14.665 est le nombre de centres de vote que l’armée et la police auront à sécuriser le jour des élections, le 20 mai 2020. Ceci ressort de la réunion organisée ce mardi 28 avril par la Ceni a à l’endroit des responsables des forces de l’ordre des régions et des provinces du pays.
Les militaires et les policiers qui seront déployés ont le devoir de protéger les électeurs et les agents des bureaux de vote de la Ceni pour que ces élections se passent en toute sécurité.
« Il faut que les électeurs se rendent aux urnes sans inquiétude, dans le calme », a recommandé Pierre-Claver Kazihise, président de la Commission électorale nationale indépendante. Selon lui, la population ne peut pas s’acquitter de ce devoir citoyen sans être rassurée.
Lors de cette séance, la Ceni a effectué une simulation de vote pour faire comprendre aux Forces de l’ordre et de sécurité comment les élections présidentielles, législatives et communales vont se dérouler.
Chaque élection aura une carte d’une couleur distincte et un agent du bureau de vote doit veiller à ce que la carte soit mise dans l’urne appropriée.
Certains officiers ont soulevé quelques inquiétudes sur ce qu’il en sera pour un électeur qui utilisera mal son bulletin de vote. Ils ont voulu savoir s’il a droit à une autre carte. La réponse du président de la Ceni a été sans équivoque : « Toucher égal jouer ».
Signalons que Gitega vient en tête avec 1.275 centres de vote et en dernier lieu c’est la province de Cankuzo qui totalise 457 centres.