salue le respect de la loi, de l’éthique et de la déontologie du journalisme qui a été la référence et le bouclier des journalistes durant la synergie des médias. « Vous avez honoré votre ministère de tutelle et votre métier».
Et de conclure : « Les élections sont encore en cours. C’est une occasion de plus pour examiner et évaluer l’activité précédente afin de rectifier le tir tout en visant la prochaine perfection».
Cependant, il met en garde certains médias en ligne en dehors du territoire burundais, qui diffusent des rumeurs et de fausses informations sur les réseaux sociaux Yakure TV, Burundi on line, etc.
Concernant la proclamation des résultats sur différents centres de vote par les journalistes de la synergie, qui avait été interdit par la CENI, le ministre indique qu’il ne faut pas confondre résultats et tendances.
D’après lui, il n’était pas interdit de montrer les tendances. Ce qui était interdit, c’est l’annonce des résultats par un journaliste d’un seul bureau de vote. Car cela ne représente pas un échantillonnage représentatif pour tout le pays, toute la province ou commune.